theatrelfs

Vendredi 28 janvier 2011 à 8:27

http://theatrelfs.cowblog.fr/images/SimeonStabatMateraffiche-copie-2.jpg

Voici planning et spectacles dont nous avons parlé lors de notre dernière séance.

Le planning :

Samedi 29 janvier - 09h00 à ... / répétitions à l'amphithéâtre.
Venez avec vos costumes (rangers, treillis, t-shirts, chemises...).

Jeudi 10 février - Amphithéâtre.

Jeudi 17 février - Amphithéâtre.

STAGE / Régis Maynard.
Vendredi 4, Samedi 5, Dimanche 6, Lundi 7, Vendredi 11, Samedi 12 mars - 09h00 à 19h00 / amphithéâtre.
Venez avec vos costumes (rangers, treillis, t-shirts, chemises...).
--> Présence des Chanteurs et musiciens requise : samedi 12 mars, après-midi (horaire à confirmer) + "Dies irae" maîtrisé.


Jeudi 10 mars - CDI, séance de 1 heure (Terminale uniquement... chouette !) / Les problématiques et le dossier.

Jeudi 17 mars - Amphithéâtre / salle de motricité (à côté) = priorité au Choeur.

Jeudi 24 mars - Amphithéâtre = priorité au Choeur.

Jeudi 31 mars - Amphithéâtre (sans les 1ES) = priorité aux Voix.

Jeudi 7 avril - Amphithéâtre (sans les 1ES) = priorité aux Voix.

Samedi 9 avril - 09h00 à ... / Répétitions.
--> Présence des Chanteurs et musiciens requise : après-midi (horaire à confirmer) + "Dies irae" maîtrisé.

Jeudi 14 avril - Amphithéâtre.

Jeudi 5 mai - Amphithéâtre.
--> Présence des Chanteurs et musiciens requise : "Dies irae" + "In Paradisum" maîtrisés.

Jeudi 12 mai - Amphithéâtre.
--> Présence des Chanteurs et musiciens requise : "Dies irae" + "In Paradisum" maîtrisés.

 Dimanche 15 mai (ou mardi 17 mai, jour du Vesak Day) - 09h00 à ... / Filage de la pièce (5 prévus).
--> Présence des Chanteurs et musiciens requise : "Dies irae" + "In Paradisum" maîtrisés.

Mercredi 18 mai - 16h30 à ... / Générale.

Jeudi 19, Vendredi 20, Samedi 21 mai - REPRÉSENTATIONS.

Jeudi 26 mai - CDI.
Jeudi 2 juin - CDI.
Jeudi 9 juin - CDI.
Jeudi 16 juin - CDI.

En conclusion, avant les représentations, nous avons encore 8 séances de 3 heures (jeudi soir), 1 samedi de répétitions et 1 samedi de filage... Flegmatiques s'abstenir !!!


Les spectacles à voir :

Mercredi 9 février, à 20h00.
AS IF TO NOTHING (danse contemporaine).
Esplanade Theatre.
Attention, une seule représentation.

Du 9 au 12 février, à 20h00
LE JOUR DE L'ITALIENNE (Théâtre), mise en scène Mylène Koenig (la maman de Clémentine).
Alliance Française.

Du 17 février au 6 mars, à 20h00
CLOSER (Théâtre), mise en scène Tracie Pang.
DBS Arts Center.

Du 2 au 13 mars, à 20h00
BALEK KAMPONG (Théâtre), mise en scène Alvin Tan
The Necessary Stage Black Box Marina Parade

De la même compagnie qui a créé MODEL CITIZEN.

Tous ces spectacles feront l'objet d'un compte-rendu sur le blog (bien évidemment) et de nombreux commentaires (avec des scripts divers et variés).

Olivier Massis.

Mardi 25 janvier 2011 à 9:07

http://theatrelfs.cowblog.fr/images/SimeonStabatMateraffiche.jpg

ou


http://theatrelfs.cowblog.fr/images/SimeonStabatMateraffichekaki-copie-1.jpg

Même chose, j'attends vos avis.
J'ai essayé de tenir compte de ce que vous aviez pu dire, au sujet du contraste, de la taille de la croix, de la visibilité de la photographie.
Tout cela m'a amené à changer le code couleur que j'avais initialement choisi. Avec ce dégradé du noir au bleu-violine, ou du noir au vert kaki, comment réagissez-vous ?

A très bientôt,

Olivier Massis.

Jeudi 20 janvier 2011 à 12:29

C’est à l’Esplanade du 21 au 25 Janvier 2011, que fut représenté Carmen, célèbre opéra de Georges Bizet, mis en scène par David Edwards avec la participation du Singapore Lyric Opera Orchestra, et Sophie Fournier dans le rôle de la fougueuse Carmen.

http://www.yoursingapore.com/content/dam/yoursingapore/event/en/857_carmen-505x337_3_2.jpg

Séville, début XIXème. Parmi les cigarières de la manufacture, Carmen est celle la plus convoitée par les brigadiers. Sensuelle, fougueuse, franche, joueuse, rebelle, elle s’amuse à les voir tous à ses pieds, lui demandant « quand nous aimeras-tu ? ». Elle joue avec eux, c’est sa seule distraction… Elle rencontre un jour Don José qui se voit dans l’obligation de l’arrêter, suite à une bagarre avec une autre cigarière. Grâce à ses talents, elle n’a pas de mal à le séduire et l’embobiner pour s’échapper. Elle est libre, mais Don José reste désespérément amoureux d’elle, il renonce même à épouser celle que sa mère lui avait promise…

L’histoire est alors basée sur l’amour, qu’il soit sincère ou non, la jalousie… jusqu’où l’amour peut-il rendre fou ? Le destin funèbre de Carmen est ainsi le résultat de cet éternel jeu de séduction qui en a fait souffrir plus d’un.

 

La musique de Bizet est toujours aussi envoutante, qu’elle soit 

dynamique ou tragique, on ne se lasse pas de l’entendre.

Cependant, il est vrai que les chanteurs manquaient quelque peu de prestance, à la fois dans leur voix et dans leur jeu.

Ainsi, la chanteuse jouant Carmen était… bien. Elle chantait juste, jouait son rôle. Pourtant il n’y avait pas d’âme, c’était plat, elle ne poussait pas son jeu au maximum. Mais Carmen est la personnification de l’amour qui se joue de nous, de la fougue, de la sensualité !  Ici, elle se démarquait des cigarières que par sa première voix ; pour la prestance,  même les femmes du chœur semblaient être plus espiègles et séductrices !

Quant à Don José… que dire, si ce n’est que l’on se demande vraiment s’il a réellement bien compris son rôle : amoureux de Carmen ?… ah bon ? Heureusement qu’il y a du dialogue, sinon on aurait pas vraiment fait le point. Certes il y a du contact, mais la relation reste à ce stade. Que se passe-t-il ? Réveillons-le !

 

Le reste de la mise en scène peut également susciter de nombreuses interrogations… L’écran en plein centre du décor, à quoi sert-il ? Les images qui y sont projetées ont effectivement un rapport avec l’action (quoi que…) mais sont inutiles. Les males alignées au IIIème acte, à quoi étaient-elles destinées ? Le feu au début du Ier et IIIème acte, que signifiait-il ? Et cette sorte de cercueil où se couche Carmen (parce qu’elle sait peut-être qu’elle va mourir ?) pourquoi ?

En résumé, beaucoup d’artifices pour peu de sens…

En revanche, le chœur d’enfants était la touche sympathique du spectacle : les « petits soldats » chantaient distinctement et justement, tout en gardant leur petit côté innocent et fripon.

 

Enfin, même si l’on ne se souviendra pas des voix, on ne peut s’empêcher de fredonner, les jours qui suivent, les airs si agréables et si envoutants de Bizet. 


Clara.

Mercredi 19 janvier 2011 à 7:04

http://theatrelfs.cowblog.fr/images/SimeonStabatMaterlaffiche-copie-1.jpg
Qu'en pensez-vous ?
N'hésitez pas à laisser des commentaires.

A très très bientôt

Olivier Massis

Mardi 18 janvier 2011 à 11:56

ENTRE NOUS
http://theatrelfs.cowblog.fr/images/29fringefestentrenousbyhelaskitchen482x298.jpg
"It feels like saying goodbye, but just as much as a new beginning"
http://theatrelfs.cowblog.fr/images/53291392518b42225ee2-copie-3.jpg 

"Entre Nous" est une pièce produite par "Hel's Kitchen", une petite compagnie de théâtre provenant de la Belgique. Elle fut représentée à l'Esplanade Theatre Studio de Singapour du 7 au 8 Janvier 2011. Ces deux jours furent la première fois que cette pièce pris place en Asie !

L'intrigue d'Entre Nous se repose sur la biographie du fondateur de Hel's Kitchen, Helmut Van den Meersschaut, qui est aussi le seul acteur de cette pièce. Elle commence d'une façon très hors du commun en invitant les spectateurs sur scène pour un petit apéritif. Pendant ce temps, Helmut Van den Meersschaut interagit avec les spectateurs en leur posant des questions, leur lisant des citations...
Puis il nous demande gentiment de gagner nos places. 
C'est alors que commence une introspection profonde de sa vie, il nous raconte le fil de sa vie jusqu'a maintenant, par des films, une frise chronologique faite de fleurs... On connaît ainsi son enfance en Belgique, ou il fut chaleureusement accueillit par son village car il était le 3000ème habitant, comment il a fonde Hel's Kitchen, etc... .Enfin il se pose et nous pose des questions sur ce qu'il est, sur ce qu'il devrait devenir, s'il n'est pas trop tôt ou trop tard de changer d'ambitions. Il se lâche sur scène, dance, chante, crie. Il né une sorte d'intimité entre les spectateur et le seul acteur qui se dévoile complètement a son audience. Le tout est accompagné d'une bande-son de Rock and Roll très entraînante.

 

J'ai apprécié cette pièce car je n'en ai jamais vu une semblable auparavant. Elle était très intéressante et originale, comme l'apéritif au début ce qui nous force a briser la glace avec les autres spectateurs et la frise chronologique faite de fleurs. J'étais impressionnée a quel point Helmut Van den Meersschaut se livrait a nous sans aucune hésitation, sans une pointe de gêne ou de timidité, en faisant preuve d'une grande honnêteté. Ce qui m'a également plu était qu'il interagissait avec nous, on aurait dit que nous étions des acteurs involontaires. La musique était très bien aussi. Pour résumer, une pièce qui nous laisse réfléchir sur nous même comme l'a fait Helmut Van den Meersschaut, qui nous fait reprendre en compte notre vie et son sens. Une pièce très réussie !

Camille Bou.

Samedi 15 janvier 2011 à 13:02

MODEL CITIZENS

Du 11 au 15 Janvier 2010 a été présentée, au National Museum Gallery Theatre, la pièce Model Citizen, écrite par Haresh Sharma et mise en scène par Alvin Tan, avec Goh Guat Kian, Siti Khalijah et Karen Tan. Une représentation poignante et émouvante qui ne nous laisse pas indifférent.

Model Citizen est une pièce qui traite de sujets encore très peu exploités par le théâtre singapourien : le rêve d'une maid indonésienne de devenir une citoyenne singapourienne, la critique de l'extrémisme de certains chinois vis-à-vis de leurs origines, l'égocentrisme des femmes chinoises qui rayonnent grâce à la réputation de leur époux ou encore le bonheur et la famille, qui sont deux thèmes aussi très présents dans la pièce.

Sur scène, trois femmes : l'épouse d'un membre du Parlement, quinquagénaire et persuadée que Singapour deviendra bientôt la capitale de la Chine, une femme d'une quarantaine d'années, habitant dans un HDB, désespérée par le suicide sans raison de son jeune fils, et enfin la maid de cette dernière, malaisienne d'une vingtaine d'année "amoureuse" d'un citoyen Singapourien. Ces trois femmes, par un accident (le fiancé de la maid a poignardé un membre du Parlement, qui est en fait le mari d'une des trois protagonistes) évoqué dès la première scène, vont lier leur destin. 

D'autre part, sur la scène, un décor sombre, mais très bien utilisé : trois grandes armoires - renfermant sans doute les secrets de chaque personnage - et une chaise. Des jeux d'éclairages et de musique, qui accompagnent le spectateur à se plonger encore plus profondément dans l'histoire et à souligner clairement les sentiments et les émotions de chaque personnage. De plus, des images fortes, comme l'avortement de la maid ou encore la découverte, par l'employeuse de la maid - au même instant - du corps sans vie de son jeune fils.

Finalement, une pièce très subtile qui suscite joie et pleurs et qui nous fait comprendre les ambitions diverses de personnes issues de rangs différents. Enfin, des actrices talentueuses !



http://theatrelfs.cowblog.fr/images/03theatremodelcitizens482x298.jpg


http://theatrelfs.cowblog.fr/images/modelcitizens05.jpg


http://theatrelfs.cowblog.fr/images/single.jpg



F. Adicéom







Samedi 8 janvier 2011 à 14:36

      http://www.lepetitjournal.com/lesbonsplans/assets/agenda/rocky-horror.jpg
     Tout commence avec une comédie musicale anglaise en 1973. L’histoire est simple : Brad et Janet, fraîchement fiancés, se retrouvent comme par hasard en pleine nuit sur une route au milieu de nulle part avec un pneu crevé. Ils décident donc de demander de l’aide à l’habitant le plus proche... sans savoir que celui-ci est un scientifique fou/transexuel/extraterrestre. La pièce de Richard O’Brien, qui relate donc leurs aventures au cours de cette nuit mémorable,  remporte un énorme succès et gagne même le « Meilleur Spectacle de l’Année 1974 ». Le succès est d’ailleurs tel que la pièce est adaptée au cinéma deux ans plus tard. Seulement, une pièce aussi déjantée adaptée au cinéma, c’est difficilement rentable : le film, a sa sorti, est un flop total. Mais petit à petit, un noyau de fans s’établit, des fans qui connaissent les répliques de chaque personnage par cœur, qui viennent déguisés au séances,  avec des pistolets à eau et des confettis, qui entonnent en chœur aux moments des chansons… bref, au fil du temps, The Rocky Horror Picture Show gagne au succès au « second degré » et devient un film culte. Mais ce qu’il faut savoir, c’est que le succès si spécial dont a bénéficié le film s’est en fait transmis à la pièce de théâtre : lorsque les gens vont la voir, ils viennent revêtus de plumes et de paillettes, hurlent à chaque fois qu’un nouveau personnage apparaît sur scène, et réclament un « bis » à la fin. Tout cela pour dire que, que la pièce soit géniale ou très mauvaise, l’enthousiasme du public sera toujours le même… mais fort heureusement, l’adaptation de Christopher Luscombe  mérite ses cinq minutes d’applaudissements !

     Tout d’abord, j’ai trouvé l’utilisation des lumières très ingénieuse : souvent, la lumière venait directement éclairer le public, ce qui donne un air mystérieux à ce qui se passe sur scène car on est à moitié aveuglé ! Les décors étaient très bien faits, on retrouvait immédiatement l’ambiance du manoir hanté, du laboratoire glauque... J’ai particulièrement aimé la scène qui se passe dans le salon, où l’on découvre la vulnérabilité de deux des personnages : on les sens tous petits, entassés entre une énorme cheminée et un non-moins énorme canapé.

     Le jeu des acteurs mérite également des compliments : ils avaient tous une présence incroyable, surtout le Docteur Frank’n’Further : lorsqu’il arrive sur scène, il est de dos pendant environ trente secondes, et pourtant on sens tout de suite sa force, sa présence, c’est impressionnant ! De plus, la plupart des personnages n’ont qu’un rôle assez mineur mais restent sur scène pendant la majorité de la pièce ; pourtant, ils restent tous dans leurs personnages, leur démarche, attentifs et présents jusqu’au bout (et là, on pense tous au hallebardier de Brook). Enfin, puisque c’était une comédie musicale, je dois dire que j’ai été impressionnée par les voix des acteurs ! Je ne suis d’ordinaire pas une amatrice de comédie musicale,  mais cette fois-ci les musiques étaient vraiment entraînantes, les chorégraphies, parfois assez élaborées, réglées à la perfection, et les acteurs ne faisaient pas une seule fausse note.

Finalement, mon seul reproche serait pas la musique était beaucoup trop forte… et que j’avais du mal à voir à cause du chapeau de clown de mon voisin de devant.

En fin de compte, je recommande vivement The Rocky Horror Show. C’est une pièce très drôle, à ne vraiment pas prendre au sérieux, mais où le travail des acteurs et du metteur en scène est évident. Si vous allez le voir, attendez-vous à ce que les chansons vous restent dans la tête pendant une semaine.

(La troupe repart en Angleterre dans une semaine seulement, prenez vos places maintenant !)

--Clémentine

 

<< Page précédente | 1 | Page suivante >>

Créer un podcast