theatrelfs

Dimanche 20 février 2011 à 14:25

C  L  O  S  E  R
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" LOVE IS A BATTLEFIELD "

                                                                  - Pat Benatar


R  E  P  R  E  S  E  N  T  A  T  I  O  N :
Closer est une production de PANGDEMONiUM!. La mise en scene est par Tracie Pang. Elle a couremment lieu, jusqu'au 6 Mars 2011, au DBS Arts Center (Home of SRT) de Singapour. Pour plus d'information sur la vente de tickets, vous pouvez aller sur le site de SISTIC SINGAPORE.
Avec: 
ALICE  - Cynthia Lee MacQuarrie
ANNA - Tan Kheng Hua
DAN - Keagen Kang
LARRY - Adrian Pang

I  N  T  R  I  G  U  E  :
L'intrigue de Closer tourne autour de deux couples, Alice (une danseuse dans une boîte de nuit) et Dan (un écrivain), ainsi que Larry (un docteur) et Anna (une photographe). Ces quatre personnages partagent une connexion, quelque fois indésirables, car ils se rencontrent toujours à des événements, si bien qu’ Anna et Dan finissent par tomber amoureux, trompant ainsi Larry et Alice, qui décident de se venger en tombant dans les bras l’un de l’autres. Jalousie, trahison, séparations, pardons, cette pièce explore toutes les facettes de l’amour, une émotion qu’on peut juger, après cette pièce, difficile a cerner.

C  R  I  T  I  Q  U  E  S :
La pièce fut très similaire au film, que j'avais vu auparavant. Je trouve que les dialogues sont bien écrits, avec des répliques vives, qui sont coquettes mais tout de même intelligentes. Malgré l'intrigue mélancolique d'amours trahis ou perdus il y a des moments qui nous font rire ou sourire, ce qui apporte un bon équilibre a la pièce. Le décor était très simple et bien utilisé, cependant on pouvait voir tout ce qui se passait sur scène lors des moments de transition, quelque fois les acteurs restaient au milieux a nous regarder, ou alors il se promenaient et interagissaient avec les gens qui changeaient le décor ou les autres acteurs... Je pense que cela pouvait potentiellement représenter le temps qui passe, mais je n'en suis pas tout a fait sur, peut être auriez-vous votre propre avis sur la signification de ces changements?

J’étais déçue de ne pas avoir vue Emma Yong dans le rôle d’Anna. En effet, il était marqué sur des brochures qu’elle jouerait dans la pièce, mais suite a un trouble de la sante, elle a dut se retirer. Suite à sa performance dans « BlackBird » j’avais hâte de voir comment elle s’y prendrait pour incarner le personnage qu’est Anna. Cependant, je trouve que sa remplaçante, Tan Kheng Hua s’est bien débrouillée.

Une autre chose qui m’a déçue fut Alice, ou plutôt dirais-je l’actrice qui l’incarne, Cynthia Lee MacQuarrie. Je ne pense pas que le rôle d’Alice soit très difficile à jouer, elle est jeune, pleine d’énergie, comme toute personne qui vit ses vingtaines. Pourtant, je n’ai pas du tout aimer le jeu de Cynthia… je l’ai trouvée très énervante, sa voix très gnangnan, ne changeant jamais de ton, quelle que soit son émotion. Peut-être était-ce fait exprès, car le personnage d’Alice est défini comme ca ? Je ne sais pas, ce que je sais est que a par sa dance du poteau, je n’ai pas aimé sa performance.

Autrement la pièce est très bien, tout y est fluide (pas de problèmes de compréhension), on remarque bien la connexion qui existe entre les personnages. Peut être un peu longue et répétitive vers les dernières scènes (« choisissez avec qui vous voulez finir à la fin ! »), mais cela pourrait être parce que je suis encore trop « jeune » pour comprendre ces « histoires d’adultes ». En tout cas, je sais que je m’impatientais à ces indécisions, qui me faisaient penser  des amourettes d’adolescents.

En résume, malgré mes critiques, une pièce à ne pas rater ! Car par-dessus tout cela, je l’ai quand même appréciée J


Camille Bou

Dimanche 13 février 2011 à 9:56

 Le Jour de  l'italienne est une pièce du Stage Club
 
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Cette pièce touchante nous montre la mise en scène de l'Epreuve de Marivaux par une troupe d'amateurs. On voit cette troupe évoluer jusqu'à la générale. Au départ on peut croire que la pièce aura un style un peu lourd avec un humour pas très fin. On a peur de la caricature.  Mais au fur et à mesure les personnages deviennent plus attachants. On retrouve des aspects de répétition de toutes troupes de théâtre, comme les échauffements du corps pour libérer la colonne d'air ou les propositions qui doivent ensuite être atténuées et qui caractérisent le personnage. Parce qu'on connaît ce que c'est de répéter un pièce et de la voir évoluer, on peut prendre part au spectacle. Les différents monologues dans lesquels les acteurs expliquent à quoi correspond leur rôle, comment ils voient leur personnage, sont une bonne idée de mise en scène. On voit aussi la notion du sous-texte, lorsque Sabrine qui joue Mme Argante, une concierge, s'imagine être le personnage principale de l'histoire ne voulant que le bonheur de sa fille. 
On apprécie d'entend le texte de Marivaux. Les personnages s'interrogent sur ce texte, sur la lutte des classes sociales.
Cette pièce légère peut donner envie au spectateur de s'intéresser au théâtre.
Rachel Testard
 

Mercredi 9 février 2011 à 15:13

“Nothing is fixed. Nothing is permanent.”

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                As If To Nothing est un spectacle de danse contemporaine monté par la compagnie d’Hong-Kong, City Contemporary Dance Company (CCDC), dont le chorégraphe se nomme Sang Jijia. Ce spectacle a été monté pour le Chinese Festival des Arts 2011, le Huayi Festival. Quatorze danseurs formaient le spectacle qui durait une heure.
As If To Nothing cherche à montrer l’impermanence des souvenirs : tout ce qui s’est déjà passé ne laisse pas toujours de traces et ce qui continue n’est pas toujours où on veut aller. Le temps peut détruire beaucoup de choses, surtout nos souvenirs, qui s’effacent petit à petit dans l’inertie…
 
 
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                La danse contemporaine regroupe la danse classique et la danse moderne tout en ajoutant des mouvements de contemporain. Cette unique représentation était chorégraphiée sur de la musique intense, spéciale et électronique. On y retrouva quelques crescendos de musique à certains moments qui faisaient augmenter l’attente du spectateur. Des bruitages de sons et des bruits électroniques accompagnaient la musique et les paroles des danseurs au début et à la fin du spectacle.
 
                Les projections d’écran qui étaient présentes durant le spectacle rendaient celui-ci très intéressant et vivant. Les effets spéciaux utilisés sur ces écrans, comme les répétitions des images, la déformation de celles-ci et l’effet miroir, apportaient un petit peu plus d’intrigue chez le public. De plus, tout se passait autour des deux décors mobiles : les danseurs s’appuyaient dessus et s’en servaient pour leurs mouvements durant presque tout le spectacle et les murs servaient d’écran pour les projections. Tout le reste de la scène demeurait couvert de tissu blanc, avec un grand écran dans le fond. Le décor, bien que simple, donnait la possibilité aux danseurs de faire de nombreux mouvements. De plus, leurs costumes de couleurs froides se marinaient parfaitement avec le blanc de ce décor. Les éclairages donnaient aussi des tableaux intéressants.
 
                Enfin, les mouvements de danse restaient extrêmement impressionnants. Les danseurs avaient un contrôle parfait de leur corps. Ils jouaient avec lui en quelques sortes…en se baissant, se relevant, en tombant par terre, en se roulant sur le sol, en sautant, en portant les autres, en s’emmêlant avec le corps d’autres danseurs… Les quatorze danseurs possédaient également une souplesse impressionnante. Ils restaient tous synchronisés durant leurs mouvements, que ce soit avec les autres danseurs comme avec la musique. De plus, certains moments de complète immobilité donnaient des tableaux magnifiques, qui étaient ensuite suivis d’une succession de mouvements. Pour finir, on pouvait observer très facilement les fils directeurs des danseurs.
 
                Pour conclure, As If To Nothing était un spectacle surprenant et génial que personne n’aurait dû rater ! J’ai beaucoup aimé l’atmosphère créé grâce à la musique et les danseurs demeuraient tout simplement sensationnels.
Si vous avez raté la représentation, vous pouvez aller jeter un coup d’œil sur la vidéo de leur site : http://www.huayifestival.com/2011/as_if_to_nothing.html
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Julie JOUSSE.

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