theatrelfs

Jeudi 8 décembre 2011 à 11:46

Fondé en 1993, le Singapore Repertory Theatre (SRT) est un des principaux théâtres anglais en Asie. La mission de ce théâtre est d'enrichir, d’engager et distraire les spectateurs en mettant en scène les productions théâtrales de haut calibre. Le SRT est donc connu pour ses collaborations avec les meilleurs acteurs au monde. Le SRT était la première troupe de théâtre Singapourienne à Broadway en 1998 comme étant le Producteur Associé de "Golden Child" ( pièce qui est allé de Singapour à New York et a gagné trois nominations de Tony Award ).
Il met aussi en place des compagnies pour enfants, adolescents et jeunes adultes : The Young Co. et The Little Co., programmes d'introduction au théatre, d'écriture de pièces et d'orientation pour les étudiants qui choisissent chaque année de gagner leur vie avec le théatre. Il se situe au 20 Merbau rd, 239035.

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Il accueille des pièces des quatre coins du monde comme : 

- Godspell (américaine : conçue par john Michael-Tebelak). Elle est dirigée par Tony Petito en 1993.

- A Singapore Carol (singapourienne : écrite par Desmond Sim). Elle est mise en scène par Remesh Panicker et Tony Petito en 1994,

- Nora (suédoise : l'auteur est Ingmar Bergman). Elle est dirigée par Rey Buono en 1996.

Hamlet (anglaise : William Shakespeare). Elle est adaptée et mise en scène par Barry Kyle 1997.

- The Fantasticks (américaine : écrite par Tom Jones). Elle est dirigée par David Galligan en 1997.

- A twist of Fate (singapourienne). Elle est écrite et mise en scène par Steven Dexter et Tony Petito en 1997.

- Art (française : l'auteur est Yasmina Reza). Elle est dirigée par Ivan Heng en 1998.

- Golden Child (chinoise : écrite par David Henry Hwang). Elle est mise en scène par James Lapine en 1998.

- M Butterfly (chinoise : écrite par David Henry Hwang). Elle est dirigée par Tony Petito en 1999.

- Forbidden City, Portrait of an Emperess (chinoise : les auteurs des livres sont Stephen Clark et Dick Lee). Elle est mise en scène par Steven Dexter en 2002.

- Spilt gravy on Rice (malaise : écrite par Jit Murad). Elle est dirigée par Zahim Albakri en 2003.

- An Immaculate Conception (américaine/autrichienne : l'auteur est Carl Djerassi). Elle est mise en scène par Isabella Gregor en 2004.

- The Candlestickmaker and Krishnan’s Diary (indienne : écrite par Jacob Rahan et Justin Lewis). Elle est dirigée par Justin Lewis en 2006.

- The Pickle King (indienne : les auteurs sont Jacob Rahan et Justin Lewis). Elle est mise en scène et par Justin Lewis en 2007.

- Blackbird (écossaise : écrite par David Harrower). Elle est dirigée par Tracie Pang en 2010.

- Richard III (amércaine : William Shakespeare). Elle est mise en scène par Sam Mendes en 2011.
                
 

Opportune & Enzo



Dimanche 12 décembre 2010 à 16:29

LA PUCE A L'OREILLE de Georges Feydeau.

ou A FLEA IN HER EAR

La puce à l'oreille est un vaudeville (genre théâtral comique) qui se base sur de nombreux quiproquos et qui amène l'adultère comme sujet principal.

C'est une pièce particulièrement comique dans de nombreux aspects :

Tout d'abord, le language est très important. De nombreux jeux sur les mots sont insérés dans les dialogues, ainsi que des jeux sur les sonorités. En effet on retrouve des défauts de prononciation avec Camille, qui est incapable de prononcer les voyelles et fait rire le public par son incapacité à se faire comprendre par les autres personnages. On peut également citer les accents avec l'espagnol Carlos Homenidès de Histangua, Poche le portier ou Rugby et son accent allemand qui le rend si particulier malgré son rôle mineur dans la pièce.

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A flea in her ear se base également sur de nombreux quiproquos, le principal étant la confusion qui règne quand on tente de discerner Poche de Victor-Emmanuel, deux personnages qui se ressemblent comme deux gouttes d'eau. Plusieurs fois leurs entourage vont les confondre et des personnages nobles vont embrasser Poche ou botter le postérieur de Victor-Emmanuel. L'élément déclencheur est aussi causé par un quiproquo, c'est à dire les brettelles qui appartiennent non a Victor-Emmanuel mais à Camille.

On retrouve également le comique de situation lorsque Poche et Victor-Emmanuel sont confondus ou quand Histangua s'énerve contre les autres personnages alors que la plupart n'y sont pour rien.
Un important comique de personnages est présent tout le long de la représentation. Camille se distingue avec son défaut de prononciation, Poche avec son côté naïf, son problème d'alcoolisme qui le rend décontracté par rapport à la situation ou masochiste quand il se prend des coups. On retrouve aussi Tournel avec son côté prétentieux et charmeur (alors que le public sait qu'il n'a aucune raison de l'être), sa fausse modestie quand il refuse presque le rendez-vous galant qu'on lui propose. Histangua est notable avec son pathétisme lorsqu'il parle à sa femme et son énervement excessif et ridicule face aux autres personnages.



Cette pièce m'a beaucoup plu et j'ai été très impressionné par la manière dont les costumes rendent de l'état d'esprit et du caractère des personnages. Les femmes nobles seront habillées de robes (Lucienne Histangua en rouge pour le côté espagnol et Raymonde Chandebise en blanc pour le charme enfantin). En contraste chez la femme de chambre Antoinnette qui porte des vêtments sobres la distinguant des autres. Tournel s'habille classe pour la séduction mais pas trop sombre pour éviter de ressembler à Victor-Emmanuel qui semble ne vivre que pour son travail. Poche se distingue également de Victor-Emmanuel avec son apparence sale.


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J'ai été également très impressionné par le travail d'acteur concernant Poche et Victor-Emmanuel. L'acteur doit en permanence changer d'attitude, de language et savoir qui il est à chaque entrée en scène. Ce travail a attiré mon attention car j'ai trouvé que l'acteur nous faisait bien ressentir ce contraste.

L'utilisation de l'espace et le timing dans l'hôtel a aussi attiré mon attention: les personnages défilent un à un ou par groupe de deux pendant presque dix minutes, changeant constamment de pièces. Cependant à aucun moment on ne repère une anomalie dans le timing, comme un personnage qui en voit un autre alors qu'il n'aurai pas dû. Cette scène m'a beaucoup amusé et intéressé.

Finalement j'ai trouvé la pièce très intéressante par son côté comique et le travail de mise en scène, mais aussi car la pièce française prend place en Angleterre et j'ai trouvé amusant de la voir dans l'environnement qui colle.

 PS: désolé si il y a qq confusions, cet article est à l'origine une analyse à rendre en Francais donc techniquement le lecteur a vu la pièce :S

Emilien de Londres ;)

 

 

 

 

 

Mercredi 22 septembre 2010 à 12:04

STOMP

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         Stomp n'est pas une pièce de théâtre, mais un spectacle de percussions diverses. Cependant la mise en scène est très importante dans cette représentation. Je pense que beaucoup d'entre vous ont déjà vu un de leurs spectacles car ils sont très connus.

        L'histoire semble dénuée d'intrigue: les acteurs du spectacle apparaissent comme de simple percussionnistes. Et pourtant chaque personnage prend son importance et se voit attribuer un rôle ; cela aide le spectateur à se fabriquer lui-même une histoire. On retrouve le ''leader'', la jeune rebelle, le vieillard, le balèze et l'imbécile rejeté. Cette mise en place des personnages se fait petit à petit car les jeux d'acteurs ne sont pas exagérés comme au théâtre, mais elle rajoute un effet comique au spectacle.

       On ressent également un fort travail d'utilisation de l'espace et d'écoute du public et des autres acteurs: les acteurs sont constamment en déplacement et doivent être attentifs aux mouvements des personnages et aux rires du public.

       Il est aisé de deviner le grand travail de coordination et le rythme des acteurs; comme au théâtre chaque acteur se retrouve à un moment ou un autre face au reste des personnages et doit suivre le rythme ou le lancer.

      Ce spectacle m'a plu car même s'il n'est pas théâtral, j'ai ressenti l'importance du jeu de scène tout le long de la représentation.

Si vs voulez jeter un coup d' oeil à ce qu'ils font :     http://www.youtube.com/watch?v=n-_mUAhzhkg&feature=related

Emilien :) bonjour à tous de Londres ^^
 

Lundi 31 mai 2010 à 10:25

LE JOUR DE L'ITALIENNE

Création collective de la compagnie Eulalie sous la direction de Sophie Lecarpentier

Le Jour De L' Italienne est une pièce très particulière car elle met en scène les nombreuses et fatiguantes répétitions que tout acteur de théâtre connait bien. Malgré la difficulté de cette tâche, le spectacle surprend puisque grâce au jeu impressionant de ses acteurs et aux effets de son et de lumière, la troupe parvient à nous faire réellement croire que les répétitions durent excessivement longtemps.

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La pièce en-elle même est intéressante car elle nous montre ce que le spectateur ne voit souvent pas lorsqu'il regarde un spectacle, c'est a dire les répétitions (les coulisses aussi mais la on ne parle pas de ça ^^). Le spectateur n'ayant jamais fait de théâtre découvre la difficulté de la mise en scène et les théâtreux retrouveront des éléments sûrement déjà vécus. Le comique ressort surtout dans cet aspect là, car les bonnes (ou mauvaises) expériences des répétitions ressortiront dans la pièce.

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On appelle ce genre de mise en scène un ''backstage'', arrière-scène en français mais bien sûr c'est moins classe. Cette technique a été une véritable découverte pour moi, et en tant qu'acteur j'ai apprécié qu'on se souci du travail des répétitions. On pourrait penser qu'il n'y a aucune histoire, mais pourtant les acteurs nous tiennent en haleine de bout en bout et de petites histoires se mettent en place de tous les côtés. On apprend a connaitre les personnages et peu a peu on s'identifie a l'un d'eux... et on (re)découvre le monde des répétitions. Mon seul conseil, c'est d'aller voir la pièce et de juger par vous-même, il y a très peu de chances d 'être déçu.

Emilien B

Jeudi 8 avril 2010 à 10:23

 LE CHŒUR AU THĖATRE GREC


            Le mot chœur vient du grec ' khoros ', qui veut dire danse.
 
            Au théâtre grec, le chœur était placé sur l’orchestra, un cercle de terre battue qui séparait la scène des spectateurs. À cet endroit était aussi placé les danseurs, les musiciens, les chanteurs et un autel de sacrifice. Ce chœur composé de quinze hommes appelés choreutes exécutait des chants au son d’un instrument (cithare ou pendant l’époque classique, hautbois).
 
            Les choreutes, contrairement aux acteurs, étaient à visages nus. Le chœur était dirigé par un chef qu'on appelle coryphée; ce dernier guidait les choreutes et dialoguait parfois avec les personnages de la pièce.
 
            Contrairement aux chanteurs qui ne faisaient qu’accompagner les musiciens par des chants, les choreutes ajoutaient à leurs chants des évolutions chorégraphiques. La danse théâtrale consistait en une marche rythmée avec gesticulations et des attitudes corporelles fortes (exagération des mouvements et des attitudes). Cette dernière était choisie par l’auteur de la pièce lui-même. Les danses s’exécutaient avec tout le corps sauf les pieds. Le chorège est un riche citoyen qui recrute et équipe les chœurs.
 
            Les choreutes présentent le contexte et résume les situations pour aider le public à suivre les évènements, font des commentaires sur les thèmes principaux de la pièce et montrent comment un public idéal est supposé réagir à la représentation. Souvent, le chœur reprenait même les personnages de la pièce. Le chœur s’exprime généralement par le chant, mais aussi parfois en langage parlé.
 
            Le chœur intervenait principalement en tragédie, mais aussi dans les comédies ou dans les drames satiriques. Dans les drames, les choreutes ne faisaient que commenter l'action et exprimer le sentiment des spectateurs. Les chœurs tragiques sont composés de douze puis quinze choreutes, et les chœurs comiques de vingt-quatre.
 
            Aussi, pour passer d’un acte à un autre, les Grecs utilisent le chœur plutôt que des rideaux. Pendant chaque interlude, le chœur et les musiciens offraient aux spectateurs des chorégraphies chantantes.
 
            Les chœurs ont peu à peu disparu à partir du IVeme siècle, à cause du perfectionnement de la musique qui exigeait le recours de professionnels. Cette disparition a sûrement contribué à celle de la tragédie, qui ne nous a transmis aucune œuvre complète depuis Euripide.
 
 
 
Emilien B.
 

 


 

Jeudi 11 février 2010 à 10:11

 

LE THĖATRE GRECO-ROMAIN
 
 
 
Quels sont les types de pièce du théâtre à l’époque greco-romaine ?
 
 
A l’époque gréco-romaine, le théâtre était un des seuls moyens de divertissement et nombreuses étaient les pièces qui y étaient jouées. Tout le monde pouvait s’y rendre : hommes, femmes, enfants, esclaves. Tandis que l’Etat appréciait le théâtre car il faisait régner l’ordre en ne montrant que des pièces jouées en faveur de l’Etat, les citoyens et non-citoyens qui venaient au théâtre l’appréciait pour la diversité des thèmes de ce dernier. Quels sont les principaux types de pièce du théâtre de cette époque ?
Pour le public, le plus important était avant tout une mise en scène somptueuse et même quelquefois extravagante ou fantastique, pendant que le texte était un atout secondaire a la pièce. Les types de pièces préférées des romains à cette époque étaient :
 
·         L'atellane, une courte farce, improvisée par des acteurs portant un masque et incarnant des personnages de convention et des êtres monstrueux comme des ogres. Empruntés à la vie quotidienne, les thèmes étaient très simples. Les pièces étaient essentiellement caricaturale, l'atellane séduisait par son caractère familier et se servait de l’obscénité pour faire passer des messages aux spectateurs.
 
·         Le mime était un spectacle dedanse qui mettait en scène des thèmes légers ou même quelquefois grossiers. C’était le seul type de pièce ou des femmes étaient acceptées en tant qu’actrices et elles jouaient souvent des rôles de prostituées. Le mime, contrairement à aujourd’hui, ne désignait pas une pièce sans paroles, mais plutôt une représentation dramatique dans laquelle les acteurs jouaient pieds nus et sans masques des scènes quotidiennes ou romanesques, dites en prose. L'essentiel reposait cependant sur la gesticulation, la danse, sur tout ce qui s'adressait aux sens plutôt qu'à l'intelligence.
 
          La pantomime, spectacle typiquement romain, était un ballet à sujet mythologique, souvent tragique. Elle est l’ancêtre du mime où un acteur-danseur unique appelé le pantomimus mimait une histoire dans un spectacle sans paroles. Il jouait à lui seul tous les personnages et un costume de soie et un masque coloré. De forme allongée, les masques tragiques représentaient des visages emprunts d’émotion et de violence. Les masques comiques reproduisaient fidèlement les traits du visage humain et visaient surtout à amuser.

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