Sofaman
Sofaman est une pièce écrite par le Singapourien Haresh Sharma. Elle a été mise en scène par deux metteurs en scène : le Singapourien : Alvin Tan et la Russe Tatiana Frovola. Cette collaboration entre Singapouriens et Russes s’entend jusque dans la pièce et ses personnages. De plus trois des six acteurs étaient russes.
Sofaman est une succession de tableaux qui évoquent les thèmes forts de la vie comme l’amour ou l’handicap. La pièce est également une critique de la société de consommation.
Les thèmes présents dans la pièce sont l’amour, l’amitié, le lieu d’habitation, la surdité, la maternité, la religion et la réflexion à la fin d’une vie.
L’amour est partagé entre une Singapourienne et un expatrié russe. Toute leur histoire nous est présentée : depuis leur rencontre jusqu'à leur séparation. Lors de leur rencontre, ils sont très proches et leur amour et bonheur sont mis en avant. Quelques années après leur mariage, la Singapourienne veut découvrir le pays d’origine de son mari. Ce dernier refuse et menace de la quitter si elle part de Singapour. Elle ignore ses menaces et part s’installer en Russie où elle comble sa solitude par un engagement religieux.
Une amitié se crée entre une Singapourienne sourde et une Russe qui subit une fausse couche. La surdité de la Singapourienne n’est pas totale mais peu de mots sont compréhensibles. Ensemble, elles partagent leurs malheurs qui sont aussi grand pour l’une que pour l’autre. Lorsque la sourde tombe enceinte, elle décide de donner son bébé à son amie.
Le handicap physique est présenté par un homme âgé, assit sur un fauteuil roulant. Incapable de faire quoi-que-ce-soit, il compte sur son fils pour l’aider à se soigner et se nourrir. Mourant, il raconte des passages de sa vie qui l’on rendu heureux. A la fin de la pièce, il meurt et son fils se libère de ce devoir qu’il avait envers son père.
Dans Sofaman, on retrouve des critiques importantes de la société de consommation. Tout d’abord, la dépendance électronique est fortement critiquée. Nous le remarquons lorsque l’homme mourant joue à la PSP lorsque son fils le nourrit ou lorsque le Russe fait une déclaration d’amour a sa femme au téléphone. Ensuite, le shopping est une des critiques de Sofaman. Au début de la pièce tous les malheurs de la vie sont comblés par le shopping. Plus les personnages avancent dans la pièce, plus ils se détachent de ce besoin de faire du shopping. Leurs malheurs sont alors comblés par la religion, un enfant ou un rêve de liberté. Pour finir, la pièce est une critique du fast-food. Tous les personnages commandent par Internet ou téléphone leurs déjeuners qui arrivent dans des sacs plastiques. La critique de ce système de fast-food est très claire lorsque l’on voit ce que sort du sac plastique.
Le décor et les costumes étaient tres simples. Sur scène, on voyait quatre comptoirs derrière lesquels on y trouvait un personnage. L’homme mourant et son fils se trouvaient sur une estrade placée au fond de la scène. L’homme et son fils étaient habillés en blanc et les quatre autres personnages étaient en noir. Les accessoires étaient peu nombreux. Ils étaient pour la plupart des objets électroniques.
Dans Sofaman, un jeu de camera est présent. Dans toute la salle du théâtre se trouvaient de nombreuses cameras placées à des angles différents. De temps en temps, une camera filmait l’acteur qui parlait et cette image était projetée sur l’écran au fond de la scène. Ce dernier était place juste devant l’homme et son fils. '
Auxane Le Bris