theatrelfs

Jeudi 8 décembre 2011 à 12:05

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Glen Goei, né le 22 décembre 1962, est un comédien jouant autant sur la scène singapourienne qu’international depuis les 20 les dernières années. Sa carrière commença avec un Olivier Award, une récompense anglaise de théâtre, pour son interprétation du premier rôle de M Butterfly. S’ensuit ses multiples récompenses pour la direction artistique de la compagnie Mu-Lan Arts dont les productions furent acclamées tout autant à Londres qu’à Singapour.  Il s’impose une fois de plus avec le film Forever Fever, dont il est le directeur, producteur et script ; film qui fut la première réalisation singapourienne à avoir un succès commercial  international.

Le travail de Glen Goei à Singapour a largement contribué au développement culturel du pays. En 1994, le premier ministre Goh Chok Tong lui remet le National Youth Award pour ses travaux artistiques. Il fut le directeur créatif du National Day Parade pendant trois ans et réalisa de nombreux clips de musique et des publicités. Au niveau international, il représenta son pays, en tant que directeur créatif, au Pavillon de Singapour durant l’exposition universelle du Japon (2005), pour la cérémonie d’ouverture de l’Art House de Singapour (2004) et la cérémonie d’ouverture du Comité International  Olympic en 2006.

En parallèle de son rôle de représentant de l’art singapourien, il se démarque par sa contribution au théâtre, principalement comme Directeur Artistique Associé dans la fameuse compagnie théâtrale W!ld. Ses productions incluent des succès tel que BOEING BOEING, THE MAGIC FUNDOSHI, BLITHE SPIRIT et ses interprétations dans THE IMPORTANCE OF BEING EARNEST, Dream Academy, THE REVENGE OF THE DIM SUM DOLLIES, THE HISTORY OF SINGAPORE et THE LITTLE SHOP OF HORRORS.

En 2009, il signe un retour dans le cinéma avec THE BLUE MANSION, un film mettant en scène la crème des comédiens Singapouriens et Malais.

 

Eliott Renaud

Jeudi 8 décembre 2011 à 11:59

Sing Theatre:


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The DBS Theatre où la compagnie Sing Theatre a l’habitude de se représenter

"Since moving here in 1998, I have been observing how Singapore is establishing itself as a global city of the arts"
Nathalie Ribette

 

Sing Theatre est une compagnie professionnelle à but non lucratif. Elle a été fondée en 2003 par l’actrice, productrice, réalisatrice Nathalie Ribette.  La compagnie a été fondée dans le but de créer un métissage entre la culture singapourienne et française et de faire découvrir au public singapourien les différents acteurs français mais surtout d’apporter une nouvelle audience au théâtre singapourien. Comme son nom l’indique Sing Theatre produit exclusivement des comédies musicales françaises jouées par des acteurs singapouriens, c’est la première compagnie à avoir développé ce concept.

 

"Sing'theatre promises an exciting exchange between cultures and this augurs well for Singapore's diverse arts scene".
Ivan Heng

La naissance de Sing Theatre arrive avec :”No Regrets, A tribute to Edith Piaf”, pièce en l’honneur de la Môme. Pièce qui a eu beaucoup de succès.

Spectacle Produit :-No Regrets
                                 - Jacques Brel
                                 - Members Only  
                                 - A Singaporean In Paris

       Commentaires des spectateurs:

Un singapourien à Paris:

What a lovely way to spend an afternoon—by the streets of Paris and in a tiny little cabaret, complete with a dash of Singaporean wit and accent.
                Cassandra - Youth.sg
A Singaporean in Paris » is a true success for everyone
Olivier Massis

 Members Only:

Members Only made for an enjoyable evening out. Funny, intimate and poignant at the same time, it pondered on the soul-destroying possibilities of the male ego.
            Tara Tan, the Straits Times

Jacques Brel is alive and well in Paris:
   
"Brel-liant show to remember a genius".
Christopher Lim – Business Times


No Regrets...a tribute to Edith Piaf :

Simply "BRAVO" to all the team for bringing to live so much joy, energy and emotion!...Pure magic!
Patrick Font

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Nathalie Ribette

Auxane Delage et Yohan Erligmann

 

Jeudi 8 décembre 2011 à 11:46

Fondé en 1993, le Singapore Repertory Theatre (SRT) est un des principaux théâtres anglais en Asie. La mission de ce théâtre est d'enrichir, d’engager et distraire les spectateurs en mettant en scène les productions théâtrales de haut calibre. Le SRT est donc connu pour ses collaborations avec les meilleurs acteurs au monde. Le SRT était la première troupe de théâtre Singapourienne à Broadway en 1998 comme étant le Producteur Associé de "Golden Child" ( pièce qui est allé de Singapour à New York et a gagné trois nominations de Tony Award ).
Il met aussi en place des compagnies pour enfants, adolescents et jeunes adultes : The Young Co. et The Little Co., programmes d'introduction au théatre, d'écriture de pièces et d'orientation pour les étudiants qui choisissent chaque année de gagner leur vie avec le théatre. Il se situe au 20 Merbau rd, 239035.

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Il accueille des pièces des quatre coins du monde comme : 

- Godspell (américaine : conçue par john Michael-Tebelak). Elle est dirigée par Tony Petito en 1993.

- A Singapore Carol (singapourienne : écrite par Desmond Sim). Elle est mise en scène par Remesh Panicker et Tony Petito en 1994,

- Nora (suédoise : l'auteur est Ingmar Bergman). Elle est dirigée par Rey Buono en 1996.

Hamlet (anglaise : William Shakespeare). Elle est adaptée et mise en scène par Barry Kyle 1997.

- The Fantasticks (américaine : écrite par Tom Jones). Elle est dirigée par David Galligan en 1997.

- A twist of Fate (singapourienne). Elle est écrite et mise en scène par Steven Dexter et Tony Petito en 1997.

- Art (française : l'auteur est Yasmina Reza). Elle est dirigée par Ivan Heng en 1998.

- Golden Child (chinoise : écrite par David Henry Hwang). Elle est mise en scène par James Lapine en 1998.

- M Butterfly (chinoise : écrite par David Henry Hwang). Elle est dirigée par Tony Petito en 1999.

- Forbidden City, Portrait of an Emperess (chinoise : les auteurs des livres sont Stephen Clark et Dick Lee). Elle est mise en scène par Steven Dexter en 2002.

- Spilt gravy on Rice (malaise : écrite par Jit Murad). Elle est dirigée par Zahim Albakri en 2003.

- An Immaculate Conception (américaine/autrichienne : l'auteur est Carl Djerassi). Elle est mise en scène par Isabella Gregor en 2004.

- The Candlestickmaker and Krishnan’s Diary (indienne : écrite par Jacob Rahan et Justin Lewis). Elle est dirigée par Justin Lewis en 2006.

- The Pickle King (indienne : les auteurs sont Jacob Rahan et Justin Lewis). Elle est mise en scène et par Justin Lewis en 2007.

- Blackbird (écossaise : écrite par David Harrower). Elle est dirigée par Tracie Pang en 2010.

- Richard III (amércaine : William Shakespeare). Elle est mise en scène par Sam Mendes en 2011.
                
 

Opportune & Enzo



Jeudi 8 décembre 2011 à 11:25

TEATER EKAMATRA

Histoire :

Teater Ekamatra est une compagnie théâtrale à but non lucratif fondée en 1988. Elle se situe à Telok Ayer Performing Arts Centre.
Celle-ci se consacre à la création de pièces qui reflètent la société contemporaine Singapourienne.

Teater Ekamatra donne un rôle important à l'art de différentes cultures dans le but de divertir, d'éduquer et de faire réfléchir son public;
Cette compagnie est reconnue pour ses pièces Malaises, cependant elle n'oblige pas les metteurs en scène à se produire en langue Malaise.



Zizi Azah Abdul Majid :
Directrice artistique


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Fonctions : Auteur de pièces et metteur en scène

Diplômes : Philosophie et sociologie à NUS

Productions : "
Charged" et "Nadirah" en Anglais et Malais

Prix : "Best Script, Best Actress and Best Sound Design"

Créations : "Fatimah and Her Magic Socks" (livre pour enfant)

Ses pièces sont connues pour être inattendues avec des décors surprenants. En contre partie, elle met en scène des pièces sur la politique sociale comme sur les classes sociales à Singapour ou encore sur le conflit Palestine-Israël...
 
 
Diane & Marie

Dimanche 13 novembre 2011 à 10:52

Nous avons d’abord fait des recherches sur le blog, où il y a de nombreuses informations déjà à propos des metteurs en scène, ou des spectacles etc. On a obtenu pour l’instant (liste à compléter) :

 

Liste de spectacles, de théâtre uniquement, vus précédemment :

-       Inhabitants

-       Macbeth

-       Closer

-       Le jour de l’italienne

-       Carmen

-       Entre Nous

-       Model Citizen

-       Cinderel-lah !

-       The water coolers

-       Journey to nowhere

-       Confusion

-       Blackbird

-       Someday, Samsara

-       11 and 12

-       Animal Farm

-       The Tempest

-       To kill a mockingbird

-       8 femmes

-       L’Avare

-       Beauty and the Beast

-       Sofaman

-       The Hossan Leong Show

-       No regrets

 

Liste de spectacles, de théâtre uniquement, vus ou à voir cette année :

-       Richard III

-       Gemuk girl

-       Dealer’s choice

 

Compagnies/personnes (metteurs en scène ou acteurs)/théâtre trouvés sur le blog :

-› A REGARDER DANS LE BLOG DU THEATRE

- Pangdemonium

- Sing’theatre

- Alliance Française de Singapour

- Singapore Lyric Opera Ochestra

- Lasalle College of Arts

- DBS Arts Center

- The Arts House

- Goh Choo San

- Tracie Pang

- Adrian Pang



Anaïs et moi voudrions s’occuper du théâtre « à l’occidentale », c’est-à-dire du théâtre français, anglais ou américain. Mais nous n’avons pas encore vraiment commencé quoi que ce soit.

 

Julie

Dimanche 13 novembre 2011 à 2:54

“REDEMPTION IS ABOUT SOMEONE WANTING TO CHANGE.”

 

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e Ruban est une production de danse, réalisée par la compagnie française Lexintown, dont le but est de divertir des cérémonies et des galas d’organisations culturelles et charitables, avec des spectacles de danse classique. Elle s’est déroulée le matin du samedi 12 novembre 2011, à l’Alliance Française de Singapour. La production était divisée en deux parties : dans un premier temps, nous avons eu le droit à assister à un solo et à un duo ; puis nous avons ensuite regarder la production filmographique du spectacle Le Ruban lui-même.

 

 

L

e solo était tiré d’un ballet classique, appelé Don Quixote, chorégraphié originalement par Marius Petipa, dont l’extrait choisi se trouve à l’acte III. C’était de la danse pure classique, contrairement au duo... Effectivement, le duo, dansé par Jonathan Guillarme et Elsa Raymond (tous deux ayant fait leur formation à Lyon) demeurait, lui, un duo plutôt contemporain. Même si Elsa Raymond était sur pointes, les mouvements, eux, faisaient bien partie de la danse contemporaine. Leur contrôle restait parfait pendant toute la représentation, avec de nombreux portés, sauts, mouvements lents, mais souvent en contact avec l’autre. C’était comme s’ils ne formaient qu’une seule personne parfois. Je trouve que leurs sentiments se dégageaient bien lorsqu’ils dansaient. Ce qui était intéressant aussi, c’était de pouvoir les rencontrer après la représentation et de leur poser des questions ! (en tout cas, moi j’en ai profité !)

 
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L

a seconde partie du spectacle était filmographique : il s’agissait en effet du ‘making of’ de la production Le Ruban, chorégraphié par Grégory Gaillard. Avant de devenir chorégraphe, Gaillard était tout d’abord un danseur (et l’est toujours d’ailleurs ! il sera même dans le corps de ballet de Giselle en janvier !) qui a dansé avec les plus grands chorégraphes jamais connus (tels que Balanchine, Noureev ou encore Béjart), et avec une des meilleures compagnies de danse mondialement réputée : l’Opera de Paris. Gaillard a travaillé en collaboration avec la directrice filmographie Bérangère Prévost pour réaliser ce film. Le Ruban dure environ 1h00 et inclus uniquement quatre danseurs – Julia Bailet (interprétant Lisa), Jean Sébastien Colau (Anton), Xavier Juyon (officier de police) et Mikael Champs (officier de police). L’histoire est basée sur les principes de l’amour et sur le pardon. En effet, le synopsis du spectacle Le Ruban est l’histoire d’Anton, fou amoureux de sa femme Lisa mais qui va tomber dans une addiction pour la drogue... Cela va le mener en prison, et va créer des problèmes dans le couple, puisqu’à présent, Lisa ne fait plus confiance à Anton, et ne comprend pas comment il a pu lui faire ca. Lorsqu’il est incarcéré, il va tout d’abord refuser de manger et de boire, et tomber petit à petit dans une dépression. Mais lorsqu’il essaie de changer sa force interne, Anton va se faire aider de deux officiers de police, afin de regagner sa force et son courage ; ce qui va le pousser à écrire une lettre à sa femme, lui disant qu’il regrettait ses actes et qu’il voudrait se faire pardonner. C’est ce que Lisa décide de faire : pardonner son mari afin de lui rendre sa force et donc sa raison de vivre. Avec cette lettre, Anton va aussi joindre un ruban (d’où le nom du spectacle), que Lisa va porter jusqu’à son retour. Ils sont de nouveaux ensembles à la fin de la représentation. Le film est divisé en huit scènes ; toutes plus impressionnantes les unes que les autres. Les danseurs paraissent en permanence extrêmement légers, et ils donnent aussi souvent l’impression que les mouvements qu’ils réalisent sont simples (mais ce n’est pas le cas malheureusement...). J’ai beaucoup aimé ce film, mais c’est vrai que j’aurais quand même préféré le voir en direct je pense. Je trouve également que les éclairages et la musique se mariaient bien avec la danse classique ; et que les sentiments des danseurs se faisaient très bien ressentir. Pour moi, c’était une excellente matinée et j’en garde de bons souvenirs ! Merci Monsieur d’ailleurs de nous y avoir emmenés !

 

Pour plus d’informations, vous pouvez contacter la compagnie par e-mail : martine.coiquaud@lexintown.com ou par téléphone, au 9081 0712.

 

 

 

FORGIVENESS IS A TESTIMONY OF TRUE LOVE.

 

Julie JOUSSE

Jeudi 20 octobre 2011 à 13:26

 Alfian Sa'at
(18 Juillet 1977)
 
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Alfian Sa'at est un dramaturge et poète singapourien d'origine chinoise et malaise.

1994 : Première pièce de théâtre : Fighting
1998 : Premier receuil de poésie : One fierce hour 
1999 : Premier livre de nouvelles : Corridor

2001 : - prix du "National Arts Concil-Singapore Press Holdings Golden Point"  en poésie
           - prix du "National Art Council's Young Artist" en littérature
           - prix du "Singapore Literature Commendation"
           - prix du "Malay Language Council Commendation"
 
Il écrit des pièces en anglais (21 pièces) et  en  malais (12 pièces) ce qui suscite l'intérêt d'un plus grand public. Il travaille depuis longtemps en auteur pour les companies singapourienne : "The necessary stage", "Wild Rice" et " Action Theatre" ainsi que pour une companie malaise à singapour : "Teater Ekamatra". Alfian a aussi joué dans quelques unes de ces pièces telles que The Corrected Poems of Minah Jambu and Mengapa Isa.
C'est un auteur international, en effet, ses pièces ont été jouées en Europe : à Londres, Zurich, Berlin et Stockholm.

Ces pièces les plus récentes faisaient parti du Festival de Théâtre à Singapour cet été.


Nadirah

Metteur en scène : Zizi Azah Abdul Majid
Comédiens : Hatta Said, Neo Swee Lin, Shida Mahadi, Siti Khalijah Zainal et Tony Quek
Prix : "Best Original Script", "Best suporting actress" (Neo Swee Lin), "Best actress nomination" (Siti Khalijah) et "The Straits Times Life Theatre"

Cooling of the day

 

 


Metteurs en scène : Ivan Heng & Jo Kukathas
Comédiens : Jo Kukathas, Najib Soiman, Neo Swee Lin, Rodney Oliveiro, Peter Sau et Tan Kheng Hua


"Writer Alfian Sa'at is the voice that will not let you forget... A skillful marriage of political and personal concerns... Landmarks hits perfect pitch."

The Straits Time Life



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Marie & Diane
 

Dimanche 16 octobre 2011 à 15:53

“I think Sylvie is exceptional and she works incredibly hard. She is a great person to work with; she will do something again and again. […] She is every bit the equal of Billy and Michael in strength and power, and she is absolutely fearless.” 
– Maliphant
 
 
C
haque année, Singapour présente un festival de danse. Le Da:ns Festival de 2011 se déroule du 7 au 16 octobre. Le spectacle 6000 miles away, with Sylvie Guillem  est une représentation de danse contemporaine, divisée en trois scène différentes, toutes trois mises en scène par trois chorégraphes différents. La première scène, Rearray, a été chorégraphiée par William Forsythe, sur une musique de David Morrow avec les deux danseurs Sylvie Guillem et Nicolas Le Riche. La seconde, 27’52”, a été chorégraphiée par Jiří Kylián, sur une musique de Dirk Haubrich réalisée par les danseurs Aurélie Cayla et Kenta Kojiri. Enfin, la dernière danse, Bye, a été chorégraphiée par Mats Ek, sur une musique de Beethoven (Piano sonata Op. 111, Arietta) et est dansée par Sylvie Guillem seule. Ce spectacle d’1h20 s’est déroulé le 15 et 16 octobre au théâtre de l’Esplanade, production de Sadler’s Wells London et de Sylvie Guillem.
 
 
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L
a danse contemporaine regroupe des mouvements de danse classique et de danse moderne, mélangés ensemble. Cela n’a donc sans doute pas posé de problème pour Sylvie Guillem, puisque celle-ci était avant une danseuse étoile classique très renommée, qui a dansé avec l’Opera de Paris et la compagnie de Royal Ballet de Londres, avant de se consacrer à la danse contemporaine il y a 2 ans seulement. Les mouvements contemporains sont durs à maîtriser, mais Sylvie Guillem et les autres danseurs en avaient la maîtrise parfaite dans 6000 miles away. Rares sont les danseurs qui ont un contrôle de leurs mouvements si précis ; et rares sont les danseurs de l’âge de Sylvie Guillem, car elle a tout de même 46 ans... Qu’ils soient au sol, dans les airs ou juste debout, les danseurs exécutaient leurs mouvements toujours en synchronisation et avec le même contrôle impressionnant.
 
L
a musique était, personnellement, très agaçante dans le premier duo... Elle a été désagréable pendant toute la danse, de mon point de vue. En revanche, j’ai beaucoup aimé la seconde musique, qui incluait des paroles dans plusieurs langues, telles que le français, l’anglais et l’allemand si ma mémoire est bonne ! Dans le solo de Sylvie Guillem, la musique de Beethoven se mariait parfaitement avec la danse, donc je pense que c’était un excellent choix d’accompagnement musical. Les décors restaient plutôt simples tout au long du spectacle. En effet, dans la première scène, il n’y avait aucun décor, juste les deux danseurs sur la scène. Dans le deuxième extrait, un drap blanc recouvrait le sol, et les rideaux avaient été retirés. Enfin, dans le solo de Sylvie Guillem, un écran était présent au centre du fond de la scène. Cet écran reste pour moi une très bonne idée, car il a permis un effet comique à certains moments (en tout cas, c’est ainsi que je l’ai perçu !) mais également car il a été utilisé à bon escient. Au début de la scène, lorsque le rideau se lève, on voit juste l’écran, ce qui est légèrement intriguant ; puis apparait Sylvie Guillem, qui joue avec l’écran avant de vraiment commencer son solo. C’était très réussi.
Les éclairages avaient aussi une place très importante dans ce spectacle. Ils accentuaient effectivement l’ambiance du spectacle et le rendaient plus intéressant.
 
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P
ersonnellement, 6000 miles away était un spectacle à ne pas rater, car il demeurait hallucinant à voir. Un des meilleurs spectacles de danse contemporaine que j’ai jamais vu ! Il vous scotchait à votre siège pendant la durée totale, et ne vous ennuyait pas une seule seconde. Je trouve aussi qu’il pouvait être de bon usage pour les théâtreux, puisqu’on arrivait vraiment à observer les fils directeurs des danseurs, dans les trois scènes de danse. C’était tout simplement impressionnant.
 
Si vous voulez plus d’informations sur Sylvie Guillem, ces prochains spectacles, regarder des vidéos, des photos, voici son site internet qui est plein de couleurs et très bien fait, avec l’accompagnement de différentes musiques : http://www.sylvieguillem.com/
 
 
« Even as a young dancer, my way of approaching dance was not their way, » dit Sylvie Guillem au journal The Daily Telegraph.
 

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Julie JOUSSE

 

Dimanche 9 octobre 2011 à 16:15

 


‘’Dealer Choice’’ est la 3eme production de la compagnie ‘’Pangdemonenuim’’ , dirigée par Tracie Adrian Pang a qui l’ on doit ‘’Full Monty’’, une comedie musicale très drôle sur le chomage et la nessecite de gagner l’ argent  ainsi que ‘’Closer ‘’.   
 
‘’Dealer’ s Choice’’ se passe à Londres, dans un restaurant géré par Stephen (Adrian Pang). Il emploie deux serveurs :Frankie(Keagan Kang) et ,un idiot de première classe ,Mugsy (Andy Tear) et un cuisinier, Sweene (Daniel Jenkins).
La particularité de ces personnages est qu’ils jouent au poker une fois par semaine dans le sous sol du restaurant où on joue avec de l’argent. L’intrigue se déroule le matin du jour ou ils jouent au poker et avant l’ouverture du restaurant. La piece s’ ouvre avec Mugsy qui raconte a ses amis Frankie et Sweene son intention d’ouvrir un restaurant. Mugsy veut installer son restaurant dans des toilettes publiques. Il monte ce projet avec le fils du patron Carl (Julian Low).Ce dernier doit de l’argent a Ash (Daniel York) un joueur professionnel de poker. Carl a une addiction aux jeux liés à l’argent.
 
Tracie Pang a choisi un décor de grande qualité avec des changements entre le premier et deuxième Acte et la partie de la scène où il ya la table de jeu tourne, ce qui permet d’exprimer que le temps passe. Les matériaux utilisés sur la scene sont vrais(veritable cuisine avec le robinet le couteau et la patte a pizza…) : Tracie PAng a une approche très réaliste. Malgré l’argent et l’effort mis dans le decors, il ne m’ a pas plu car Il en a trop . On se sent plus dans un film que dans le théâtre, ce qui pour moi, ne m’a pas permis ‘’d’entrer’’ dedans. On est seulement observateur et pas concerné.
 
Parmis les acteurs, j’en ai aimé trois : Daniel Jenkins, Andy Tear et mon préféré Daniel York. Ils m’ont vraiment touché par leur jeu qui est crédible comme lorsque York est assis sur la table du restaurant, il a vraiment cette énergie malsaine qui ressort. On ressent une violente agressivité aussi lorsqu’ il regard droit dans les yeux Julian Low (Carl) .ON y croit et on s’énerve avec lui. De même on ressent de la compassion pour Daniel Jenkins (Sweeney) lorsqu’ il a perdu tout son argent dans la partie de poker. On voit un homme abattu, jaloux, démuni, en colère qui ne pourra pas amener sa fille dans aucun des parcs d’attractions, contrairement a ce qu’il voulait faire. Il nous touche profondément.
Andy Tear (Mugsy) est l’élément clef de l’humour dans la pièce .Il nous fait rire d’ abord par ce qu’il dit : il fait des phrases qui n’ont pas de sens ou qui sont idiotes et fait des gestes inappropriés. Andy Tear fait une performance d’acteur exceptionnelle.
 
Pour le reste des comédiens, Ils m’ont moins touché dans leur rôle. Tout d’ abord, Julian Pow : il ne m’a pas du tout plu, car son jeu n’ était pas assez crédible. On ne voit pas Carl mais plutôt l’acteur sur scène qui le joue. Son accent anglais trop forcé rendait sa performance pas naturelle. Adrian Pang, bien qu’il soit une idole singapourienne,n’ incarne pas assez son personnage . Les moments ou il joue vraiment bien le père ou le patron sont des longues pauses dans les discussions ou son regard est bien fixé. A plusieurs reprises, on a l’impression qu’il parle au-delà de son personnage. On a l’idée qu’il rajoute un peu de lui dans son jeu :Adrian Pang joue du Adrian Pang ! Pour finir , Keagan Kan est très bien dans son rôle.Par contre il n’est pas mis en valeur dans l’histoire, son personnage est moins important que le reste. C’est dommage.
 
Le texte de Dealer’s Choice est dit avec un accent anglais : il est difficile de suivre. Le contenu de la pièce était comique principalement grâce a Mugsy et tout ce qui est lié à lui. A part lui , la dimension comique de la piece Dealer’s choice est très limitée .On voit différent facette de la problématique de l’ addiction des jeux d’ argent. Cependant  on ne se sent pas concerné. L’histoire se termine avec le fils Carl qui dit ‘’ a la fois prochaine’’, donnant l’impression que ce qu’il s’est passé durant toute la pièce n’a servi a rien. On n’a pas d’évolution chez les personnages, donc on ne se sent pas touché par ce qui s’est passé.  Pour finir ,la partie de poker est ennuyeuse  car il est difficile de suivre le jeu quand on connait pas les règles.
 
Dans l’ ensemble j’ai trouvé ‘’Dealer’s choice ’’ très bien jouée et comique a des moments mais ce n’est pas une pièce qui sort de l’ordinaire.

Dimanche 9 octobre 2011 à 16:00

 Dealer’s Choice écrit par Patrick Marber et dirigé par Tracie Pang est une comédie qui retrace les addictions au jeu des six acteurs. L’histoire se passe dans un restaurant qui transforme sa cave en table à poker le soir. On apprend alors a connaître Stephen (Adrian Pang) le directeur du restaurant qui anime le poker le soir, joueur addictif qui a entrainé son fils Carl (Julian Low) pour pouvoir le voir au moins une fois par semaine. Ce dernier a de nombreuses dettes notamment envers Ash (Daniel York) qui vit par le jeu et se joint a leur partie amateurs pour récupérer l’argent qui lui est du. Deux autres joueurs compulsifs Sweeney (Daniel Jenkins) cuisinier au restaurant et Frankie (Keagan Kang) serveur sont des habitués de ces parties. Reste le personnage le plus loufoque de cette pièce Mugsy (Andy Tear) qui rêve d’ouvrir un restaurant dans des grandes toilettes avec Carl et espère malgré sa tendance à toujours perdre un jour gagner assez pour investir dans son rêve.

 

La pièce commence sur le début du service du soir au restaurant. La scène est séparée en deux : la cuisine et la salle de restaurant. C’est un décor très réaliste qui permet de comprendre plus facilement l’intrigue. Les éclairages se tamisent d’un coté de la scène lorsque l’action se passe dans l’autre. Néanmoins on se retrouve pas dans un immobilisme dans le coté sans action ce qui laisse une ambiance de réalité et ne brise pas l’action passée. Par ailleurs les transitions entre les deux espaces de jeux étaient très bien faites. Lorsque des deux cotés une dispute éclate, c’est simple de suivre les deux qui sont simultanées. Si la parole n’est pas superposée les actions le sont et le jeu d’éclairage permet de comprendre qu’est ce qui passe et où.

Après l’entracte on se retrouve dans la cave du restaurant. Le décor a radicalement changé tout en restant très réaliste. Petite surprise, la table de poker tourne. Une manière certainement de ne pas avoir des acteurs de dos mais qui ne m’a pas plu, j’ai trouvé que ça a gâché l’ambiance rétro de la pièce. La faire tourner pendant les noirs n’aurait pas choqué mais sous les projecteurs reste une idée à revoir. En plus le petit bruit électrique brouiller le silence du jeu de poker.

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J’ai trouvé que les acteurs étaient très motivés et présents sur scène. Les sentiments des acteurs se reflétaient dans le public. Lorsque Sweeney par exemple fond en larmes car il a dépensé l’argent qu’il destiné a sa fille dans le jeu, on peut comprendre la situation et sympathiser avec le personnage. Des acteurs montés sur scène pour faire rire et qui s’y plaisent où du moins donne l’impression c’est ce qui fait que j’ai très apprécié cette pièce.

 

La fin est triste, rare pour une comédie mais il en faut bien ! Une belle histoire qui se termine sur une morale : ne pas commencer à jouer au risque de perdre ceux qu’on aime.


            Je n’en dirais pas plus ! Prenez vos places ! Dealer’s Choice est sur scène au Drama Center Theater de la National Library jusqu’au 16 Octobre.

                                                                                                                                    Anne.

Jeudi 6 octobre 2011 à 17:37

J'étais dans les affiches, notamment celles qui annoncent la venue du Collectif TRU-MAC, les grapheurs qui passeront un après-midi au LFS pour le plus grand plaisir de tous, et j'en ai profité pour faire l'affiche du spectacle du mois de mai.

Voili-voilà ce que cela donne...

Réactions attendues, bien évidemment.

Olivier Massis.




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ou


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Mardi 4 octobre 2011 à 22:14

La Mère de FLORIAN ZELLER

La Mère est une pièce de Florian Zeller que je suis allé voir à Paris en décembre 2010. Catherine Hiegel joue le rôle principal et marquant d'une mère possessive qui après le départ de son fils (Clément Sibony) sombre à priori dans la folie.

On ressent une forte tension dès le début de la pièce avec de longs silences et une mise en sc
http://theatrelfs.cowblog.fr/images/superbecatherinehiegelL1-copie-1.jpgène centrée sur le jeu des acteurs. Le décor est donc très simple et les mouvements des acteurs rares. Le jeu des acteurs, en revanche, est en apparence très neutre mais Catherine Hiegel nous fait ressentir à travers ses nombreux monologues et les silences qu'elle installe une pression inconfortable.

La pièce est constituée de plusieurs répétitions et de retours en arrière (on peut par exemple voir la même scène jusqu'à 3 ou 4 fois avec les mêmes déplacements mais des dialogues qui varient et donc une interprétation différente). On se perd peu à peu et on ne peut plus faire la différence entre la réalité et la folie schizophrène de la Mère. On finit même par se demander si elle ne s'est pas imaginée un fils, et si toute la pièce ne sort pas simplement de son imagination.

C'est une pièce dont on ne peut pas ressortir indifférent et Florian Zeller (qui a écrit et mis en scène la pièce pour la faire jouer par Catherine Hiegel) ainsi que les acteurs ont fait un travail formidable. Catherine Hiegel est une actrice très talentueuse qui a joué pendant plusieurs décennies pour la Comédie Française et elle a d'ailleurs obtenu le Molière de la Comédienne pour La Mère en 2011. http://fr.wikipedia.org/wiki/Catherine_Hiegel

Emilien B
(maintenant à Zürich) ^^

Mardi 4 octobre 2011 à 16:57


http://theatrelfs.cowblog.fr/images/242307072005192521.jpg



Voilà déjà un mois que nous avons recommencé...
... partis à 24, nous ne sommes plus que 16. L'option en a inquiété quelques uns qui ont préféré se recentrer sur d'autres activités.

Si le texte n'est pas encore choisi, on peut déjà dire que ce sera soit Catherine Anne, soit Jean-Luc Lagarce. Deux comédies, ce qui devrait en ravir plus d'un. Grinçantes, ce qui n'est pas sans nous réjouir.

Voici quelques informations de rentrée, pour relancer l'activité Blog/Ateliers/Spectacles :



Les spectacles conseillés...
Chaque spectacle vu doit faire l'objet, de la part de chacun, d'un article ou d'un commentaire (en fonction de la rapidité à laquelle vous vous mettez à l'oeuvre). Votre capacité à intervenir sur ce blog -- de la manière la plus pertinente qui soit, évidemment --, à animer les débats seront pris en compte lors de l'évaluation trimestrielle.


Christopher Marber, THE DEALER'S CHOICE
Cie Pangdemonium, m.e.s Tracie Pang
Drama Center, National Library

Hofesh Shechter, POLITICAL MOTHER
Cie Hofesh Shechter (chorégraphe)
Esplanade Theatre
DA:NS Festival 2011


6000 MILES AWAY
Cie Sylvie Guillem (avec S. Guillem)
Esplanade Theatre
DA:NS Festival 2011

William Shakespeare, RICHARD III
Bridge Project, m.e.s Sam Mendès (avec Kevin Spacey)
Esplanade Theatre

Haresh Sharma, GEMUK GIRL
Cie The Necessary Stage, m.e.s Alvin Tan
Marina Parade, The Necessary Stage Black Box.

GISELLE
Cie de l'Opéra de Paris.
Esplanade Theatre.



Notre calendrier de cours...

Je 06 OCT - Amphi
Je 13 OCT - Amphi
Sa 15 OCT (matin uniquement, à partir de 9h00) - Amphi.
Je 20 OCT - CDI
--
Je 10 NOV - Amphi
Je 17 NOV - Surprise...
Je 24 NOV - CDI
Je 01 DEC - Amphi (CHANGEMENT au 17/11)
Je 08 DEC - CDI
Je 15 DEC -
Amphi (CHANGEMENT au 17/11)


Les samedis de répétitions...
(à partir de 9h00 ; ne prévoyez pas d'heure précise de fin de journée)
La présence de chacun est requise, obligatoire, impérative ! C'est dans ces moments-là qu'on donne un grand coup d'accélérateur à notre projet. L'absence de quiconque compromet gravement notre projet. Ne soyez ni malade, ni boîteux, ni toussoteux. Trépas s'abstenir !


Sa 03 DEC 
Sa 28 JANV
Sa 17 MARS
Sa 12 MAI


Le stage avec Régis Maynard, le comédien intervenant dans l'option.
La présence est obligatoire. Comme vous pouvez vous y préparer à l'avance, ce sera à vous de prévoir pour que cela ne perturbe pas de trop votre scolarité.

Deux options, pour le moment, à confirmer.


1. Au Nouvel An Chinois 2012

Ve 20 JANV au Me 25 JANV (6 jours non-stop).
de 9h00 à 18h30 env.
4 jours de vacances / 2 jours de cours.

2. Avant les Vacances d'Avril 2012
Je 12 AVR au Ma 17 AVR (6 jours non-stop).
de 9h00 à 18h30 env.
2 jours de week-end / 4 jours de cours.



Les représentations...

Me 16 MAI (Générale)
Je 17 MAI
Ve 18 MAI
Sa 19 MAI




Eh bien, ça nous fait encore une belle année en perspective !
Inscrivez tout cela sur vos tablettes pour qu'il n'y ait aucun malentendu. Et, cette année, contrairement à la précédente, les dates ne devraient pas changer régulièrement... ainsi, vous pourrez prévoir avec vos familles, mariages, baptême, fiançailles sans que cela ne vous oblige à prendre inopinément l'avion, sans que cela ne procure quelques suppléments d'adrénaline à qui que ce soit...

A jeudi.

Olivier Massis.



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Vendredi 23 septembre 2011 à 14:16

Political mother was the boldest work he’s made yet, a compelling chorus of wailing electric guitars and driving drums, folk dance, crazed dictators and dramatic lighting, along with filmic effects, … quite the coup de theatre.”       – Time Out, UK
 
 
C
haque année, Singapour présente un festival de danse. Le Da:ns Festival de 2011 se déroule du 7 au 16 octobre. Le spectacle Political Mother  est une représentation de danse contemporaine, mise en scène et chorégraphiée par un britannique d'origine israélienne, nommé Hofesh Shechter. Ce nom vous dit quelque chose ? Et oui ! C’est bien le chorégraphe qui nous a fait rêver l’an dernier avec les spectacles Uprising/In Your Rooms ! La compagnie anglaise est de retour cette année pour nous présenter leur tout dernier spectacle, qui est également leur tout premier d’une durée complète de 1h10mins (sans intermission). La performance est réalisée par 11 danseurs de la compagnie, avec l’accompagnement d’une bande de musiciens jouant le « Shechter’s cinematic score ». C’est un spectacle rempli d’émotions et de complexité qui vous coupera le souffle, se déroulant le vendredi 7 et samedi 8 octobre, au théâtre de l’Esplanade.
 
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L
a danse contemporaine regroupe des mouvements de danse classique et de danse moderne, mélangés ensemble. En revanche, dans Political Mother, le contemporain s’est fait ressentir différemment, car on y retrouvait des mouvements plus rapides, et en quelques sortes plus violents, que le classique, le moderne ou même la danse contemporaine de « d’habitude ». En effet, les mouvements pouvaient être assez violents, mais ce sentiment de violence s’est peut-être créé tout d’abord par la musique intense du spectacle. Ce dernier a effectivement utilisé plusieurs genres de musique, toujours a un volume extrêmement élevé : de la guitare électrique, à la batterie, mais aussi du violon à certains moments... Musique qualifiée comme du métal rock, elle donnait au spectacle une ambiance intense, surprenante, particulière...
 
 
C
ette ambiance particulière s’est également construite sur la diversité des mouvements, l’intensité de ceux-ci et aussi leur vitesse. Dans ce spectacle, nous avons retrouvé des mouvements très rapides et intenses. Cependant, ils étaient également accompagnés de moments, rares ceci-dit, d’immobilité. Ces courtes périodes immobiles coupaient le souffle du spectateur car celui-ci ignorait la suite et était ainsi en attente. Durant la prestation, les mouvements jouaient également beaucoup sur les niveaux de hauteur : les danseurs demeuraient soit au sol, soit debout, soit dans les airs en sautant ; mais effectuaient les mouvements avec une sûreté d’eux-mêmes impressionnante. En effet, ils ont été, tout au long du spectacle, en synchronisation parfaite : on avait un vrai ensemble de groupe. L’ambiance s’est également créée autour des costumes intrigants et des éclairages surprenants. Les costumes se formaient à partir de jupes, robes, pantalons, vestes, tee-shirts, débardeurs, shorts... ils étaient variés, et chaque danseur en avait trois durant le spectacle. Ces costumes permettaient de créer une atmosphère, en quelques sortes, lourde et pesante, car ils traduisaient, selon moi, un aspect de misère, de pathétique... Les éclairages, eux, rendaient le spectacle surprenant car ils traduisaient des moments soudains et le rendaient vivant aussi. Enfin, l’ambiance particulière du spectacle s’accentuait grâce aux noirs : un moment d’attente se mettait alors en place.
 
 
   E
n effet, dans Political Mother, les spectateurs sont toujours en attente : dès le début, avec le suicide du soldat samouraï, on est incapable de savoir ce qui va alors se dérouler dans la seconde qui suit. Pendant la durée entière du spectacle, on s’attend à tout, on se prépare pour tout : des changements soudains d’une musique aux changements soudains de la vitesse des mouvements, tout en passant par les moments d’arrêts soudains, les changements d’éclairages et la perspective entre danseurs et musiciens (qui sont dans le fond de la scène, dans l’obscurité lorsque les lumières qui les éclairent sont éteintes). Ces changements soudains peuvent être interprétés différemment selon les gens, mais traduisent dans tous les cas des moments d’attente forts. Je pense qu’on peut vraiment se faire sa propre histoire tout au long de la prestation de danse...

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   P
ersonnellement, je qualifierais ce spectacle d’intrigant, d’insolite, d’inattendu, de surprenant, de particulier... de différent par rapport à des spectacles de danse contemporaine que j’ai auparavant vu. En revanche, cela m’a permis de voir une autre sorte de danse que j’ignorais avant. Mon interprétation était assez étrange : j’ai perçu le spectacle comme un moment de révolte des danseurs, qui selon moi, étaient des prisonniers. Cette révolte s’accompagnait des sentiments de la peur, et de l’amour, mais plus particulièrement d’un amour effrayé, qui ne fonctionne pas. J’ai interprété le « chanteur » (le politicien), qui se trouvait sur l’estrade et qui ne faisait que crier, comme un dictateur, qui donnait des ordres aux danseurs, mais aussi au public, ordres qui restaient néanmoins incompréhensibles. Lors du spectacle, j’ai aussi saisi des moments d’oublis des danseurs, dans le sens où ils ne savaient plus vraiment ce qu’ils faisaient ici dans le monde, et qu’ils commençaient aussi à ignorer leur identité réelle. Enfin, j’ai ressenti que les danseurs éprouvaient de la souffrance... beaucoup de souffrance durant leur révolte. Mais comme je l’ai dit avant, chacun son interprétation !
Pour résumer, j’ai beaucoup aimé ce spectacle, même si je l’ai trouvé très différent par rapport à d’autres spectacles « normaux » de danse. Il était donc pour moi très intéressant de connaître un autre type de représentation de danse. Ma scène préférée est celle du début, la première scène de danse, où il n’y a que deux danseurs, qui demeuraient dans une coordination impressionnante. Je pense vraiment que c’était un spectacle à ne pas rater !
 
 
Si vous trouvez que cette compagnie est intéressante et que vous cherchez plus d’informations, voici leur site internet : http://www.hofesh.co.uk/
 
 
 
« WHERE THERE IS PRESSURE THERE IS FOLK DANCE »
http://theatrelfs.cowblog.fr/images/politicalmother.jpg
 
Julie JOUSSE

Jeudi 23 juin 2011 à 14:24

Alors que vous ne saurez quoi faire
Après bien des émotions éprouvées lors des différentes épreuves qui vous sont survenues
Vous allez vous retrouver bien oisives(ifs)...

Rien de tel pour conjurer cette paresse estivale
qu'une bonne lecture

De quoi ? je vous le donne en mille...



Jean-Luc Lagarce, Les Règles du savoir-vivre dans la société moderne

Jean-Claude Grumberg, Si ça va, bravo

Catherine Anne, Comédies tragiques

et

Roland Fichet, Micropièces



Nous en parlerons dès la rentrée, tous ensemble, réunis autour des tables au CDI.

Bonne lecture,

Olivier Massis.

Mardi 14 juin 2011 à 12:23

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Cela fait bientôt un mois que la pièce a eu lieu...
Eh oui, dire que le temps passe vite est un cliché, pourtant cela se vérifie tous les jours !

Les LIVRES, pour qui en a commandé, seront bientôt livrés. Vous les récupérerez auprès de Jennylyn Gonzagua, à l'accueil administration du LFS (niveau 3). Ils seront dans des enveloppes à votre nom.

Les places pour LE DINDON sont réservées. Il ne nous reste plus qu'à aller voir le spectacle dimanche prochain. Dans les strapontins jusqu'au dernier moment ;-)))

On prendra tous un moment, jeudi 23 juin, après les épreuves de français (ou à un autre moment, où tout le monde sera disponible) pour voir comment procéder pour la passation du baccalauréat.

A tous ceux que je n'aurai pas l'occasion de revoir, d'abord, passez de bonnes vacances, reposez-vous bien.

A ceux qui quittent Singapour, entre Facebook, le blog et les mails, nous devrions pouvoir rester en contact. Cultivez votre appétit pour le théâtre ! Restez critiques, vivants, libres dans votre approche de la vie, de la scène, du monde ! Soyez des êtres ouverts sur les expériences ! Captez l'air du monde, respirez-le, baignez-vous de son épaisseur !

A ceux qui reviendront, en septembre prochain, je vous adresse le même discours. En plus, vous aurez lu les ouvrages qui figurent sur la liste. Ce sont 4 comédies. Nous en lirons des extraits à la rentrée, nous arrêterons notre décision sur ce que nous ferons.

A tous, vous m'accompagnez dans le souvenir du STABAT MATER FURIOSA+, encore un moment fort qui traduit bien la cohésion que nous avions atteint, tous.

Le rideau se baisse (Tiens, il y a un rideau...!).

A très bientôt,
Olivier Massis.

Samedi 4 juin 2011 à 16:47

 Les Barcelonais éveillent nos sens...


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De fin mai à début juin 2011, la troupe espagnole du Teatro de los Sentidos, dirigée par Enrique Vergas, s'est produite au Drama Centre Black Box de Singapour. Dans le cadre du Singapore Arts Festival 2011, où le thème était "I want to remember", cette aventure a incité les spectateurs à replonger dans leurs souvenirs et à sortir de leur quotidien urbain, emplit de lumière et de bruits.

Plus qu'un simple spectacle, Inhabitants est une réelle expérience humaine où les quelques spectateurs (33 par représentation) sont transportés dans un monde où la vue n'est plus qu'un détail. La parole n'étant que très rarement sollicitée, c'est alors par le toucher, l'odorat et l'ouïe que le spectateur renaît comme dans un rêve. A travers un parcours où nous rencontrons divers personnages, nous nous laissons guider par le mystère de l'aventure.

Le parcours se présente alors sous différents tableaux, où l'architecture - quelque peu inspirée par l'architecte catalan Gaudì - aiguise notre curiosité. Nous rencontrons tout d'abord un vieil homme  qui, jouant du ukulélé et nous chantant un catalan, nous mène dans une première pièce. Ici nous attendait une jeune femme qui tisonnait le sable avec un pinceau. Puis est apparu "descendu de nulle part", un large plateau sur lequel était disposée une maquette de la ville de Singapour, construite en puzzle. Chacun a alors reçu un morceau de la ville, qu'il a ensuite dû replacer, au bon endroit, sur une carte vierge de Singapour. Un premier moment de convivialité. Après ce premier jeu, on nous a mené, à travers une forêt de bambous, à trois jeunes femmes qui étaient en train de tricoter un pan de laine. Notre petit groupe de spectateurs s'est alors divisé en trois, pour s'asseoir autour de ces trois femmes. Elles nous ont alors donné à chacun un fil de laine, silencieusement. Sous une lumière tamisée, un homme vient alors nous expliquer que ce fil représente notre vie et que nous devons trouver pourquoi nous avons reçu ce fil en particulier ; "Seul celui qui découvre la réponse sera en mesure de la suivre. Celui qui ne l'a pas, ne saura jamais ce qu'il cherche".

Sur ces mots, on nous conduit alors, fil de laine dans la main, dans une nouvelle salle, encore plus sombre, où nous rencontrons une femme portant une balance. Je reste perplexe sur cette allégorie, et ne m'étend pas plus sur la signification de celle-ci. Au rythme d'une mélodie à l'harmonica, une dizaine d'acteurs submergent lentement de la pénombre environnante, un foulard noir sur les yeux. Un "aveugle" vient alors nous chercher, et nous dépose un foulard noir sur nos yeux : clin d'oeil au stage de théâtre, le jeu des aveugles est lancé. Nous voilà alors plongé dans l'obscurité totale. On nous susurre à l'oreille des mots ; on nous parle de souvenir, de mémoire et d'oubli. Etant aveugle, notre ouïe, notre odorat et notre toucher sont ainsi sollicités. Pendant plusieurs minutes, les acteurs circulent entre nous, et parlent, de sujets très divers à présent. On s'approche, on nous murmure quelques mots à l'oreille, on sent des odeurs de café, de jasmin, de clou de girofle... Une musique en arrière fond nous rappelle nos sorties en ville. Nous voilà transportés dans une ville où s'échangent des paroles et des odeurs.

Puis, on nous enlève le foulard. La pénombre persiste, mais on perçoit tout de même une lointaine lumière. Sur une musique festive, une ambiance de cirque s'approche de plus de plus de nous. Un chapiteau, des danseurs, de la musique encore plus forte. La bonne humeur soudain, jaillissant de nulle part, une convivialité se met peu à peu en place ; on invite à entrer dans la danse. Tout le monde se croirait dans un rêve. Les acteurs dansent et chantent avec les spectateurs : c'est pourquoi je préfère parler d'expérience humaine plutôt que de spectacle.

Une fois la fête finie, on retrouve l'allégorie de la balance, avant d'apercevoir l'allégorie du fil d'Ariane, qui nous mène sur une terrasse où une magnifique structure en fil de laine se dresse. Nos accompagnateurs, alors voyants, nous ont alors demandé, par des gestes et des regards, dans un silence majestueux tronqué par une douce musique à la guitare sèche, d'insérer notre fil de laine à cette sculpture. Ce qui nous avait été expliqué au début se réalise à la fin. Nous avons trouvé pourquoi nous avons reçu ce fil : pour le lier aux autres, pour nous lier aux autres. C'est ainsi que nous pouvons dire qu'il s'agit d'une réelle expérience humaine, fondée sur le partage, la convivialité et la bonne humeur.

Pour finir, j'ai trouvé ce "spectacle" d'une infinie beauté et d'une simplicité remarquable. Sans parler, juste écouter, sentir et toucher, partager et aimer, voilà ce qui fait de cette expérience une aventure magique qui m'a fait rêvée. Mon seul regret serait de n'avoir pas pu les remercier tous, pour m'avoir offert la plus belle expérience théâtrale et humaine.
Fabiola A.


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La sculpture de fils de laine
 
 
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Enrique Vargas, dans sa "forêt de bambous"
 

Jeudi 26 mai 2011 à 15:39


Bonsoir à tous,

Voici les informations dont je vous ai parlé, en cours, tout à l'heure :


Pour les secondes et les premières :
Vous allez recopier ce mot dans votre carnet de liaison, le montrer à vos parents et ne reviendrez vers moi que lorsqu'ils auront dignement paraphé le carnet évoqué précédemment ! Sans signature, pas de sortie autorisée à 16h30 !

"Date : 26/05 -- Les élèves des classes de secondes et premières sont autorisés à ne plus assister aux cours de théâtre, à partir de ce jour. En raison du travail supplémentaire accompli (stages, répétitions et représentations), ils ont gagné le droit de rentrer chez eux dès 16h30. Bien cordialement, OM"


Pour les élèves qui "accompagneront" leurs camarades de terminales lors de l'épreuve du baccalauréat :

scène "La famille" (Melquiot)
- Diane, Julie (Thibault et Sophie, dites-le moi si vous souhaitez participer à la présentation de la scène).
scène "Les Voix" (Siméon) - Julia.

Toujours dans votre carnet de liaison :

"Date : 26/05 -- De façon à donner la réplique à leurs camarades, le jour de l'épreuve du baccalauréat, le samedi 26 juin, votre enfant devra se présenter au LFS, à l'amphithéâtre, à l'heure qui lui sera indiquée ultérieurement. Bien cordialement, OM"

Pour tout le monde :

Je vais donc regarder sur mac.com comment procéder pour faire éditer un livre de photos. A priori, au dire d'Anne, cela devrait coûter dans les 20,00S$.
Dans le cas contraire, si je devais passer par FotoHub (comme les années précédentes), il vous en coûterait environ 65,00S$/livre. Dites-moi combien vous souhaitez vous en procurer.
Faites passer l'information aux musiciens.
Première étape : qui en veut ? combien ?

N'oubliez pas de vous coucher tôt, c'est important pour votre bien-être !!!

Olivier Massis.

Dimanche 22 mai 2011 à 10:05



J'ai fait un rêve...



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... Oui, j'ai fait un rêve
il y a plus d'un an et demi
Un rêve dans lequel j'embarquais des élèves dans une aventure théâtrale
écrite par un des plus grands poètes contemporains
ce Stabat Mater Furiosa dont vous venez de regarder les photos
Ce réquisitoire contre la guerre
l'arbitraire et la folie de celle-ci

J'ai fait un rêve
Depuis neuf mois
Celui de me dire que ce groupe de vingt jeunes
j'arriverais à les emmener
dans le vertige des mots de Jean Pierre Siméon
de les leur faire dire
ressentir
de les transmettre, dans leur simplicité
et dans leur beauté

J'ai fait ce rêve
Et ils ont plongé dans cette aventure
Avec leur envie, leur fraîcheur,
pour faire de cette heure passée ensemble
un souvenir
une émotion
une part d'eux-mêmes qu'ils ont su transmettre, laisser voir
pour notre plaisir
pour leur plaisir

Qu'ils soient comédiens
chanceux qu'ils sont d'avoir la possibilité de travailler sous la direction
d'un comédien français remarquable, Régis Maynard,
qui vient depuis cinq ans
non pas apprendre le théâtre
mais partager
vivre et penser, sentir théâtre

Qu'ils soient chanteurs et musiciens
sous la direction de Julie From
"notre" enseignante d'éducation musicale
qui a emmené ses élèves de l'atelier musique sur des voies quelques peu iconoclastes
pour lui avoir demandé
de faire sonner Mozart et Fauré
un peu plus rock !

Elle est là aussi,
A nous consacrer un temps extraordinaire
présente, l'air de rien
mais qu'aurions-nous fait sans la patte de Fatiha Djerf Khalis
Que seraient les robes des jeunes femmes

A tous les trois
je leur adresse un grand bravo,
j'ai pour eux une infinie reconnaissance
parce qu'ils donnent une dimension réelle à ces rêves que je fais


Olivier Massis

crédit photos : Graciela Magnoni & Silvia Crespin.

Dimanche 15 mai 2011 à 16:26



Vous avez vu le spectacle ; laissez-nous un commentaire...


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Courriel reçu le mardi 24 mai 2011.

"Cher ami,
A la hâte avant de prendre l'avion pour Belgrade, je lis votre mail et les commentaires du blog: quel magnifique accueil, cela ne peut mentir, vous avez trouvé la note juste et vous imaginez comme j'en suis heureux. Faire un tel travail avec les jeunes c'est essentiel, j'en sais les difficultés et les bonheurs. Et ce succès humain autant qu' artistique je sais ce qu'il vous doit nécessairement, je suis heureux que mon texte en ait été l'occasion et vous en suis très reconnaissant. Quel beau texte Regis Maynard a envoyé à ces jeunes... Je ne regrette qu' une chose, n'avoir pu être présent. Saluez la jeune équipe de ma part et dites leur ma gratitude. Merci encore à vous et amitié
Jp Simeon"

 

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