NO REGRETS a tribute to EDITH PIAF
Pour célébrer son cinquième anniversaire, Sing’theatre a décidé de produire a nouveau No Regrets, a Tribute to Edith Piaf , suite au succès rencontré par ce spectacle en 2007 et les excellentes critiques
Nathalie Ribette, qui a également dirigé et produit A Singaporean in Paris, a choisi les meilleurs talents pour rendre hommage à Edith Piaf: Hossan Leong, le narrateur, accompagne Denise Tan, Robin Goh, Angela Scundi and Hilde Holme, et presente les chansons de Piaf, chantées en français et anglais.
Je me suis rendue a la représentation du vendredi 6 mai. Etant une fervente admiratrice d'Edith Piaf, je m'attendais, en me rendant au spectacle, a une représentation de qualité. Je n'ai pas été décue. Je fermais les yeux et me retrouvais dans les rues de Paris, dans lesquelles on peut entendre les chansons de CD d'Edith Piaf passés en boucle, qui s'échappent de quelques bistrot environnants... Un petit retour aux sources ne fait pas de mal!
J'ai donc trouvé que la salle était adaptée au spectacle: ni trop grande ni trop petite. Les voix des chanteurs portaient bien dans toute la piece.
Des le début du spectacle, Hossan Leong a installe une complicité entre le public et les chanteurs, ce qui a crée une atmosphere assez chaleureuse. L'interprétation de “La Vie en Rose” des les premires minutes du spectable nous permet de nous mettre dans le bain.
Les chanteurs étaient talentueux: les chansons d'Edith Piaf ont été tres bien interprété.
Bien qu'a quelques reprises, le texte francais n'était pas forcement compréhensible, les voix des chanteurs qui portaient dans toute la petite salle ont permis d'effacer ces petits points négatifs. Personnellement j'ai trouvé que Robin Goh avait une tres belle voix, et articulait tres bien le texte, ce qui m'a permis de comprendre toutes les paroles des chansons qu'il interpretait. Les trois chanteuses ont également été étonnantes.
Cependant, ce qui m'a laisse sans voix a été l'intervention de la jeune fille Jeanne Ghanem. Agée a peine de douze ans, cette petite a fait vibrer le public: elle a une voix exceptionnelle!
De plus, les accompagnements musicaux (le piano, le violoncelle, et le...synthétiseur?) on été tres bien choisis.
Enfin, j'ai aussi beaucoup apprécié les petites interventions et touches d'humour du narrateur Hossan Leong qui résumaient tres bien la vie d'Edith Piaf en détails et qui étaient donc tres intéressantes.
Comme vous l'avez donc compris: j'ai beaucoup apprecié ce spectacle, et je le recommande!
Anais Vassallo
J’avais assisté au premier spectacle, celui de 2007, qui m’avais lui aussi beaucoup plu, mais je ne peux m’empêcher de le comparer à celui de cette année : il m’a semblé qu’il y avait plus de rythme, on était vraiment entrainé !
C’est vrai que le texte français était parfois un peu mastiqué mais je tiens absolument à dire que c’est la langue qui a la réputation d’être la plus difficile à chanter (sons nasaux,…). Pour un chanteur étranger, se risquer avec notre chère langue est donc un exercice difficile. Sachant cela, j’ai donc été agréablement surprise par certaines prestations, en particulier celle d’Angela Scundi (je pense bien que c’était elle) qui interprétait « la foule » : c’est une chanson assez rapide et son articulation était très claire. Sur cette chanson, j’ai aussi trouvé son jeu (si on peut parler de jeu en chant…) très juste et touchant. J’étais désolée que la foule lui ait arraché son amant !
Je suis aussi parfaitement d’accord avec toi au sujet de Jeanne Ghanem ! Comme tu le dis, sa voix laisse sans voix ☺. Je ne m’attendais pas à une voix si grave de la part d’une si jeune fille ! Hossan Leong citais d’ailleurs Arletty : « Cette voix grave dans un si petit corps… ». Jeanne m’a donc semblée parfait pour cette apparition sur scène. On a l’impression d’assister à un film sur Edith Piaf, avec un retour en arrière sur sa vie d’enfant. Effet très réussit !
Pendant le spectacle j’ai pris le temps de noter l’enthousiasme de la pianiste-chef d’orchestre (comment s’appelle-t-elle ?). Une sacrée énergie que je tiens à faire remarquer !
Enfin, la petite « surprise » finale m’a beaucoup amusée. Après l’affichage du portait d’Edith Piaf, lorsque l’enregistrement de sa voix a retenti, je me suis d’abord demandée qui chantait. Pendant une fraction de seconde, j’en ensuite cru qu’il s’agissait du fantôme de Piaf qui revenais, mais ça, c’est mon côté hollywoodien… Clin d’œil vraiment sympathique !
Je réemprunte donc les mots d’Anaïs en vous recommandant sincèrement ce spectacle ! Il me semble qu’il se joue encore le week-end prochain (profitez des quatre jours pour aller le voir ! ;) )