theatrelfs

Samedi 27 novembre 2010 à 2:03


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Chaque année la compagnie de théâtre Wild Rice fait une pièce de théâtre sur un compte connu par tous. Cette fois le fameux compte de Charles Perrault, Cendrillon, est choisi. Cinderel-lah !  est donc l’histoire de Cendrillon qui se déroule dans Singapour actuel. C’était le troisième spectacle de Wild Rice que j’ai vu et bien apprécier. 

Cindy est une jeune fille belle qui vit dans un HDB avec sa méchante belle mère et ses deux demi-sœur affreuses : Trésor et Précieuse. Celles-ci lui traitent comme maid singapourienne. Un jour ou un riche couple qui sont propriétaire d’un restaurant de crabes organise un bal pour que leur seul fils, Prince, trouve une femme a marié. La rumeur s’étant a toutes les filles de Singapour.La méchante belle mère apprend ceci et souhaite que sa soit lune de ses eux filles qui l'épouse. Cindy souhaite aussi venir au bal, mais la mère est contre. Le soir du bal, elle promis à Cindy la permission d’aller seulement si elle parvient à nettoyer toute la maison, ce qui est impossible. Mais grâce a sa Fairy God Makcik et l’aide de son ami, elle arrive au bal et est bien sure attire l’attention de Prince. Mais lorsque qu’elle dépasse son couvre-feu, elle s’enfuit de la fête sans laisser son identité à Prince. Ce dernier est déterminé a retrouvé son âme sœur. À la fin, Cindy parvient de pousser contre les complots de sa belle mère et prouve qu’elle est la fille que Prince cherchait et désirait tellement.  

La mise en scène et le jeu des acteurs ne m’avaient pas surpris et je connaissais bien l’histoire de Cendrillon que je n’aime point mais Wild Rice parvient toujours a tourné l’histoire avec des blagues, des farces et inséré de la culture générale ou locaux pour me faire rire.


Julie JAMAR

Mercredi 24 novembre 2010 à 16:08

Matéï Visniec


Matéï Visniec est l'auteur de Le mot progrès dans la bouche de ma mère sonnait terriblement faux, l'une des pièces qui nous a intéressé avant le choix final du découpage du texte.


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Petit rappel pour ceux qui peut-être ne l'ont pas encore lu: la pièce aborde le thème de la guerre, notre fil directeur cette année, sous l'angle de ses conséquences une fois même terminée. La pièce traite du retour dans leur village de parents dont le fils est mort, tué durant une guerre civile, dans un pays de l'Europe de l'est. Son corps est introuvable, disparu, et le fantôme du fils revient aider ses parents à lui donner une tombe. Toute la pièce est axée sur cette quête de la dépouille car la souffrance des parents comme celle du fantôme du fils ne peut s'effacer que par une sépulture où chacun pourra faire son deuil. Au-delà ce cette recherche lugubre, la pièce de Visniec est beaucoup moins sombre qu'elle n'en a l'air: vivre sur une terre d'où les fantômes victimes des guerres prétendantes sortent et se mêlent aux vivants est une expérience souvent comique qui crée des situations décalées et absurde, écrite dans un style très particulier propre a Visniec, la pièce fait réfléchir sur la bêtise humaine qu'est la guerre tout en gardant une touche d'humour.


Né en 1956 dans la Roumanie communiste, Matéï Visniec découvre dès son adolescence un espace de liberté dans la littérature et l'écriture. Jeune encore, il lit Kafka, Dostoïevski, Camus, Beckett, Ionesco... Emprunté d'un grand intérêt pour des mouvements tels que le dadaïsme, le théâtre de l'absurde, le théâtre réaliste anglo-saxon, il rejette le réalisme soviétique qui l'entoure et étudie la philosophie à Bucarest.

Visniec est très actif dans les années 80 en Roumanie, partie prenante d'une génération qui bouleverse le visage littéraire du pays, il croit en une puissance du théâtre et en sa capacité à combattre efficacement le totalitarisme en dénonçant la manipulation de la société par ce qu'il appelle ''les grandes idées''.

Jusqu'à 1987 Visniec publie de nombreux poèmes qui lui valent une reconnaissance mitigée, ces pièces de théâtre sont quant à elles interdites à la représentation. Sa ''carrière internationale'' débute en 87, lorsqu'il est devient auteur interdit dans son propre pays et s'exile en France où il obtient l'asile politique. Dès lors il devient journaliste pour la BBC puis plus tard pour Radio France Internationale où il est chroniqueur dans le domaine des pays de l'est.

 En 91 sa pièce Les chevaux à la fenêtre connait un grand succès en France et marque la découverte de Visniec par les compagnies théâtrales française qui vont alors mettre en scène nombre de ses œuvres. Reconnues au Festival d'Avignon, ses pièces sont parmi les plus jouées avec une quarantaine de représentations depuis 92. Matéï Visniec se fait connaître en France.

Ce n'est qu'en 90, abandon du communisme pour une démocratie à l'occidentale en Roumanie, que son pays d'origine lui rendra hommage, devenu l'auteur vivant le plus joué là-bas, Visniec garde un profond attachement pour ses racines qui lui apportent son inspiration.

 Quelques pièces qu'il a écrit en français:


        Trois nuits avec Madox

        Les partitions frauduleuses

        L'homme poubelle

        Les chevaux à la fenêtre

        L'histoire du communisme racontée aux malades mentaux

        Petit boulot pour un vieux clown

        Le roi, le rat, et le fou du roi

 
                                                                                                                                 Camille Vassallo
 
 
 

 






Samedi 20 novembre 2010 à 17:13


The water coolers est une troupe de 5 comédiens New yorkais accompagnes d'un pianiste présent sur scène. Ils racontent a travers des chansons leurs quotidiens au travail. En passant par les voyages d'affaires en économie aux numéros verts moqueur pour lesquels il faut attendre "three weekends". Il ne de passe pas une minute sans un brin de comique. D'ailleurs des le début, la pièce s'ouvre sur un acteur dans le public qui refuse d'eteindre son téléphone. C'est alors toute une moquerie sur les annonces comme quoi les téléphones doivent être éteins durant le spectacle.
Le spectacle se deroule en un nombre impressionant de scenettes, je dirais plus de 20 qui durents le temps d'une chanson et de quelques dialogues.

Le décors est très simple: trois chaises, une table et un téléphone. De plus, un piano a queue imposant est aussi présent. Un objet très original était un écran en fond de scène sur lequel apparaissait des paroles ou des statistiques. De mon avis personnel, j'ai trouve ca inutile mais cela ne m'a pas gener plus qu'autre chose vu qu'il avait pas un interet imposant.
Le thème présent étant les dures journée de travail, chacun peut se reconnaitre dans une scène. Le comique est alors très facile a comprendre et les rires fusent de tous les coins de la salle.

Leurs chansons sont accompagnée de danses simples mais néanmoins très actives qui vivifient la pièce.
Ce que j'ai beaucoup apprécier sont les moment d'interactions avec le public. En effet toute une scène est basée sur un "teams building", ou deux spectateurs sont montes sur scène. Malgré cette pratique qui couvre toujours un risque car le spectateur peut "gâcher" la scène, les deux nominés étaient très enjoués et on fait beaucoup rire.

Les acteurs avaient des voix portantes mais ils avaient des micros et je trouve que ca casse la voix et donne une fausse impression. Neanmoins, les chansons etaient sympathiques et souvent bien humouristiques.

En conclusion sur cette piece, allez la voir si vous le pouvais encore ! Elle permet de passer une bonne soiree le sourire au levre ! Je l'ai beaucoup aimee, probablement car c'etait tres comique mais aussi qu'elle est tres prenante. On se lie au acteurs et lorsque c'est fini, on en redemande.

Anne Malec

Samedi 20 novembre 2010 à 5:10

JOURNEY TO NOWHERE

Quel drôle de spectacle !

Rendez-vous au Lasalle College of Arts, le vendredi 19 Novembre 2010 à 20 heures. Prospectus intriguant qui nous révèle deux personnages de la pièce : un homme singe et un homme cochon. A quoi s'attendre ? A une revisite du Livre de la Jungle sur un ton comique ? A une critique de la société par l'absurdité des animaux ? " God knows ! "

Une pièce mise en scène par Oliver Chong et interprétée par les élèves du Lasalle College (Level 3 Acting Programme), ainsi que ceux du Technical Theatre Programme et du Theatre + Preformance Programme. Sur scène, sept acteurs, pour 19 personnages.

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Cette pièce, Journey to Nowhere, basée sur le roman épique du même nom, de Wu Cheng'en, et écrit au 16ème siècle, relate les aventures et exploits du Roi Magique Monkey qui, après avoir semé le chaos au paradis, est punis et emprisonné par
Dieu. Pour se racheter, Monkey doit guider le moine Bouddihste Tripitaka à travers une étrange quête : rejoindre son Père, Dieu, à l'ouest du paradis. Aidés d'un autre compagnon trouvé en chemin, Pigsy, les trois protagonistes nous font partager leur odyssée à travers un monde peuplé de "monstres" et de lapins ivres de vengeance. Ces lapins d'ailleurs, créatures d'apparence inoffensives, cherchent à venger la mort de leur fils, contraire aux volontés de Dieu (ce bébé lapin ayant un coeur noir, ce qui est mal), par la mort du fils de Dieu, Tripitaka.

Une histoire complexe reposant sur les thèmes de la vengeance, de la violence et de la soumission, encadrée d'un décor intéressant, mais quelque peu inutile, explicitée par des acteurs passionnés et doués, cette pièce aura suscité tous les regards et confrontée divers retours. Un côté loufoque omniprésent peut atteindre différemment le public, qui peut trouver cela très intéressant, original et contemporain, ou alors maladroit, redondant et ennuyeux, voire insupportable. Pour ce qui est de mon avis, ce côté loufoque ne m'a pas perturbé ni même dérangé. J'ai trouvé que ça donnait un sens à la pièce et une originalité propre. En effet, je vous pose la question. Sans ce côté burlesque, la pièce se serait-elle pas plus ennuyeuse ? C'est le comique qui donne une personnalité à l'histoire, et qui permet aussi, par des images plutôt explicites, de transmettre un message : Dieu veut-il réellement la paix sur Terre ? Je ne porte aucun jugement religieux, mais cela était la problématique de la soirée ! Dans la pièce, Dieu veut rétablir la paix en envoyant son Fils sur Terre, mais fait naître chez les lapins, "les monstres" une haine incontrôlable.

Finalement, ce spectacle ne m'a pas déplu, au contraire. Au delà de l'aspect esthétique, malgré l'absurdité des costumes parfois ou l'histoire en elle-même, il faut comprendre le message, qui donne tout l'intérêt à cette pièce.
 
" Everyone should have a chance to be King. Now, it's my turn "

Fabiola A.

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