theatrelfs
Dimanche 29 novembre 2009 à 15:19
Jeudi 26 novembre 2009 à 14:24
Sofaman
Sofaman est une pièce écrite par le Singapourien Haresh Sharma. Elle a été mise en scène par deux metteurs en scène : le Singapourien : Alvin Tan et la Russe Tatiana Frovola. Cette collaboration entre Singapouriens et Russes s’entend jusque dans la pièce et ses personnages. De plus trois des six acteurs étaient russes.
Sofaman est une succession de tableaux qui évoquent les thèmes forts de la vie comme l’amour ou l’handicap. La pièce est également une critique de la société de consommation.
Les thèmes présents dans la pièce sont l’amour, l’amitié, le lieu d’habitation, la surdité, la maternité, la religion et la réflexion à la fin d’une vie.
L’amour est partagé entre une Singapourienne et un expatrié russe. Toute leur histoire nous est présentée : depuis leur rencontre jusqu'à leur séparation. Lors de leur rencontre, ils sont très proches et leur amour et bonheur sont mis en avant. Quelques années après leur mariage, la Singapourienne veut découvrir le pays d’origine de son mari. Ce dernier refuse et menace de la quitter si elle part de Singapour. Elle ignore ses menaces et part s’installer en Russie où elle comble sa solitude par un engagement religieux.
Une amitié se crée entre une Singapourienne sourde et une Russe qui subit une fausse couche. La surdité de la Singapourienne n’est pas totale mais peu de mots sont compréhensibles. Ensemble, elles partagent leurs malheurs qui sont aussi grand pour l’une que pour l’autre. Lorsque la sourde tombe enceinte, elle décide de donner son bébé à son amie.
Le handicap physique est présenté par un homme âgé, assit sur un fauteuil roulant. Incapable de faire quoi-que-ce-soit, il compte sur son fils pour l’aider à se soigner et se nourrir. Mourant, il raconte des passages de sa vie qui l’on rendu heureux. A la fin de la pièce, il meurt et son fils se libère de ce devoir qu’il avait envers son père.
Dans Sofaman, on retrouve des critiques importantes de la société de consommation. Tout d’abord, la dépendance électronique est fortement critiquée. Nous le remarquons lorsque l’homme mourant joue à la PSP lorsque son fils le nourrit ou lorsque le Russe fait une déclaration d’amour a sa femme au téléphone. Ensuite, le shopping est une des critiques de Sofaman. Au début de la pièce tous les malheurs de la vie sont comblés par le shopping. Plus les personnages avancent dans la pièce, plus ils se détachent de ce besoin de faire du shopping. Leurs malheurs sont alors comblés par la religion, un enfant ou un rêve de liberté. Pour finir, la pièce est une critique du fast-food. Tous les personnages commandent par Internet ou téléphone leurs déjeuners qui arrivent dans des sacs plastiques. La critique de ce système de fast-food est très claire lorsque l’on voit ce que sort du sac plastique.
Le décor et les costumes étaient tres simples. Sur scène, on voyait quatre comptoirs derrière lesquels on y trouvait un personnage. L’homme mourant et son fils se trouvaient sur une estrade placée au fond de la scène. L’homme et son fils étaient habillés en blanc et les quatre autres personnages étaient en noir. Les accessoires étaient peu nombreux. Ils étaient pour la plupart des objets électroniques.
Dans Sofaman, un jeu de camera est présent. Dans toute la salle du théâtre se trouvaient de nombreuses cameras placées à des angles différents. De temps en temps, une camera filmait l’acteur qui parlait et cette image était projetée sur l’écran au fond de la scène. Ce dernier était place juste devant l’homme et son fils. '
Auxane Le Bris
Jeudi 26 novembre 2009 à 4:13
Tout le monde partira de 10/20, et aura la possibilité de gagner des points (non d'en perdre).
Au regard d'un trimestre qui est passé très vite, durant lequel nous avons beaucoup picoré, rarement approfondi, vous verrez que les critères sont essentiellement sur l'investissement (montré et/ou perçu) lors des séances de théorie, comme de pratique.
1. Ponctualité / présence (sur 1.5 pt) : 0 - 0.5 - 1 - 1.5
Il s'agit de faire en sorte que le groupe soit toujours homogène, ensemble de façon à ce que notre travail puisse s'élaborer dans la continuité.
2. Implication / dynamique au sein du groupe (sur 3 pts) : 0 - 1 - 2 - 3
Il s'agit d'évaluation la façon dont vous faites participer le groupe de votre présence, de vos interventions, de vos propositions, de vos commentaires ; cela concerne surtout la vie du groupe en-dehors du plateau technique.
3. Travaux rendus (sur 1,5 pt) : 0 - 0.5 - 1 - 1.5
Il s'agit de voir si vous avez fait votre compte-rendu de séance, des compte-rendu de spectacles, des fiches metteurs en scène, auteurs, des présentations de spectacles qui ont lieu actuellement en France ou ailleurs.
Deux sites : www.theatre-contemporain.net et www.franceinter.fr/studiotheatre (podcast de l'émission de Laure Adler).
4. Ateliers de pratique (sur 4 pts) : 0 - 1 - 2 - 3 - 4
Il s'agit de voir comment vous vous êtes investis, les initiatives dont vous avez fait preuve, votre réactivité aux consignes données, votre volonté d'aboutir.
On se retrouve très vite pour la poursuite de notre travail.
Olivier Massis.
Mardi 24 novembre 2009 à 3:51
Michel Azama est un écrivain français ne en 1947, mais aussi un dramaturge, comédien et anciennement directeur de la revue « Les cahiers de Prospero ». Il a fait des études de lettres modernes et de philosophie avant de se lancer dans l’écriture. Il est l’auteur de nombreuses œuvres comme Croisades (1989), Iphigénie ou le péché des dieux (1991), Aztèques (1991), et une anthologie du théâtre, certaines de ses œuvres ont été traduites en plus d’une douzaine de langues et il traduis lui-même ses textes en espagnol.
Lundi 23 novembre 2009 à 10:47
Nous nous sommes ensuite rendus à l’Amphithéâtre, où nous nous sommes divisés en deux : Julia, Chloé et moi pour travailler le début de notre première scène, et le reste du groupe pour faire une italienne. Notre exercice était le même que celui des Slaves et Romain la semaine dernière : ne pas parler, et s’arrêter de bouger dès que Julia, la Voix, commentait, tout en improvisant sur le début de notre scène. Nous devions montrer une attraction envers l’autre, et à la fois une répulsion. À la fin nous nous sommes rendu compte que :
-L’« arc éléctrique » du regard est extrêmement important !
-Il est difficile de ne pas s’enfermer en oubliant l’autre
-Il faut toujours être en réaction (même si ne rien faire en attendant de voire ce que va faire l’autre parait tentant)
Je ne sais pas comment s’est passé l’italienne mais j’espère que tout le monde savait bien son texte.
Ensuite, nous avons mis en place la scène de la photo. Cette partie là m’a plus car c’est la première fois qu’on faisait une scène tous ensemble. Dans cette scène, Henri doit essayer de convaincre tout le monde (sauf les slaves) de faire une photo ; les slaves, eux, veulent à tout prix être sur la photo. C’était très désordonné au début, mais finalement ça rendait plutôt bien !
Avant la fin, on a eu l’occasion pour la plupart de montrer et d’essayer nos costumes…Quand soudain il fut 6 heures et demi et le cours de Théâtre fut fini.
Clémentine K
Dimanche 22 novembre 2009 à 15:02
Étant donné que cette année, nous montons une pièce de Jean-Yves Picq et qu’en ce qui me concerne – mais je pense que c’est la même chose pour les autres – je ne sais rien sur son compte, j’ai décidé d’écrire un article le présentant. Je tiens quand même à préciser que c’est dur de trouver des informations sur lui, par là je veux dire autre chose que sa commune de naissance (Mulhouse, personne ne sait ou c’est).
Jean-Yves Picq est un dramaturge et metteur en scène français né en 1947, à Mulhouse donc. Il est l’auteur de près de trente pièces de théâtre, jouées un peu partout dans le monde : États-Unis, Afrique, Japon, Espagne, Royaume-Uni, Danemark, Pays-Bas, Danemark. Parallèlement, il a écrit des livrets sur l’art lyrique et sur la danse, livrets dont il fait régulièrement des lectures publiques.
Il faut savoir que Jean Yves Picq a eut un parcours peu banal. Après avoir passé un doctorat de Lettres, il monte sa propre compagnie théâtrale, le Théâtre de la Balance, dans les années 1970. Pendant ce temps-là, il rencontre un fidèle allié, Roger Planchon directeur du TNP (Théâtre National Populaire) de Villeurbanne, ayant succédé à, entre autres, Jean Vilar et Patrice Chéreau. Seulement, quelques années plus tard, en 1981 précisément, il décide de tout abandonner et après une courte formation, il devient ébéniste. Je n’irai pas jusqu’à dire que ce changement subit de carrière révèle la très forte volonté d’écriture de J.Y. Picq, comme le soutient le site, mais il est vrai que ça donne un aperçu de sa force de caractère. D’ailleurs, toutes les biographies s’accordent sur un point : Jean-Yves Picq est un homme « très en verve ».
Il a travaillé, tout au long de sa carrière, au Théâtre du Vieux Givors, aux Ateliers, à l'Attroupement, aux Trois-Huit et à l'Équipe de Création théâtrale de Chantal Morel. Nombre de ses pièces ont vu le jour grâce à des bourses, et certaines ont été écrites grâce au soutien du Ministère de la Culture – ironie du sort, c’est de ce ministère dont il fera par la suite le blâme.
A travers ses œuvres, Jean Yves Picq essaie de faire passer des messages. Explicitement, parce qu’il pense que le théâtre est la pour ca, aussi : transmettre, faire partager un avis. Dans une interview accordée en janvier 1996 au site Archives 1996, il explique la raison de l’écriture du Conte de la neige noire (1995) : c’est d’après lui un rappel nécessaire de l’état désespérant du monde, un monde dont l’économie va mal, dont la jeunesse va mal. Tout cela explique pourquoi il alloue au théâtre une place importante. D’après lui, le travail de l’auteur, du metteur en scène, des comédiens et du spectateur ont une place équivalente dans la représentation : les uns créent une « matière », et les autres, en réaction, une « émotion ». C’est grâce à ce processus que le théâtre est toujours d’actualité : il provoque des interrogations, des débats chez les spectateurs. Pour Jean-Yves Picq, c’est tant mieux.
En outre, Jean-Yves Picq refuse d’admettre une chose : que le théâtre contemporain n’existe qu’à travers la lecture, l’analyse et la réadaptation d’œuvres des siècles passés. Selon lui, cette affirmation équivaut à considérer que le théâtre, de nos jours, n’a plus rien à offrir. Encore faut-il avoir assez d’imagination et d’inspiration pour prouver le contraire. Toutefois J.Y. Picq ne se laisse pas décourager, et s’interroge activement sur la place et le rôle du théâtre dans la société. Par ailleurs, il promeut le théâtre contemporain grâce a de nombreuses lectures, dans l’Hexagone comme a l’étranger, notamment en Afrique ; et surtout, surtout, il lutte contre l’ « académisation » du théâtre, un processus qui selon lui pourrait porter un coup fatal a la création artistique et théâtrale. Comme il le dénonce – enfin, dénonçait, car cela fait bientôt dix ans – dans une note sur le théâtre et la mondialisation, les institutions culturelles, en plongeant dans un « gentil train-train », font du théâtre un « acte vain ». C’est pourquoi un retour vers le théâtre, - et par là il faut comprendre théâtre qui n’a aucune fin lucrative ni commerciale, mais dont le premier objectif serait de soulever un vrai « débat » - s’impose.
Son combat, pour sauver le théâtre de cette paralysie qui le frappe depuis quelques années, n’est pas sans rappeler celui du personnage principal d’État des lieux (1992), Henry, qui, malgré un contexte différent, mène un combat pour sauver le Tiers Monde. Ce désespoir face à l’état inquiétant du monde également dans Partition (1985). J.Y. Picq y relate l’histoire d’un journaliste traumatisé par toutes les horreurs dont il a été le colporteur qui s’enferme dans le mutisme. Comme quoi, J.Y. Picq a des sujets qui lui tiennent à cœur.
« Il ne manque pourtant pas de livres, d’articles, de réflexions, de cris d’alarmes, d’enquêtes, de témoignages de la part de gens courageux, lucides, instruits et déterminés pour oser affronter de face nos viandards du monde, nos charognards de la Planète, nos Maîtres assassins. Par contre, il manque singulièrement un théâtre. » Jean-Yves Picq
« Si j’étais un personnage de théâtre ? Peut-être Prospero dans La Tempête. » Jean-Yves Picq
Vendredi 13 novembre 2009 à 3:11
On a fait une italienne du texte, qui n'était pas sus de tous, on est donc partie à l'amphithéâtre pour le travailler ; pendant que les couples de slaves travaillaient leur entrée et leurs gestuelles ( tout ça sans un bruit, ni un mot : c'était un travail de silence, savoir
que l'on peut faire beaucoup sans les paroles, mais en exprimant ce que l'on veut faire passer au spectateur par la forme ). Les couples de Slaves était accompagné de la voix, qui est jouée par Julia : elle devait parler et annoncer ce qu'ils faisaient.
Pendant ce temps les autres travaillaient leurs textes par petit groupe. " Il faut savoir le dire dix fois d'affilés, sans se tromper, à la virgule près. Connaître son texte c'est pouvoir le dire en marchant, en faisant la vaiselle, sous la douche, allonger, debout, en chantant ; tout ça sans un accros .. "
O.Massis. On l'a donc dis et redis et répété avec les gens avec qui on devait le dire. Mais à la fin, on trouvait un peu le temps long ..
C'est alors que Mr. Massis appella Romain pour qu'il travaille son entré sur scène. cette fois-ci ont étaient tous concernés parce qu'il fallait l'aider. Comment montrer qu'on est en colère, ( encore sans paroles et sans bruits ). se poser des questions : que fait-on lorsque l'on est énervé ?! essayer de trouver .. qu'est ce qui est mieux : la colère blanche ( impassible et froid, cependant remplis de haine ) ou la colère rouge ( qui monte petit à petit, pour finir par littéralement exloser ) [ élèves de Term, j'en appelle à vous cours de philo .. je me suis trompée ?! ]. Donc cette semaine lorsque vous vous énerverez, pensez bien dans quel état vous êtes, pour aider et suggérer.
Puis le cours c'est terminé.
Claire G`
Dimanche 8 novembre 2009 à 12:31
Durant la première heure, nous avons travaillé individuellement notre texte d'Etat des lieux. C'est juste après que Michel Azama nous a rejoint.
Nous avons tout d'abord parlé de la pièce Iphigénie ou le péché des Dieux qu'il a lui-même écrit en 1989 et que nous avons joué l'an dernier. Après avoir regardé un montage photo de la pièce, Michel Azama nous a posé quelques questions pour connaître le verdict des spectateurs et bien entendu, celui des acteurs. Romain, Clémentine, Claire S, Claire G, Margaux et moi étions les seuls restants de l'année dernière. Globalement, nous avons tous répondu à peu près la même chose : un début très difficile à l'approche du texte assez complexe, aux différents rôles du choeur car chacun pensait avoir un "petit rôle sans importance", le terme "tragédie" qui nous effrayait beaucoup, la peur de la réaction du public et enfin, la bonne performance des représentations qui était très incertaine ; cependant, une vision très évolutive au fil du temps : nous avons appris à bien comprendre et interpréter le texte, à bien "former" nos personnages, à y prendre goût sans se plaindre du "petit rôle" puisque l'on s'est vite rendu compte de la grande importance du choeur, et enfin, au fil de l'année, de plus en plus de confiance en soi. C'était ensuite aux des spectateurs de commenter cette pièce : un mauvais présentiment à la vue du décor et du langage très soutenu, mais la plupart affirme s'être fait "prendre par l'histoire", et au final, avoir un exellent point de vue sur la pièce :)
PAS FINIIIIII !!!
C'était ensuite à notre tour de lui poser des questions. Le sujet était sur le théâtre en général mais il a très vite bifurqué sur sa vie personnelle : de quoi s'inspire-t-il pour écrire ? A-t-il déjà été déçu de certaines représentations de ses pièces ? etc. etc...
Et c'est enfin que nous avons eu droit à un grand privilège : l'écouter lire quelques extraits de sa nouvelle pièce qu'il n'a même pas enocre publié : Dissonance.
Mélanie