Comme chaque jeudi, nous attendions M. Massis au CDI lorsque celui vint nous apprendre que l’heure de théorie est annulée jusqu'à nouvel ordre. Au grand bonheur des deux tiers d’entre nous, nous avons donc passé trois heures a l’amphithéâtre.
Premièrement tous ensemble, nous avons travaillé sur l’acceptation du touché et du regard des autres. En paires nous nous sommes de plus en plus rapprochés l’un de l’autre : poignée de main, mains sur les hanches ou sur la nuque ce qui a suscité des fous rires chez certains. Mais le pire restait à venir : caresses dans les cheveux et dans le dos ou encore massage des épaules. Les exercices basés sur le regard consistaient à une confrontation entre deux personnes. Nous devions alors montrer ou la joie de se rencontrer ou une haine profonde.
Ensuite, Mamie (Margaux) et Marion (Auxane) ont travaillé sur le plateau l’une de leur scène avec M. Massis pendant que les slaves retravaillés leurs entrées avec Sophie. Le reste de la troupe était divisé en petits groupes de travail de mise en scène et (toujours et encore) d’apprentissage des textes.
Conclusion de la scéance : encore du boulot sur l’acceptation du regard d’après M. Massis et rendez vous a l’amphitheatre des 3h30 jusqu'à nouvel ordre.
A Jeudi prochain !
Par Anne
Quant aux heures qui seront toutes consacrées à la pratique, cela ne signifie pas que vous deviez abandonner toute recherche pour la théorie. Un conseil, échangez à ce propos, vérifiez où vous en êtes, parce qu'on reprendra comme si aucune heure n'avait été consacrée à autre chose que de la théorie. De plus, on organise un peu différemment parce que nous devrons être capables de montrer quelque chose à Régis Maynard quand il viendra en février... et ce stage, c'est demain !
Enfin, les mini ateliers que l'on organise doivent nous permettre de gagner du temps. On compte donc sur votre capacité à fonctionner en autonomie, à proposer des idées. C'est un travail où tout le monde doit donner de sa personne, prendre des initiatives. La moindre inertie et c'est tout le groupe qui en pâtit...
Ne l'oubliez pas, le théâtre est un lieu de solidarité ! Et c'est ce qui en fait une si belle aventure !