theatrelfs

Jeudi 15 mars 2012 à 4:11

 

Pendant mes vacances en Inde, au Kerala, j’ai eu la joie d’assister à une représentation de Kathakali, art dramatique traditionnel de la région. Kathakali, qui signifie « story play », est né au 17ème siècle. Il combine cinq formes d'art (littérature, musique, peinture, théâtre et danse) et se joue uniquement par des hommes. Les thèmes des différentes pièces sont tirés de la mythologie indienne, il y a donc interaction entre trois mondes : celui des dieux, celui des démons et celui des humains.

Avant chaque représentation, les comédiens se maquillent pendant plus d’une heure. Le maquillage est un élément central de la pièce car chaque rôle est répertorié et correspond à un maquillage et costume particulier. Il existe cinq types de costumes et de maquillage qui distinguent tous les personnages qui existent : pacha (visage vert, correspondant au héros), kathi (accessoire du couteau), thadi (la barbe), kari (visage noir) et minukku (poli).

La représentation à laquelle j’ai assisté, racontait l’histoire d’un démon qui terrorisait tout un village jusqu’au jour où un héros passant par le village se fait prier par le brahmane du village de tuer le démon et de sauver les habitants. Le héros accepte, trouve le démon dans sa cave, le provoque au combat en lui volant sa nourriture et le tue. L’histoire à l’apparence très simple est racontée uniquement grâce au langage des mains, du corps et des yeux. C’est un mime très particulier qu’on ne retrouve pas dans le théâtre européen. Les regards et la gestuelle sont accompagnés de chants et de musique.



L’article va être complété par des images et du texte très prochainement…

Rachel

Jeudi 15 mars 2012 à 3:52

Voilà un texte que je voulais publier sur le blog depuis longtemps, concernant le travail des terminales

Rôle et Place du Public

Notes sur Conversation pour le festival d’Avignon 2008

Pour préparer leur édition 2008, les deux directeurs du Festival d’Avignon, Hortense Archambault et Vincent Baudriller, ont réuni l’actrice Valérie Dréville et le metteur en scène italien Romeo Castellucci.
R.C. : « Sur le plateau, le dialogue me parait impossible. […] Le plateau est une « zone », plein de dangers, de liens autres que ceux de la discussion. »
Ici (à avignon), il y a toujours une confrontation absolument essentielle du travail théâtral avec le public « comme si le spectacle était nu face au public ».
« Il existe toujours le danger de la pure consommation, même à Avignon »
p.17 « Les jugements dans ce festival, vous arrivent sans pitié ; ils sont vraiment tranchants, de la part du public, de la critique, des artistes.
Le public peut être n’important. Notion du rôle de JUGE du public. Après chaque spectacle, le spectateur peut débattre du théâtre. C’est l’expérience qui apporte la discussion, le regard critique (particulièrement à Avignon, la « cité du théâtre »), « la morale du spectateur ». R. C prend comme contre exemple celui du monde politique où le jugement vient avant l’expérience, « tout est déjà jugé » dit-il.
p.23 La place du spectateur
H.A : il existe un « contrat » entre le Festival et les spectateurs. Basés sur le respect des autres, les spectacles n’empêchent pas le conflit et permettent au spectateur de vivre une expérience intense. VB « il y a un contrat entre chaque spectateur et nous, que je ressens à chaque fois à la fin d’un spectacle, dans les vibrations qui montent le long des travées depuis la scène »
V.B : le Festival est orienté TOUT PUBLIC « les jeunes et moins jeunes spectateurs, les passionnés qui ont traversés l’Europe et la France et ceux qui viennent pour la première fois, les professionnels du théâtre et la critique ». Il fonctionne notamment grâce au bouche à oreille. « Il y a aussi la rumeur sur les spectacles. Je marche dans la ville et je l’entends. » Le public permet donc que la représentation ai lieu, le succès des pièces du OFF fonctionne presque uniquement grâce à ce système.
HA : « le spectacle est vécu ici comme une expérience qui doit le transformer, en tous les cas le rendre différent ». Elle insiste sur l’importance du forum et des discussions qui permettent un prolongement du spectacle.
RC : Le spectacle est le moment vibrant, puissant et émouvant tandis que la discussion est sereine.
VB : « Au festival, la solitude du spectateur au milieu de la foule du public est très forte » (sentiment contradictoire), PLACE ?
p.26 RC : « Nous avons besoin de partager le regard, c’est une nécessité. Il ne s’agit pas d’une simple curiosité, de ce regard plat de la communication, fixe, monotone comme une caméra de surveillance, sans aucun champ de tensions » idée du spectateur actif. Mais « un théâtre pour un seul spectateur est impossible, ce serait une contradiction mortelle ». « Le regard est celui du corps » epopteia en grec. Il faut « faire confiance au spectateur, lui confier la puissance de créer lui-même par son regard le spectacle qu’il voit. » Le public a un rôle de CREATEUR.
VD : l’acteur ressent si le spectateur est actif ou passif (cf « l’ennui » de Peter Brook) mais il est impuissant, il ne peut pas contrôler la concentration du spectateur. « L’acteur n’agit pas directement sur le spectateur ». « Accueillir directement cette pulsion du public est également très dangereux pour un spectacle ou un acteur, qui en sont souvent déréglés, orientés vers un acte trop évident, trop commode. » Si la représentation n’a pas permis un échange et une modification pour l’acteur et le spectateur c’est un échec frustrant.
p.39 RC : Le public a besoin d’être trompé. Il n’existe pas de message de vérité car le théâtre dépasse la simple communication. « La vérité est toujours ailleurs ». On ne peut pas donner de message unique à une pièce.
VD : « Si le public accepte d’être trompé, l’acteur se libère de la pression exercée par le public ». Aragon définit le théâtre comme un « mentir vrai ». Principe de négation se met en place.
p.41 « Il faut partir de l’œuvre pour comprendre le spectateur ». La question du sens se pose. En France, il faut donner sens. Le théâtre dans lequel le texte n’a pas une place centrale enduit-il un rapport particulier au spectateur ?
RC : Il existe plusieurs niveaux de compréhension, la compréhension intellectuelle et la compréhension émotionnelle, « quand je suis devant l’œuvre… je cherche un parcours ressenti ». Le plus important est « le chemin que fait l’œuvre en moi ».

Rachel

Mardi 13 mars 2012 à 11:07

 http://theatrelfs.cowblog.fr/images/EncorePosterCyranoSEL.jpg


Cyrano de Bergrac est l'une des plus célèbres pièces du théâtre francais, elle a été écrit à Paris en 1897 par Edmond ROstand et jouer pour la première fois le 27 décembre 1897, elle s'inspire du personnage Hercule Savinien Cyrano, dit Cyrano de Bergerac. Il s'agit d'une pièce assez difficile à jouer, car il y a beaucoup de personnage, les décors changent beaucoup en fonction des actes, et les rôles principale est difficile à tenir (plus de 1600 vers). Il s'agit d'une pièce écrite entièrement en alexandrin, Rostand la qualifie de comédie romantique.
L'histoire se passe à Paris au 17e siècle, Ou Cyrano de Bergerac éprouve un amour profond pour sa cousine Roxane, mais ils se trouvent trop laid, notamment avec son gros nez, pour lui déclarer sa flamme. Mais il apprend que Roxane est amoureuse de Christian, un jeune homme beau mais sans aucune poésie ou répartie, chose à laquelle Roxane tient énormement. Cyrano décide donc de donner son art de la poésie à Christian afin de créer le héro parfait pour Roxane.
Ceete représentation-ci a été mise en scène par Sophie Bendel avec 7 comédiens dans les rôles principales, à savoir: Cyrano, Roxane, Christian, Le Compte de Guiche, Ragueneau, Le Bret etle Carbon de Castel- Jaloux., plus 8 femmes pour jouer les servantes et les marquises, et 9 hommes pour jouer les cadets ( plus 4 mousquetaires, 2 danceuses, et 3 enfants)
Lorsque je suis entrer dans la salle, je pensais que cette pièce n'allait pas me plaire, car je n'avais pas du tout aimer le film. Mais je me suis tromper, dans l'ensemble c'est un pièce qui ma plûtot plu. Ce qui ma plu, c'est d'abord la mise en scène, qui était plûtot bien réussit. Et ce qui était intéressant, c'est cette évolution du quatrième mur, d'abord il n'existe pas, puis il évolue en fonction de la pièce. Et j'ai trouvé le jeu des acteurs assez bon, mais il y en avait trois en particulier qui sortait du lot et qui était incroyable. Il y a d'abord Cyrano, je trouvais son jeu exceptionnel, surtout en sachant que ce n'est pas son métier, et il a du beaucoup travailler sur son dialogue, et il m'a beaucoup impressionné lors de la tirade du nez, il faisait bien ressortir tous les tons. Puis il y eu Roxane, je trouvais qu'elle jouait très juste et qu'elle faisait bien ressortir le personnage. Et puis il y eu Ragueneau, j'ai beaucoup aimé son jeu, il m'a bien fait rire.Pour ce qui est des autres acteurs, ils étaient tous bon mais c'est vraiment ces trois là qui sortait du lot. Mais ce que je trouvais moin bien, c'est d'abord le jeu du compte de Guiche, je le trouvais ennuyeux, il ne m'a pas convaincu, et puis il y aussi la scène du balcon, elle n'était pas convainquante. D'abord le jeu de christian n'était pas très bon, et puis il y avait quelque chose dans cette scène, dans le facon dont elle a été joué et representé qui ne m'a pas toalement captiver.
Mais dans l'ensemble, cette une pièce qui m'a beaucoup plus, et je suis content de mettre tromper sur la première impression que j'avais sur cette histoire, et je suis resorti de la salle satisfait.
                                   

Eudore

Lundi 12 mars 2012 à 16:24

http://blogs.todayonline.com/forartssake/files/2012/02/The-Necessary-Stage-Singapore-Production-02.jpg

Dans cette pièce, The Necessary Stage se donne pour objectif de reproduire la façon dont on peut percevoir Singapour : comme sa nation, une maison ou voir même une prison. Ils veulent essayer de produire l'identification du spectateur et lui montrer s'il se retrouve dans Singapour.

La mise en scène peut être difficile à comprendre : on assiste à une première partie, mettant en scène le Major Fuhker (admirez le jeu de mot), le chef des colons à Singapour qui assistent à la vente de sa colonie à la Compagnie des Indes. Puis, vient une pièce de théâtre dans une pièces de théâtre : les comédiens jouent des comédiens essayant de reproduire une réunion d'anciens singapouriens et de nouveaux singapouriens. Ces derniers veulent proposer une modification de la "Pledge". Il faut savoir que chaque comédiens interprètent à la fois un ancien et un nouveau singapourien. Je dois avouer que je n'ai compris cette mise en abyme que quand le faux metteur en scène intervient. Je ne connais pas bien Singapour, mais je pense que cette partie brille par la dénonciation des conflits entre anciens et nouveaux singapourien : les premiers accusent les seconds de voler leur travail et les second accusent les premiers de ne pas être accueillant. A la fin de cette partie, ce dernier leur demande d'échanger leur rôle : par exemple le comédien qui jouait une jeune fille réservée devient un loubard au blouson de cuir. Cette partie était plutôt impressionnante, chaque comédiens parvenaient à imiter parfaitement le jeu de celui qu'il venait de remplacer. Pour finir, la dernière partie représente les "faux" comédiens faire une fausse séance de question réponse et ce qui se passent ensuite dans les coulisses. Les comédiens parlent de Singapour, une discussion qui finit par l'éclatement d'un des personnages, qui crient sa haine à Singapour et dénonçant les difficultés d'intégration. La pièce se termine par cet événement.

Le comique est omniprésent : les piques entre les personnages fusent sans arrêts. Pour ma part, j'ai eu des problèmes de compréhension à cause de mon anglais, de ma mal connaissance de l'histoire et des problèmes de société de Singapour et surtout d'un public très bruyant à chaque fois que le mot en F était dit. Il y a également des moments très lourds, où les personnages expriment toute leur révolte.

C'était un pièce plutôt agréable, sans pour autant être remarquable. On ne joue pas dans la même catégorie que Exit the King. Il faut croire que je ne me retrouve pas assez dans Singapour.

Eliott


 

Lundi 5 mars 2012 à 14:52

 Puisque personne ne semble avoir publier d'article sur cette pièce, je me lance !

Wicked est une comédie musicale américaine de Stephen Shwarz (pour toutes les mélodies et chansons) et Winnie Holzman (pour le reste). Les auteurs se sont inspirés du livre Wicked: the life and times of the Wicked Wicth of the West de Gregory Maguire, qui reprend les personnages du film Le Magicien d'Oz, mais qui raconte l'histoire du point de vue des deux sorcières, avant l'arrivée de Dorothée.
La première représentation fut en octobre 2003, et la pièce est toujours en cours, avec plus de 3000 spectacles en 2010. Elle a été nommée pour 10 Tony Awards, et a reçu le Grammy Award de la meilleure comédie musicale en 2005. La pièce détient le record du plus grand bénéfice hebdomadaire (plus d'un million de dollars toutes les semaines) depuis janvier 2006.


Cette comédie musicale est vraiment magique. Les deux personnages principaux sont complètement délirants. Glinda est exubérante, superficielle, débordante d'énergie et surtout, très populaire. Dans la chanson "Popular", elle court partout sur la scène tout en chantant pour convaincre Elpheba de devenir populaire comme elle. Elpheba est poignante, intelligente, talentueuse mais très incomprise à cause de sa peau verte, qui effraie tout le monde. Les deux se retrouve par erreur dans la même chambre de dortoir et deviennent amies. Je vous laisse découvrir la suite... Mon personnage préféré était Glinda, bien qu'énervante elle devient vite attachante ; et Fiyero, "l'homme parfait", qui devient un rebelle plus tard.

A part l'histoire (qui est vraiment intéressante), les décors sont magnifiques : le créateur de la première représentation a gagné le Tony Award des meilleurs décors. Quand le temps passe, les rouages d'une horloge se mettent à tourner ; une ville apparait, un salle de bal, une salle de classe (avec d'énormes dessins de corps humains suspendus), il y a même un dragon au dessus de nos têtes.  Les costumes sont tous aussi farfelus les uns que les autres, dans le début de l'acte 2 on dirait que toutes les filles se sont transformées en Lady Gaga. Seule Elpheba est habillée sobrement (le noir va mieux avec le vert de sa peau, dit-elle). Le professeur de svt du lycée de sorciers est un bouc, et des hommes déguisés en singes suivent durant toute la pièce. Les jeux de lumières pendant le bal, l'arrivée en ville et la chanson "Defying Gravity" sont a couper le souffle. L'acte 1 se finit sur Elpheba qui s'envole vers le plafond de la salle entourée de 'milliers' rayons de lumière.

Les places ne sont pas données, mais les représentations à Singapour (Marina Bay Sands) sont bientôt finies et ça en vaut vraiment la peine ! Cette pièce était vraiment épatante.

http://theatrelfs.cowblog.fr/images/tumblrloeqwx15Ln1qm3poko1400.jpg
Opportune

Jeudi 1er mars 2012 à 10:23




Cooling Off Day
est une pièce de théâtre écrite par Alfian Sa’ at et mise en scène  par Ivan Heng. Il ne s’ agit pas d’une  histoire  mais d’ un recueil d’ interviews avec des singapourien qui , quelque mois avant l’ élection, donnent leur avis sur les partis politiques ( c’ est facile il n’ y en a que deux !) ,sur les candidats au parlement singapourien et le gouvernement . C’est une satire du PAP dirigé aujourd’hui par le fils de Lee Kuan Yu. Les comédiens jouent plusieurs personnages complètement différents , chaque acteur prenant l’ identité d’ une personne interrogée par Wid Rice .Ils jouent des  monologues  plus ou moins long en fonction des situations.
La pièce dans l’ ensemble était de grande qualité même si j’ai ressenti une grande frustration a comprendre  les dialectes locaux et ne connaissant pas assez l’histoire politique locale. Comme les comédiens utilisaient des termes  malay et hokkien, comique pour un singapourien mais difficile a comprendre pour moi. Par contre, je pouvais suivre le sens général du dialogue. C’était amusant à des occasions. Ces moments gais était possibles grâces à des caricatures très accentuées de personnages typiques Singapouriens comme le taxi driver avec son accent . La plupart de la pièce était satirique avec un ton sérieux grâce auquel on voyait l’aspect négatif du gouvernement.
Wild rice défend le droit a l’  homosexualité et l’abolition de la peine de mort a travers l’opinion des personnes interrogées.
Les comédiens était tous bien. J’a i particulièrement apprécié Najib Soman qui amène une énergie énorme dans son jeu et qui  a une présence sur scène et une voix forte qui nous permet de suivre la pièce. Peter Su aussi est bien aussi mais on le voit seulement faire des satires comiques alors que Najib Soman  fait une satire sérieuse ou il est infirmier.
Pour conclure, c’est une pièce que j’ aurais plus aimée si je comprenais mieux l’histoire de Singapour et le dialecte singapourien .Toutefois je vous conseille tous de la voir aussi car c’ est une pièce qui a pour but de faire avancer la société et d’ apporter du changement(surtout pour le gouvernement).Ce n’est pas du théâtre qu’ on pourrait voir en France qui est une Démocratie. Prenez vos ticket vite……la salle est pleine en permanence et les tickets se vendent vite alors….ALLEZ Y !!
 Thibault
 
 

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