theatrelfs

Lundi 31 mai 2010 à 10:25

LE JOUR DE L'ITALIENNE

Création collective de la compagnie Eulalie sous la direction de Sophie Lecarpentier

Le Jour De L' Italienne est une pièce très particulière car elle met en scène les nombreuses et fatiguantes répétitions que tout acteur de théâtre connait bien. Malgré la difficulté de cette tâche, le spectacle surprend puisque grâce au jeu impressionant de ses acteurs et aux effets de son et de lumière, la troupe parvient à nous faire réellement croire que les répétitions durent excessivement longtemps.

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La pièce en-elle même est intéressante car elle nous montre ce que le spectateur ne voit souvent pas lorsqu'il regarde un spectacle, c'est a dire les répétitions (les coulisses aussi mais la on ne parle pas de ça ^^). Le spectateur n'ayant jamais fait de théâtre découvre la difficulté de la mise en scène et les théâtreux retrouveront des éléments sûrement déjà vécus. Le comique ressort surtout dans cet aspect là, car les bonnes (ou mauvaises) expériences des répétitions ressortiront dans la pièce.

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On appelle ce genre de mise en scène un ''backstage'', arrière-scène en français mais bien sûr c'est moins classe. Cette technique a été une véritable découverte pour moi, et en tant qu'acteur j'ai apprécié qu'on se souci du travail des répétitions. On pourrait penser qu'il n'y a aucune histoire, mais pourtant les acteurs nous tiennent en haleine de bout en bout et de petites histoires se mettent en place de tous les côtés. On apprend a connaitre les personnages et peu a peu on s'identifie a l'un d'eux... et on (re)découvre le monde des répétitions. Mon seul conseil, c'est d'aller voir la pièce et de juger par vous-même, il y a très peu de chances d 'être déçu.

Emilien B

Samedi 29 mai 2010 à 13:41

          


            
11 and 12 est issue de l’ouvrage Tierno Bokar, écrit par l’écrivain africain Amadou Hampaté Bâ et adapté par Marie-Hélène Estienne. Cette pièce, mise en scène par Peter Brook et jouée au Drama Centre Theater à Singapour puis dans le reste du monde, relate des conflits entre différents peuples de l’Afrique de l’Est, pendant l’occupation française. La famille, le comportement de l’homme en société, les relations politiques, la religion sont les thèmes omniprésents de la pièce et suscitent de nombreux débats, d’affrontements.


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          La prière doit-elle être récitée 11 ou 12 fois ? Ce questionnement, pourtant d’apparence anodine,  provoque alors de grandes tensions entre les ethnies en présences et les Français, qui se mêlent à leur culture. Deux hommes se détachent de ces personnages, Tierno Bokar et Cherif Hamallah, et délibèrent sur le sujet, tout en mettant en avant la nécessité de tolérer. Selon eux, la tolérance est la plus difficile et la plus importante des qualités de l’être humain. Mais suite aux incompréhensions des peuples, des marques de violences s’en suivent. Au milieu d’elles, des adolescents, dont Amadou Hampaté Bâ qui narre l’histoire. Ces jeunes gens grandissent et finalement deviennent adultes après que certains aient reçu une éducation européenne. Ils se rendent mieux comptent de la situation qui les entoure, mais ne savent pas réellement comment la gérer.

 

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          Peter Brook réussi à faire réfléchir le spectateur et à diffuser des idées complexes d’une façon la plus simple possible : toile et tapis rouges signifiants à la fois l’ocre de la terre d’Afrique et la violence, du bois çà et là… Finalement, c’est bien le jeu des comédiens à travers ce décor simple qui donne toute la dimension de la pièce. A aucun moment le spectateur sent l’ennui le gagner, puisque dès le début la performance il est submergé par l’intrigue.

                C’est ce qui constitue la force de la pièce et sa mise en scène : elle a un impact sur le public sans être prétentieuse pour autant.

Notes en tant que spectatrice…

 

  • De l’intérêt d’être au premier rang :

 

On pourrait penser que les places les plus proches de la scènes ne sont pas les meilleures : manque de visibilité sur l’ensemble de la scène, des décors, ou encore recevoir les postillons…

Cependant, ces places offrent plusieurs avantages ! En effet, plus le spectateur est proche de la scène, plus il ressent le caractère des personnages, les expressions du visage sont plus évidentes. Il est submergé par la pièce et en prend plein les yeux. Enfin, il est possible de capter le regard des comédiens, et dès qu’on le tient, là on se sent vraiment dans la pièce et on rentre dans leur jeu.

 

  • De l’intérêt  de ne pas trouver tout de suite un taxi :

 

Une fois la pièce terminée, ne vous précipitez pas vers le stand de taxi ! Prenez le temps… Et peut-être aurez vous la chance de croiser les acteurs !!

En effet, nous avons eu la chance, Clémentine K. et Fabiola A. de discuter avec quelques acteurs (dont deux parlant français) : Antonio Gil Martinez, Maximilien Seweryn, Jared McNeill, et Makram J. Khoury. Après une semaine passée à Singapour, ils partent à la fin de la semaine pour Sydney avant de se diriger vers le reste de l’Asie.

 

Mais la prochaine fois, nous penserons à apporter appareil photo et stylo…
 

Clara.a

 

Jeudi 27 mai 2010 à 11:15

 

LES AUTEURS TRAGIQUES GRECS :


 

  1. Eschyle :


Il fut le témoin des guerres, des menaces et des triomphes de sa patrie, dont il parle dans ses œuvres. Ses pièces théâtrales sont très spécifiques car, contrairement à Euripide ou Sophocle, Eschyle annonce l’intrigue dès le début de ses pièces, et préfère décrire le déroulement, plutôt que le dévoilement. Dans ses œuvres, les dieux représentent les forces violentes qui déchirent le monde et les hommes. Ainsi, elles sont basées sur une idée de crainte.


 

  1. Sophocle :


 

Il marque la période de l’apogée d’Athènes, et connut l’Empire Athénien, la bataille de Salamine les constructions de l’Acropole, mais aussi la guerre du Péloponnèse. Il avait un grand amour pour sa patrie ( comme l’illustrent les chants de gloire à Athènes dans Œdipe à Colone ) et y resta jusqu’à sa mort. Il était issu d’une famille aisée, reçut une bonne éducation, et fut nommé deux fois stratège. Sophocle avait beaucoup d’amis, et été très apprécié. L’épanouissance politique qu’il connut rend ses pièces plus proches de nous que celles d’Eschyle. Il place l’Homme au centre de tout, car il le croit important et grand. Les devoirs des héros sont contrastés, et le personnage principal est toujours solitaire. Les dieux sont différents des humains, et échappent aux imperfections du temps.


 

  1. Euripide :


Il est considéré comme le dernier des plus grands auteurs tragiques de l’époque. Euripide abordait des idées nouvelles, et des problèmes nouveaux. Il fut marqué par la guerre du Péloponnèse. Il était l’opposé de Sophocle sur différents aspects. Sa famille était mal aimée, et ses mariages furent tous malheureux. Il ne participa jamais à la vie politique d’Athènes. Il a développé dans ses pièces l’action, les effets, la musique, les retournements ; a multiplié les personnages et mis moins en valeur le héros principal. Il a décrit ses pièces comme très proches des réalités athéniennes du moment, et la tragédie des Perses témoigne ’une victoire nationale, alors récente. Il aimait rendre les personnages humains plus ordinaires.



Rébecca ROFFO

Jeudi 20 mai 2010 à 19:14

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Claire Adiceom
Emilien B.
Margaux Cabrol
Chloé Campbell
Clémentine Delhote
Chloé Duvivier
Romain Fondacaro
Julie From
Sophie Généreau
Joséphine Gillet
Julie Jamar
Fatiha Khalis Djerf
Clémentine Koenig
Mélanie Lacroix
Auxane Le Bris
Axelle Lopez de Arias
Anne Malec
Olivier Massis
Joséphine Masson
Régis Maynard
Julia Pflimlin
Rebecca Roffo
Claire Seigneur
Gaspard Thiéblemont
Camille Vassalo

Dimanche 16 mai 2010 à 10:14

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Eh bien, voilà !

On y arrive... dans quatre jours, ce sont les représentations. On en fera trois. Trois, seulement ! Trois, seulement au vu du travail accompli depuis 9 mois. Une belle gestation partagée entre nous, entre les murs de l'amphithéâtre.
Mercredi, générale.
Jeudi à Samedi, représentations.

Maintenant, le  plus dur est fait. On sait où on va ! Désormais, il n'y a plus qu'à laisser faire les choses.
Montez sur le plateau. Respirez-en l'espace, l'atmosphère. Soufflez. Ressentez ce qu'il vous donne. Prenez le temps de laisser monter ce que vous y avez vécu. Ouvrez cette musette, si chère à Régis, pour encore et encore accumuler une expérience riche des autres.

Ne démontrez rien.
N'imitez pas.
Laissez vous gagner par les mots, proposez-leur une voix, un corps qui feront sens.

La beauté du théâtre vient de ce que c'est un lieu de solidarité. Tous autant que vous êtes, entourés de Sophie, de Régis (même s'il n'est pas dans la salle, il vous suit d'un esprit amical), de Julie, et de Fatiha, vous êtes les éléments indispensables d'un magnifique édifice d'humanité vivante. C'est cette implication les uns aux autres qui fait de notre réalisation une tranche de vécu que nous n'oublierons pas. A nous, d'en faire un souvenir inoubliable !

Vous serez beaux sur le plateau. Vous rayonnerez sur ce plateau. Prenez du plaisir. Donnez-en à ceux qui vous regardent.
Et le tour sera joué...

On se retrouve mercredi 19 mai, à partir de 16h30 pour la mise en place définitive.
Olivier Massis.



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Mardi 11 mai 2010 à 8:21

 

Partout dans le monde, le théâtre fait partie des patrimoines nationaux. Il s'inscrit dans l'histoire des sociétés, les mœurs, les traditions. L'île de Bali, en Indonésie, n'est pas une exception : son théâtre se caractérise par une immense richesse en regroupant musique, danse, marionnettes et masques; le théâtre à Bali s'ancre fermement dans la culture de l'île.
Problématique ?

Extraits de spectacles :


 http://www.youtube.com/watch?v=D4C3TJobyhk&feature=related

 http://www.baliauthentique.com/Bali_de_a_a_z_le_topeng_theatre_masque_et_danse.htm

http://www.passion-theatre.org/cgi-bin/pti_lol/spectacle/affiche/fiche.pl?id_planning=8925


 À Bali, la danse est une offrande aux dieux où le danseur devient medium entre le monde humain et le monde divin. Contrairement à d'autres formes scéniques balinaises qui s'inspirent des épopées indiennes du Mahâbhârata et du Râmâyana, le topeng raconte les histoires du Babad, chronique des royaumes indigènes.
Les Topeng sont des spectacles de danses de masques qui commémorent les exploits des guerriers du passé et dont le plus impressionnant est le Djauk (ou jauk). Le Djauk est le solo d’un danseur jouant le rôle d'un démon dont le masque terrifiant est une véritable œuvre d'art. Ses mouvements, rythmés par les gongs, s'immobilisent dès que s'arrête la musique. Ils sont marqués d'un caractère inquiétant et surnaturel par de longs ongles transparents prêts à saisir une proie. L'inspiration de la danse est puisée dans le Ramayana.
Le Rāmāyana qui signifie en sanskrit « le parcours de Râma » est la plus courte des épopées de langue sanskrite composées entre le IIIe siècle av. J.-C. et le IIIe siècle de notre ère. Constitué de sept livres et de 24 000 vers, le Râmâyana est, avec le Mahâbhârata, l'un des écrits fondamentaux de l'hindouisme et de la civilisation indienne. Le Rāmāyana raconte la naissance et l'éducation du prince Rāma qui est le septième avatar du dieu Vishnou, la conquête de Sîtâ et son union avec elle. L'œuvre raconte également l'exil de Rāma, l'enlèvement de Sîtâ, sa délivrance et le retour de Rāma sur le trône.

EDIT :
 
Citations d'Antonin Artaud, Le Théâtre et son Double (« Sur le théâtre balinais »)
 

« En somme, les Balinais réalisent, avec la plus extrême rigueur, l'idée du théâtre pur (où tout, co,ception comme réalisation, ne vaut, n'a d'existence, que par son degrés d'objectivisation sur la scène ».
« Nouveau langage physique à base de signes et non plus de mots »
« Théâtre purement populaire, et non sacré ».
Sur la musique : « Extrêmement appuyée, anonnante et fragile, où l'on semble broyer les métaux les plus précieux, où se déchainent comme à l'état naturel des sources d'eau... »
« Les bruits sont comme l'achèvement naturel des gestes ».

Topeng veut dire Masque en Bahasa indonesia. C'est un théâtre à la fois masqué, chanté, et dansé. Né aux alentours du XVIIème siècle. Les histoires se passent au temps des rois de Bali.
Rituel traditionnellement, aujourd'hui aussi festif. Transmet des enseignement éthiques ou idéologiques, la « morale de l'histoire » est toujours importante. Presqu'improvisé : les acteurs choisissent l'histoire juste avant d'entrer sur scène.

Les MASQUES pleins sont muets :
-le Roi : masque blanc=pureté, unité
-le ministre violent
-le vieux dignitaire
Les demis masques sont parlants : ce sont les valets (traducteurs, narrateurs, metteurs en scène) et le peuple.

Les ACTEURS sont des hommes car il y a peu de références aux femmes dans la littérature dramatique balinaise, et les rôles sont donc en majorité masculins. Cependant il ya une troupe de femmes très connue à Bali, fondée par C. Wistari, artiste italienne.
MUSIQUE : l'orchestre est sur le côté, bien visible.Les plus long Topéng commencent au coucher du soleil et finissent au lever.
 

Le topeng Padjegan : un danseur, seul, il a tous les rôles et change de rôle devant le public (dure 2 heures).
Langage très visuel, facile à comprendre (apprécié des touristes !) -->pour le peuple, tous les gens de culture balinaise.

Clémentine K


 


 

Lundi 3 mai 2010 à 8:11

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Chicago est une comédie musicale très connue pendant cette décennie. Il y a eu un film en 2002 (avec Renée Zellweger, Catherine Zeta-Jones & Richard Gere) et puis plusieurs représentations en "Broadway" comme de cette année par Lunchbox Theatrical Productions.

L'origine de cette musical remonte en 1924 où une journaliste, Maurine Dallas Watkins qui suivait l'histoire judiciaire de Beuleh Annan (que nous connaissons comme Roxie Hart), décide d'écrire de cette histoire en comédie musical.

Roxie Hart est une petite femme blonde dans ses vingtaines qui rêve d'être une star comme Velma Kelly. Toute les deux tue leur amants qui leur trompaient et se retrouvent donc en prison avec la peine de mort. Roxie supplie à son mari de payer le meilleur avocat de la ville, Billy Flynn, qui n'a jamais perdu un procès ou l'accusé était une femme. Velma qui était la star se voit entrain de perdre sa célébrité à cause de Roxie qui a l'aide de Billy, devient la nouvelle star de la presse, journaux et radio. Grâce a son esprit rusé, sa beauté et sait bien faire la comédienne, elle reste la fille la plus célèbre jusqu'au jour de son procès. Sans surprise elle est jugée non coupable, mais soudainement perd l'attention de la presse lorsqu'une nouvelle dame inconnue a commi un meurtre. Roxie est perplexe de ce qui se passe et pourquoi elle perd le centre d'attention, elle est même inconsciente du fait qu'elle a sauté la pendaison.
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Comme j’ai vu le film, il y a quelques années, j'ai mieux compris l'histoire. Entre le film et la musical l'histoire et les scènes étaient très proches. Ce que j'aime du film c'est qu'ils faisaient bien les moments musicaux et avait une mise en scène original (mais bien sûr un film a plus d'avantage pour les effets). Mais par contre je trouvais que le Chicago en Broadway avait une musique beaucoup plus vivante et avait des meilleurs comédiens-danseurs. Exemple: Roxie Hart sur scène était beaucoup plus marrante et "fille fille" que dans le film.

En oubliant le film maintenant, la comédie musical avait de très bons chanteurs de tous les types de voix et une coégraphie belle, dynamique et sensuelle. La mise en scène a quelques similarités que notre représentation en mai (mouvement et jeu en arrière scène) et le décor était intelligent (une échelle sur le côté cour et côté-jardin et l'orchestre se trouvait dans une grande boîte noire avec des escaliers et une sortie qui a servi comme jeu aux acteurs). Les coiffures étaient des années 20-30 (cheveux coiffés en arrière pour homme et coupe "bob" ou avec du volume pour femmes), les costumes étaient "all black" et érotique. Et bien sûr on voit des paillets et lumières un peu partout pour donnés l'effet de "Razzle Dazzle"...

Chicago est sans doute la meilleure comédie musicale que j’ai vue sur scène. Elle est conseillée pour tout le monde à n’importe quel âge.  

Julie J. 

Dimanche 2 mai 2010 à 9:54

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Animal Farm est une pièce de théâtre jouée par la compagnie Singapourienne Wild Rice.

Animal Farm est basé sur le roman de George Orwell qui est une métaphore du pouvoir communiste sous Staline en Russie. C'est l'histoire des animaux d'une ferme qui se révolte contre un fermier injuste pour ensuite prendre pouvoir de la ferme et instauré un régime socialiste soit Animalism. Après avoir complètement pris la ferme et interdit tout homme, la ferme est dirigée par les cochons qui sont les plus intelligents et éloquents.Lorsque l'histoire se déroule, on voit que les cochons se donnent des privilèges pendant que les autres animaux ont des droits limités et des devoirs imposants, ce qui contredit l'idéologie au début de l'histoire. À la fin, les cochons se comporte comme les hommes et la ferme devient une république.

Bien sûr, les animaux étaient joués par des comédiens, mais je trouvais que cela était très bien fait. Comme dans une ferme on trouve plusieurs animaux et qu’il n'y avait que neuf acteurs sur scène, ils changeaient souvent d'animaux très vite et on le voyait grâce au fils conducteur. Un personnage faisait le cheval puis une poule ou un mouton, cochon, âne, chien,... Et bien sûr, comme ils jouaient les animaux, ils ont bien maîtrisé l'espace. 

Bien qu’Animal Farm est plus tôt d'un genre dramatique, la compagnie Wild Rice ne pouvait s'empêchait de mettre quelques effets de comique comme insérer des chansons telles que I gotta feeling de Black Eye Pies or Who let the dogs out? de Baha men; Mettre des parodies telles que le ballet de La Mort du Cygne etc. Mais au lieu de critiquer le pouvoir totalitaire de l'URSS, on trouvait des indices qui critiquaient le régime singapourien grâce aux costumes (vu au tout début de la pièce), a l'actualité ou culture singapourienne.

Pour finir j'ai bien apprécié la pièce. Comme je connaissais le livre que j'ai lu en 4e pour l'Anglais, je n’ai pas eu de problème pour comprendre et ai donc pue concentrer sur la mise en scène, le jeu et le message derrière l'histoire. 

Julie J.

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