theatrelfs
Jeudi 26 mai 2011 à 15:39
Bonsoir à tous,
Voici les informations dont je vous ai parlé, en cours, tout à l'heure :
Pour les secondes et les premières :
Vous allez recopier ce mot dans votre carnet de liaison, le montrer à vos parents et ne reviendrez vers moi que lorsqu'ils auront dignement paraphé le carnet évoqué précédemment ! Sans signature, pas de sortie autorisée à 16h30 !
"Date : 26/05 -- Les élèves des classes de secondes et premières sont autorisés à ne plus assister aux cours de théâtre, à partir de ce jour. En raison du travail supplémentaire accompli (stages, répétitions et représentations), ils ont gagné le droit de rentrer chez eux dès 16h30. Bien cordialement, OM"
Pour les élèves qui "accompagneront" leurs camarades de terminales lors de l'épreuve du baccalauréat :
scène "La famille" (Melquiot) - Diane, Julie (Thibault et Sophie, dites-le moi si vous souhaitez participer à la présentation de la scène).
scène "Les Voix" (Siméon) - Julia.
Toujours dans votre carnet de liaison :
"Date : 26/05 -- De façon à donner la réplique à leurs camarades, le jour de l'épreuve du baccalauréat, le samedi 26 juin, votre enfant devra se présenter au LFS, à l'amphithéâtre, à l'heure qui lui sera indiquée ultérieurement. Bien cordialement, OM"
Pour tout le monde :
Je vais donc regarder sur mac.com comment procéder pour faire éditer un livre de photos. A priori, au dire d'Anne, cela devrait coûter dans les 20,00S$.
Dans le cas contraire, si je devais passer par FotoHub (comme les années précédentes), il vous en coûterait environ 65,00S$/livre. Dites-moi combien vous souhaitez vous en procurer.
Faites passer l'information aux musiciens.
Première étape : qui en veut ? combien ?
N'oubliez pas de vous coucher tôt, c'est important pour votre bien-être !!!
Olivier Massis.
Dimanche 22 mai 2011 à 10:05
J'ai fait un rêve...
... Oui, j'ai fait un rêve
il y a plus d'un an et demi
Un rêve dans lequel j'embarquais des élèves dans une aventure théâtrale
écrite par un des plus grands poètes contemporains
ce Stabat Mater Furiosa dont vous venez de regarder les photos
Ce réquisitoire contre la guerre
l'arbitraire et la folie de celle-ci
J'ai fait un rêve
Depuis neuf mois
Celui de me dire que ce groupe de vingt jeunes
j'arriverais à les emmener
dans le vertige des mots de Jean Pierre Siméon
de les leur faire dire
ressentir
de les transmettre, dans leur simplicité
et dans leur beauté
J'ai fait ce rêve
Et ils ont plongé dans cette aventure
Avec leur envie, leur fraîcheur,
pour faire de cette heure passée ensemble
un souvenir
une émotion
une part d'eux-mêmes qu'ils ont su transmettre, laisser voir
pour notre plaisir
pour leur plaisir
Qu'ils soient comédiens
chanceux qu'ils sont d'avoir la possibilité de travailler sous la direction
d'un comédien français remarquable, Régis Maynard,
qui vient depuis cinq ans
non pas apprendre le théâtre
mais partager
vivre et penser, sentir théâtre
Qu'ils soient chanteurs et musiciens
sous la direction de Julie From
"notre" enseignante d'éducation musicale
qui a emmené ses élèves de l'atelier musique sur des voies quelques peu iconoclastes
pour lui avoir demandé
de faire sonner Mozart et Fauré
un peu plus rock !
Elle est là aussi,
A nous consacrer un temps extraordinaire
présente, l'air de rien
mais qu'aurions-nous fait sans la patte de Fatiha Djerf Khalis
Que seraient les robes des jeunes femmes
A tous les trois
je leur adresse un grand bravo,
j'ai pour eux une infinie reconnaissance
parce qu'ils donnent une dimension réelle à ces rêves que je fais
Olivier Massis
crédit photos : Graciela Magnoni & Silvia Crespin.
Dimanche 15 mai 2011 à 16:26
Vous avez vu le spectacle ; laissez-nous un commentaire...
Courriel reçu le mardi 24 mai 2011.
A la hâte avant de prendre l'avion pour Belgrade, je lis votre mail et les commentaires du blog: quel magnifique accueil, cela ne peut mentir, vous avez trouvé la note juste et vous imaginez comme j'en suis heureux. Faire un tel travail avec les jeunes c'est essentiel, j'en sais les difficultés et les bonheurs. Et ce succès humain autant qu' artistique je sais ce qu'il vous doit nécessairement, je suis heureux que mon texte en ait été l'occasion et vous en suis très reconnaissant. Quel beau texte Regis Maynard a envoyé à ces jeunes... Je ne regrette qu' une chose, n'avoir pu être présent. Saluez la jeune équipe de ma part et dites leur ma gratitude. Merci encore à vous et amitié
Jp Simeon"
Lundi 9 mai 2011 à 16:48
NO REGRETS a tribute to EDITH PIAF
Pour célébrer son cinquième anniversaire, Sing’theatre a décidé de produire a nouveau No Regrets, a Tribute to Edith Piaf , suite au succès rencontré par ce spectacle en 2007 et les excellentes critiques
Nathalie Ribette, qui a également dirigé et produit A Singaporean in Paris, a choisi les meilleurs talents pour rendre hommage à Edith Piaf: Hossan Leong, le narrateur, accompagne Denise Tan, Robin Goh, Angela Scundi and Hilde Holme, et presente les chansons de Piaf, chantées en français et anglais.
Je me suis rendue a la représentation du vendredi 6 mai. Etant une fervente admiratrice d'Edith Piaf, je m'attendais, en me rendant au spectacle, a une représentation de qualité. Je n'ai pas été décue. Je fermais les yeux et me retrouvais dans les rues de Paris, dans lesquelles on peut entendre les chansons de CD d'Edith Piaf passés en boucle, qui s'échappent de quelques bistrot environnants... Un petit retour aux sources ne fait pas de mal!
J'ai donc trouvé que la salle était adaptée au spectacle: ni trop grande ni trop petite. Les voix des chanteurs portaient bien dans toute la piece.
Des le début du spectacle, Hossan Leong a installe une complicité entre le public et les chanteurs, ce qui a crée une atmosphere assez chaleureuse. L'interprétation de “La Vie en Rose” des les premires minutes du spectable nous permet de nous mettre dans le bain.
Les chanteurs étaient talentueux: les chansons d'Edith Piaf ont été tres bien interprété.
Bien qu'a quelques reprises, le texte francais n'était pas forcement compréhensible, les voix des chanteurs qui portaient dans toute la petite salle ont permis d'effacer ces petits points négatifs. Personnellement j'ai trouvé que Robin Goh avait une tres belle voix, et articulait tres bien le texte, ce qui m'a permis de comprendre toutes les paroles des chansons qu'il interpretait. Les trois chanteuses ont également été étonnantes.
Cependant, ce qui m'a laisse sans voix a été l'intervention de la jeune fille Jeanne Ghanem. Agée a peine de douze ans, cette petite a fait vibrer le public: elle a une voix exceptionnelle!
De plus, les accompagnements musicaux (le piano, le violoncelle, et le...synthétiseur?) on été tres bien choisis.
Enfin, j'ai aussi beaucoup apprécié les petites interventions et touches d'humour du narrateur Hossan Leong qui résumaient tres bien la vie d'Edith Piaf en détails et qui étaient donc tres intéressantes.
Comme vous l'avez donc compris: j'ai beaucoup apprecié ce spectacle, et je le recommande!
Anais Vassallo
Lundi 2 mai 2011 à 12:31
MACBETH
mystery, madness, murder and mayhem
Après le ballet de Roméo & Juliette, restons dans Shakespeare avec “Macbeth”, qui joue à Fort Canning park du 28 avril au 22 mai.
La représentation est en plein air, ce qui est un concept qui me plait beaucoup: la pièce commençant à 19 heures 30, on prend plaisir à voir la nuit tomber, à être assis dans l’herbe, à voir des chauves-souris passer de temps à autre (eh oui !). Bref, il y a bien un petit côté magique à ce genre de représentation. Seulement… Peter Brooke a dit, si je ne me trompe pas, que pour bien ressentir une pièce, il faut qu’elle soit jouée dans une sale relativement petite; ainsi, les “vibrations” des acteurs parviennent mieux au public. Macbeth en est la preuve: quand on joue pour un public de 1800 personnes, et en plein air en plus (ce qui implique des micros), le courant a du mal à passer. Si la pièce avait été une comédie, cela aurait pu fonctionner, car alors la réussite aurait reposé autant sur le texte que sur le jeu des acteurs. Mais, dans le cas de Shakespeare (sans vouloir l’offenser), même en connaissant l’intrigue de la pièce par coeur, on ne comprend guère plus de 20% du texte. Ainsi, la réussite de la pièce reposait ici surtout sur le jeu…
…Qui, malheuresement, était décevant. Tout d’abord, Adrian Pang, qui jouait Macbeth, avait d’horribles tics gestuels : je mets ma main dans ma poche, je l’enlève, je la remets, je l’enlève… Insupportable ! Parce qu’on a tous ce genre de tics sur scène, je sais à quel point c’est difficile de s’en empêcher, mais tout de même : on pourrait attendre d’un acteur professionnel qu’il soit au courant que ce genre de petits gestes, répétés toutes les 10 secondes, gâchent tout ! J’avais vraiment envie de lui scotcher les mains et les pieds. À un seul moment, lors de sa réplique la plus connue,
Life's but a walking shadow, a poor player
That struts and frets upon the stage
And then is heard no more: it is a tale
Told by an idiot, full of sound and fury,
Signifying nothing.
,Adrian Pang avait les deux mains à plat, posées devant lui, et c’était une des seules scènes vraiment belles à regarder.
Ensuite vient Lady Macbeth, qui était jouée par Patricia Toh. Lady Macbeth, une vampe, séductrice, obsédée par le pouvoir au début, puis rongée de remords à la fin… ah bon ? L’actrice avait l’air dans la retenue, presque froide. Elle n’était pas présente à 100%. Comme pour Adrian Pang, j’avais juste envie de me lever et de la secouer par les épaules pour lui dire de se réveiller !
Le reste des acteurs était très inégal: certains étaient extrêmement naturels (Lady Macduff, Malcolm), ce qui détonnait complètement avec d’autres qui semblaient réciter leur texte en regardant le public, du style, “Vous n’avez rien compris ? C’est pas grave, moi non plus !”. Bref, le jeu n’était pas convainquant…
…Pas plus que la mise en scène. Les anachronismes (costumes complètement modernes, téléphone portable, appareil photo, pistolets, drogue !) qui rendaient certaines scènes plus comiques que tragiques. Le metteur en scène, Nikolai Foster, voulait peut-être montrer au public que la quête de pouvoir est un sujet d’actualité, mais j’aurais apprécié des indices plus subtils. Un autre manque de subtilité : la fausse tête décapitée de Macbeth, que Macduff rapporte victorieux à la fin. C’était tellement kitsh, je n’arrivais pas à y croire ! Pourquoi insister sur des détails pareils dans une pièce qui est censée être bouleversante ?
Enfin, je tiens à souligner que j’ai néanmoins aimé certains aspects de la pièce, heureusement ! La lumière était très bien gérée, elle créait vraiment des ambiances parfois oppressantes, parfois douces; les lumières changeaient très souvent, au grès des répliques des acteurs. Il y avait également de la musique un peu “new age” (oui, comme ce que monsieur Massis écoute) entre chaque scène, et honnêtement, la musique apportait presque plus d’émotion que les acteurs. Enfin, il y a trois actrices qui m’ont beaucoup plu : les sorcières, qui sont une sorte de choeur qui apparaît régulièrement pour annoncer des prophéties. C’étaient les seuls personnages dont les costumes étaient vraiment beaux, et leur jeu (elles sont complètement folles, décandantes) était parfait.
Finalement il n’y a qu’une scène que j’ai vraiment aimé, celle du banquet. Lors de ce banquet, donné par Mcbeth, apparaît son ancien ami Banquo (que Macbeth vient de tuer), sous la forme d’un fantôme que seul Macbeth peut voir. J’ai trouvé l’apparition de Banquo très réussie (il sort de sous la table !) car innatendue (après avoir lu le résumé, c’était la scène que j’appréhendais le plus, me demandant comment elle allait être mise en scène) et bien jouée : cette fois, les gestes horripilants de Macbeth sont les bienvenus car il est littéralement en train de sombrer dans la folie ! De plus, Banquo était vraiment effrayant.
Pour conclure, Macbeth m’a plutôt déçue et j’en suis repartie sans avoir rien ressenti de particulier. Pour une fois que je n’aime pas une représentation, dommage que ça tombe sur une des pièces les plus connues de Shakespeare !
Clémentine