theatrelfs

Lundi 9 mai 2011 à 16:48

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NO REGRETS a tribute to
EDITH PIAF


Pour célébrer son cinquième anniversaire, Sing’theatre a décidé de produire a nouveau No Regrets, a Tribute to Edith Piaf , suite au succès rencontré par ce spectacle en 2007 et les excellentes critiques

Nathalie Ribette, qui a également dirigé et produit A Singaporean in Paris, a choisi les meilleurs talents pour rendre hommage à Edith Piaf: Hossan Leong, le narrateur, accompagne Denise Tan, Robin Goh, Angela Scundi and Hilde Holme, et presente les chansons de Piaf, chantées en français et anglais.


Je me suis rendue a la représentation du vendredi 6 mai. Etant une fervente admiratrice d'Edith Piaf, je m'attendais, en me rendant au spectacle, a une représentation de qualité. Je n'ai pas été décue. Je fermais les yeux et me retrouvais dans les rues de Paris, dans lesquelles on peut entendre les chansons de CD d'Edith Piaf passés en boucle, qui s'échappent de quelques bistrot environnants... Un petit retour aux sources ne fait pas de mal!

J
'ai donc trouvé que la salle était adaptée au spectacle: ni trop grande ni trop petite. Les voix des chanteurs portaient bien dans toute la piece.

 

Des le début du spectacle, Hossan Leong a installe une complicité entre le public et les chanteurs, ce qui a crée une atmosphere assez chaleureuse. L'interprétation de “La Vie en Rose” des les premires minutes du spectable nous permet de nous mettre dans le bain.

L
es chanteurs étaient talentueux: les chansons d'Edith Piaf ont été tres bien interprété.
Bien qu'a quelques reprises, le texte francais n'était pas forcement compréhensible, les voix des chanteurs qui portaient dans toute la petite salle ont permis d'effacer ces petits points négatifs. Personnellement j'ai trouvé que Robin Goh avait une tres belle voix, et articulait tres bien le texte, ce qui m'a permis de comprendre toutes les paroles des chansons qu'il interpretait. Les trois chanteuses ont également été étonnantes. 


Cependant, ce qui m'a laisse sans voix a été l'intervention de la jeune fille Jeanne Ghanem. Agée a peine de douze ans, cette petite a fait vibrer le public: elle a une voix exceptionnelle!


D
e plus, les accompagnements musicaux (le piano, le violoncelle, et le...synthétiseur?) on été tres bien choisis.
Enfin, j'ai aussi beaucoup apprécié les petites interventions et touches d'humour du narrateur Hossan Leong qui résumaient tres bien la vie d'Edith Piaf en détails et qui étaient donc tres intéressantes.

 

 

Comme vous l'avez donc compris: j'ai beaucoup apprecié ce spectacle, et je le recommande!


Anais Vassallo

Lundi 2 mai 2011 à 12:31


 MACBETH

mystery, madness, murder and mayhem

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Après le ballet de Roméo & Juliette, restons dans Shakespeare avec “Macbeth”, qui joue à Fort Canning park du 28 avril au 22 mai.

 La représentation est en plein air, ce qui est un concept qui me plait beaucoup: la pièce commençant à 19 heures 30, on prend plaisir à voir la nuit tomber, à être assis dans l’herbe, à voir des chauves-souris passer de temps à autre (eh oui !). Bref, il y a bien un petit côté magique à ce genre de représentation. Seulement… Peter Brooke a dit, si je ne me trompe pas, que pour bien ressentir une pièce, il faut qu’elle soit jouée dans une sale relativement petite; ainsi, les “vibrations” des acteurs parviennent mieux au public. Macbeth en est la preuve: quand on joue pour un public de 1800 personnes, et en plein air en plus (ce qui implique des micros), le courant a du mal à passer. Si la pièce avait été une comédie, cela aurait pu fonctionner, car alors la réussite aurait reposé autant sur le texte que sur le jeu des acteurs. Mais, dans le cas de Shakespeare (sans vouloir l’offenser), même en connaissant l’intrigue de la pièce par coeur, on ne comprend guère plus de 20% du texte. Ainsi, la réussite de la pièce reposait ici surtout sur le jeu…

…Qui, malheuresement, était décevant. Tout d’abord, Adrian Pang, qui jouait Macbeth, avait d’horribles tics gestuels : je mets ma main dans ma poche, je l’enlève, je la remets, je l’enlève… Insupportable ! Parce qu’on a tous ce genre de tics sur scène, je sais à quel point c’est difficile de s’en empêcher, mais tout de même : on pourrait attendre d’un acteur professionnel qu’il soit au courant que ce genre de petits gestes, répétés toutes les 10 secondes, gâchent tout ! J’avais vraiment envie de lui scotcher les mains et les pieds. À un seul moment, lors de sa réplique la plus connue,

 Life's but a walking shadow, a poor player
That struts and frets upon the stage
And then is heard no more: it is a tale
Told by an idiot, full of sound and fury,
Signifying nothing.


,Adrian Pang avait les deux mains à plat, posées devant lui, et c’était une des seules scènes vraiment belles à regarder.

 Ensuite vient Lady Macbeth, qui était jouée par Patricia Toh. Lady Macbeth, une vampe, séductrice, obsédée par le pouvoir au début, puis rongée de remords à la fin… ah bon ? L’actrice avait l’air dans la retenue, presque froide. Elle n’était pas présente à 100%. Comme pour Adrian Pang, j’avais juste envie de me lever et de la secouer par les épaules pour lui dire de se réveiller ! 

Le reste des acteurs était très inégal: certains étaient extrêmement naturels (Lady Macduff, Malcolm), ce qui détonnait complètement avec d’autres qui semblaient réciter leur texte en regardant le public, du style, “Vous n’avez rien compris ? C’est pas grave, moi non plus !”. Bref, le jeu n’était pas convainquant…

 Pas plus que la mise en scène. Les anachronismes (costumes complètement modernes, téléphone portable, appareil photo, pistolets, drogue !) qui rendaient certaines scènes plus comiques que tragiques. Le metteur en scène, Nikolai Foster, voulait peut-être montrer au public que la quête de pouvoir est un sujet d’actualité, mais j’aurais apprécié des indices plus subtils. Un autre manque de subtilité : la fausse tête décapitée de Macbeth, que Macduff rapporte victorieux à la fin. C’était tellement kitsh, je n’arrivais pas à y croire ! Pourquoi insister sur des détails pareils dans une pièce qui est censée être bouleversante ?

 Enfin, je tiens à souligner que j’ai néanmoins aimé certains aspects de la pièce, heureusement ! La lumière était très bien gérée, elle créait vraiment des ambiances parfois oppressantes, parfois douces; les lumières changeaient très souvent, au grès des répliques des acteurs. Il y avait également de la musique un peu “new age” (oui, comme ce que monsieur Massis écoute) entre chaque scène, et honnêtement, la musique apportait presque plus d’émotion que les acteurs. Enfin, il y a trois actrices qui m’ont beaucoup plu : les sorcières, qui sont une sorte de choeur qui apparaît régulièrement pour annoncer des prophéties. C’étaient les seuls personnages dont les costumes étaient vraiment beaux, et leur jeu (elles sont complètement folles, décandantes) était parfait.
Finalement il n’y a qu’une scène que j’ai vraiment aimé, celle du banquet. Lors de ce banquet, donné par Mcbeth, apparaît son ancien ami Banquo (que Macbeth vient de tuer), sous la forme d’un fantôme que seul Macbeth peut voir. J’ai trouvé l’apparition de Banquo très réussie (il sort de sous la table !) car innatendue (après avoir lu le résumé, c’était la scène que j’appréhendais le plus, me demandant comment elle allait être mise en scène) et bien jouée : cette fois, les gestes horripilants de Macbeth sont les bienvenus car il est littéralement en train de sombrer dans la folie ! De plus, Banquo était vraiment effrayant.

 Pour conclure, Macbeth m’a plutôt déçue et j’en suis repartie sans avoir rien ressenti de particulier. Pour une fois que je n’aime pas une représentation, dommage que ça tombe sur une des pièces les plus connues de Shakespeare !

Clémentine


Vendredi 8 avril 2011 à 9:26

Samedis de répétition...
+ costumes.

samedi 9 avril - de 9h00 à ...
ANNULÉ *** samedi 7 mai - de 13h30 à 19h00 (env.) + musiciens ***

dimanche 15 mai - de 9h00 à ...  = c'est le dimanche des filages musiciens.

Jeudis de répétition...
+ costumes.

jeudi 14 avril + musiciens.
jeudi 5 mai + musiciens.
jeudi 12 mai + musiciens.

La Générale...

mercredi 18 mai, à partir du plus tôt que vous pouvez... (j'ai réservé l'amphithéâtre toute la journée pour installer le décor définitif).
+ musiciens.

Représentations, arrivée entre 17h30 et 20h00, à l'amphithéâtre du LFS...
+ musiciens.

jeudi 19 mai
vendredi 20 mai
samedi 21 mai

ATTENTION...
A partir du jeudi 14 avril, tous les costumes sont sales, vieillis et déchirés...

Méditez ce calendrier. A demain,

Olivier Massis.

Dimanche 27 mars 2011 à 1:25

ROMEO AND JULIET


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Basé sur la tragédie shakespearienne Romeo & Juliet (1597), ce ballet chorégraphié par Goh Choo San, et présenté du 24 au 27 mars 2011 au théâtre de l'Esplanade, reprend ce grand classique de la littérature.

Tout le monde connaît l'histoire de Roméo Montaigu et Juliette Capulet qui, appartenant à des familles ennemies, tombent amoureux, malgré la haine et le danger qui règne sur Vérone. Sur scène, un Roméo attendri qui passe le temps en compagnie de ses deux fidèles amis, Mercutio et Benvolio. De l'autre côté, une sublime Juliette, douce, gracieuse et légère, qui profite de sa jeunesse jusqu'à ce que ses parents promettent sa main à Pâris, prince de Vérone. La jeune femme, piégée, trouve un stratagème afin de s'émanciper de son devoir de fille de Seigneur. Avec l'aide d'un ami du couple, le Frère Laurent, elle absorbe une substance qui la rendra morte aux yeux de ses proches ; mais elle se réveillera peu après, pour retrouver son amant. Or, Roméo, averti de la "mort" de sa belle, se donne la mort, désespéré. A son réveil, Juliette retrouve son amant sans âme, allongé près d'elle. Par amour, elle se donne à son tour la mort, et enlace son corps sans vie à celui de Roméo.

Je suis allée à la représentation du samedi 26. Sur scène, Chen Peng, dans le rôle de Roméo, et Chihiro Uchida, dans celui de Juliette, occupaient magnifiquement l'espace. De la technique - bien entendu - mais aussi des émotions et des regards intenses. La scène de la rencontre, au bal, était des plus belles. Des mouvements fluides et gracieux, où s'échangeait de tendres regards, donnait au spectateur une sensation de bien-être, qui l'amenait presque à oublier le tragique de la fin. De plus, la scène du balcon, où les deux amants, en cachette, se retrouvent, est des plus émouvantes. Connaissant la suite des aventures de Roméo et Juliette, le spectateur profite de ce dernier moment de tendresse et d'amour en toute tranquillité. Finalement, à la fin du ballet, lorsque les deux amants, à tour de rôle, trouvent le corps de leur moitié sans vie, toutes les émotions y passent : peur, tristesse, désespoir, souffrance, amour enfin, et jusqu'à la fin.

Sur la magnifique musique, entre autres, de Sergei Prokofiev, les décors et costumes étaient tout aussi somptueux. Des décors royaux sans surchage habillaient l'espace et accompagnaient les danseurs dans la poursuite de l'intrigue : le banquet des Capulet, dans les tons ocres et rouges, où a lieu la rencontre entre Roméo et Juliette ; le balcon, où les lumières douces créent un effet de clair obscur et accentuent le moment d'intimité des retrouvailles "interdites" des amants ; le cimetière, avec ses éléments en "pierre", des couleurs sombres marquées par l'éclairage, où la fatalité ressort d'autant plus. Les costumes aussi : très fins, élégants, "jolis pour les yeux" en tout cas !

Finalement, un superbe spectacle ! Un petit bémol cependant : les actes étaient, de temps à autres, coupés. Un grand tableau venait couvrir la scène. Bien que cela ait un aspect pratique (changement de décor, de costume), ces interruptions étaient un peu longues, et freinaient l'élan qu'avait adopté le ballet. Hormis de ce petit détail, ce spectacle fut de grande qualité, et m'a un peu réconcilié avec les troupes de danse locales, qui jusqu'à alors prônaient plus la technique que la transmission des émotions.

Fabiola Adicéom



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Dimanche 13 mars 2011 à 12:29

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Bonjour à vous tous !

Le stage pratique avec Régis Maynard est maintenant terminé. A voir l'envie manifeste de chacun de ne pas quitter l'amphithéâtre, hier soir, après 6 jours d'activités intensives, prouve une fois de plus que la passion, l'échange, l'envie étaient les moteurs de cette étape.

Nous en sortons tous grandis, tous heureux, tous tournés désormais vers l'échéance de notre projet. A ce sujet, vous trouverez ci-dessous les informations dont j'ai parlé hier, lors de notre petite causerie :


1. Les dates de répétitions :


a. Les jeudis soir, de 16h30 à 19h30...
17 mars (tous) ; 24 mars (tous) ; 31 mars (tous sauf 1ES) ; 7 avril (tous sauf 1ES) ; 14 avril (tous) ; 5 mai (tous) ; 12 mai (tous)
--> 7 jeudis.

b. Les samedis, de 09h00 à ...
9 avril... si l'examen de chinois a lieu le matin, nous fonctionneront ainsi : de 09h00 à 12h30 (les Voix et Anaïs / plus ceux qui veulent être là) ; de 13h30 à tard (tous / rien ne vous empêche de nous rejoindre au hawker à midi !!!).
10 avril (dimanche)... si l'examen de chinois a lieu l'après-midi, de 09h00 à 20h00 maxi (en raison des cours du lendemain).

7 mai... (plutôt l'après-midi, à partir de 13h30 jusqu'à 21h00 maxi) : tout le monde (sauf Diane et Marie a priori).
--> 2 samedis.

15 mai (dimanche)... Filages.


2. Les dates de représentations :

a. La générale.
18 mai, à partir de 16h30-17h00 à l'amphithéâtre.

b. Les représentations.

19, 20 et 21 mai, arrivée à l'amphithéâtre à 18h00 maxi (causerie d'avant représentation / échauffement / mise en place), début de la pièce à 20h00.


3. Les impératifs :

a. Le texte.
Désormais, pour progresser dans la mise en scène, tout le monde doit savoir son texte sur le bout des doigts. En fonction des disponibilités de chacun, lors des répétitions aussi, si vous n'êtes pas impliqués sur le plateau parce qu'il s'agit d'un travail plus spécifique pour quelques uns d'entre vous, faites des italiennes !
Le cas échéant, je verrai avec Fatiha, selon ses disponibilités, pour qu'elle vienne vous faire répéter. C'est un cas extrême auquel je ne voudrais pas recourir.

b. Le temps.
On ne doit pas perdre de temps. Donc, les jeudis soir, vous devez tout de suite vous mettre à l'échauffement voix le temps que j'arrive dans l'amphithéâtre (souvent à 16h45). Ensuite, on doit apporter tous les éléments de décor pour qu'à 17h00, on passe à la mise en place proprement dite.

c. Votre expérience.

Après ce stage, votre expérience s'est enrichie de tout le travail que vous avez réalisé avec Régis. Nous continuerons à creuser ce sillon. Donc, à chaque fois, vous devrez reconvoquer tout ce que vous avez vu. Notre plaisir passera par là !
La somme de ces 3 impératifs est peut-être une contrainte, mais ne l'oubliez pas, il n'y a pas de liberté sans contrainte, ni de plaisir !!!

d. Le blog.
En commentaire de cet article, je vous demanderai à tous, de rédiger un commentaire entre 15-20 lignes dans lequel vous reviendrez sur ces 6 jours de stage. J'attends un travail qui sera à la fois narratif et argumentatif (là, c'est à nouveau le prof de lettres qui parle !).


Epilogue.
Les photographes pourront agrémenter cet article (ou un autre) des plus jolis clichés...

Dimanche 20 février 2011 à 14:25

C  L  O  S  E  R
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" LOVE IS A BATTLEFIELD "

                                                                  - Pat Benatar


R  E  P  R  E  S  E  N  T  A  T  I  O  N :
Closer est une production de PANGDEMONiUM!. La mise en scene est par Tracie Pang. Elle a couremment lieu, jusqu'au 6 Mars 2011, au DBS Arts Center (Home of SRT) de Singapour. Pour plus d'information sur la vente de tickets, vous pouvez aller sur le site de SISTIC SINGAPORE.
Avec: 
ALICE  - Cynthia Lee MacQuarrie
ANNA - Tan Kheng Hua
DAN - Keagen Kang
LARRY - Adrian Pang

I  N  T  R  I  G  U  E  :
L'intrigue de Closer tourne autour de deux couples, Alice (une danseuse dans une boîte de nuit) et Dan (un écrivain), ainsi que Larry (un docteur) et Anna (une photographe). Ces quatre personnages partagent une connexion, quelque fois indésirables, car ils se rencontrent toujours à des événements, si bien qu’ Anna et Dan finissent par tomber amoureux, trompant ainsi Larry et Alice, qui décident de se venger en tombant dans les bras l’un de l’autres. Jalousie, trahison, séparations, pardons, cette pièce explore toutes les facettes de l’amour, une émotion qu’on peut juger, après cette pièce, difficile a cerner.

C  R  I  T  I  Q  U  E  S :
La pièce fut très similaire au film, que j'avais vu auparavant. Je trouve que les dialogues sont bien écrits, avec des répliques vives, qui sont coquettes mais tout de même intelligentes. Malgré l'intrigue mélancolique d'amours trahis ou perdus il y a des moments qui nous font rire ou sourire, ce qui apporte un bon équilibre a la pièce. Le décor était très simple et bien utilisé, cependant on pouvait voir tout ce qui se passait sur scène lors des moments de transition, quelque fois les acteurs restaient au milieux a nous regarder, ou alors il se promenaient et interagissaient avec les gens qui changeaient le décor ou les autres acteurs... Je pense que cela pouvait potentiellement représenter le temps qui passe, mais je n'en suis pas tout a fait sur, peut être auriez-vous votre propre avis sur la signification de ces changements?

J’étais déçue de ne pas avoir vue Emma Yong dans le rôle d’Anna. En effet, il était marqué sur des brochures qu’elle jouerait dans la pièce, mais suite a un trouble de la sante, elle a dut se retirer. Suite à sa performance dans « BlackBird » j’avais hâte de voir comment elle s’y prendrait pour incarner le personnage qu’est Anna. Cependant, je trouve que sa remplaçante, Tan Kheng Hua s’est bien débrouillée.

Une autre chose qui m’a déçue fut Alice, ou plutôt dirais-je l’actrice qui l’incarne, Cynthia Lee MacQuarrie. Je ne pense pas que le rôle d’Alice soit très difficile à jouer, elle est jeune, pleine d’énergie, comme toute personne qui vit ses vingtaines. Pourtant, je n’ai pas du tout aimer le jeu de Cynthia… je l’ai trouvée très énervante, sa voix très gnangnan, ne changeant jamais de ton, quelle que soit son émotion. Peut-être était-ce fait exprès, car le personnage d’Alice est défini comme ca ? Je ne sais pas, ce que je sais est que a par sa dance du poteau, je n’ai pas aimé sa performance.

Autrement la pièce est très bien, tout y est fluide (pas de problèmes de compréhension), on remarque bien la connexion qui existe entre les personnages. Peut être un peu longue et répétitive vers les dernières scènes (« choisissez avec qui vous voulez finir à la fin ! »), mais cela pourrait être parce que je suis encore trop « jeune » pour comprendre ces « histoires d’adultes ». En tout cas, je sais que je m’impatientais à ces indécisions, qui me faisaient penser  des amourettes d’adolescents.

En résume, malgré mes critiques, une pièce à ne pas rater ! Car par-dessus tout cela, je l’ai quand même appréciée J


Camille Bou

Dimanche 13 février 2011 à 9:56

 Le Jour de  l'italienne est une pièce du Stage Club
 
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Cette pièce touchante nous montre la mise en scène de l'Epreuve de Marivaux par une troupe d'amateurs. On voit cette troupe évoluer jusqu'à la générale. Au départ on peut croire que la pièce aura un style un peu lourd avec un humour pas très fin. On a peur de la caricature.  Mais au fur et à mesure les personnages deviennent plus attachants. On retrouve des aspects de répétition de toutes troupes de théâtre, comme les échauffements du corps pour libérer la colonne d'air ou les propositions qui doivent ensuite être atténuées et qui caractérisent le personnage. Parce qu'on connaît ce que c'est de répéter un pièce et de la voir évoluer, on peut prendre part au spectacle. Les différents monologues dans lesquels les acteurs expliquent à quoi correspond leur rôle, comment ils voient leur personnage, sont une bonne idée de mise en scène. On voit aussi la notion du sous-texte, lorsque Sabrine qui joue Mme Argante, une concierge, s'imagine être le personnage principale de l'histoire ne voulant que le bonheur de sa fille. 
On apprécie d'entend le texte de Marivaux. Les personnages s'interrogent sur ce texte, sur la lutte des classes sociales.
Cette pièce légère peut donner envie au spectateur de s'intéresser au théâtre.
Rachel Testard
 

Mercredi 9 février 2011 à 15:13

“Nothing is fixed. Nothing is permanent.”

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                As If To Nothing est un spectacle de danse contemporaine monté par la compagnie d’Hong-Kong, City Contemporary Dance Company (CCDC), dont le chorégraphe se nomme Sang Jijia. Ce spectacle a été monté pour le Chinese Festival des Arts 2011, le Huayi Festival. Quatorze danseurs formaient le spectacle qui durait une heure.
As If To Nothing cherche à montrer l’impermanence des souvenirs : tout ce qui s’est déjà passé ne laisse pas toujours de traces et ce qui continue n’est pas toujours où on veut aller. Le temps peut détruire beaucoup de choses, surtout nos souvenirs, qui s’effacent petit à petit dans l’inertie…
 
 
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                La danse contemporaine regroupe la danse classique et la danse moderne tout en ajoutant des mouvements de contemporain. Cette unique représentation était chorégraphiée sur de la musique intense, spéciale et électronique. On y retrouva quelques crescendos de musique à certains moments qui faisaient augmenter l’attente du spectateur. Des bruitages de sons et des bruits électroniques accompagnaient la musique et les paroles des danseurs au début et à la fin du spectacle.
 
                Les projections d’écran qui étaient présentes durant le spectacle rendaient celui-ci très intéressant et vivant. Les effets spéciaux utilisés sur ces écrans, comme les répétitions des images, la déformation de celles-ci et l’effet miroir, apportaient un petit peu plus d’intrigue chez le public. De plus, tout se passait autour des deux décors mobiles : les danseurs s’appuyaient dessus et s’en servaient pour leurs mouvements durant presque tout le spectacle et les murs servaient d’écran pour les projections. Tout le reste de la scène demeurait couvert de tissu blanc, avec un grand écran dans le fond. Le décor, bien que simple, donnait la possibilité aux danseurs de faire de nombreux mouvements. De plus, leurs costumes de couleurs froides se marinaient parfaitement avec le blanc de ce décor. Les éclairages donnaient aussi des tableaux intéressants.
 
                Enfin, les mouvements de danse restaient extrêmement impressionnants. Les danseurs avaient un contrôle parfait de leur corps. Ils jouaient avec lui en quelques sortes…en se baissant, se relevant, en tombant par terre, en se roulant sur le sol, en sautant, en portant les autres, en s’emmêlant avec le corps d’autres danseurs… Les quatorze danseurs possédaient également une souplesse impressionnante. Ils restaient tous synchronisés durant leurs mouvements, que ce soit avec les autres danseurs comme avec la musique. De plus, certains moments de complète immobilité donnaient des tableaux magnifiques, qui étaient ensuite suivis d’une succession de mouvements. Pour finir, on pouvait observer très facilement les fils directeurs des danseurs.
 
                Pour conclure, As If To Nothing était un spectacle surprenant et génial que personne n’aurait dû rater ! J’ai beaucoup aimé l’atmosphère créé grâce à la musique et les danseurs demeuraient tout simplement sensationnels.
Si vous avez raté la représentation, vous pouvez aller jeter un coup d’œil sur la vidéo de leur site : http://www.huayifestival.com/2011/as_if_to_nothing.html
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Julie JOUSSE.

Vendredi 28 janvier 2011 à 8:27

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Voici planning et spectacles dont nous avons parlé lors de notre dernière séance.

Le planning :

Samedi 29 janvier - 09h00 à ... / répétitions à l'amphithéâtre.
Venez avec vos costumes (rangers, treillis, t-shirts, chemises...).

Jeudi 10 février - Amphithéâtre.

Jeudi 17 février - Amphithéâtre.

STAGE / Régis Maynard.
Vendredi 4, Samedi 5, Dimanche 6, Lundi 7, Vendredi 11, Samedi 12 mars - 09h00 à 19h00 / amphithéâtre.
Venez avec vos costumes (rangers, treillis, t-shirts, chemises...).
--> Présence des Chanteurs et musiciens requise : samedi 12 mars, après-midi (horaire à confirmer) + "Dies irae" maîtrisé.


Jeudi 10 mars - CDI, séance de 1 heure (Terminale uniquement... chouette !) / Les problématiques et le dossier.

Jeudi 17 mars - Amphithéâtre / salle de motricité (à côté) = priorité au Choeur.

Jeudi 24 mars - Amphithéâtre = priorité au Choeur.

Jeudi 31 mars - Amphithéâtre (sans les 1ES) = priorité aux Voix.

Jeudi 7 avril - Amphithéâtre (sans les 1ES) = priorité aux Voix.

Samedi 9 avril - 09h00 à ... / Répétitions.
--> Présence des Chanteurs et musiciens requise : après-midi (horaire à confirmer) + "Dies irae" maîtrisé.

Jeudi 14 avril - Amphithéâtre.

Jeudi 5 mai - Amphithéâtre.
--> Présence des Chanteurs et musiciens requise : "Dies irae" + "In Paradisum" maîtrisés.

Jeudi 12 mai - Amphithéâtre.
--> Présence des Chanteurs et musiciens requise : "Dies irae" + "In Paradisum" maîtrisés.

 Dimanche 15 mai (ou mardi 17 mai, jour du Vesak Day) - 09h00 à ... / Filage de la pièce (5 prévus).
--> Présence des Chanteurs et musiciens requise : "Dies irae" + "In Paradisum" maîtrisés.

Mercredi 18 mai - 16h30 à ... / Générale.

Jeudi 19, Vendredi 20, Samedi 21 mai - REPRÉSENTATIONS.

Jeudi 26 mai - CDI.
Jeudi 2 juin - CDI.
Jeudi 9 juin - CDI.
Jeudi 16 juin - CDI.

En conclusion, avant les représentations, nous avons encore 8 séances de 3 heures (jeudi soir), 1 samedi de répétitions et 1 samedi de filage... Flegmatiques s'abstenir !!!


Les spectacles à voir :

Mercredi 9 février, à 20h00.
AS IF TO NOTHING (danse contemporaine).
Esplanade Theatre.
Attention, une seule représentation.

Du 9 au 12 février, à 20h00
LE JOUR DE L'ITALIENNE (Théâtre), mise en scène Mylène Koenig (la maman de Clémentine).
Alliance Française.

Du 17 février au 6 mars, à 20h00
CLOSER (Théâtre), mise en scène Tracie Pang.
DBS Arts Center.

Du 2 au 13 mars, à 20h00
BALEK KAMPONG (Théâtre), mise en scène Alvin Tan
The Necessary Stage Black Box Marina Parade

De la même compagnie qui a créé MODEL CITIZEN.

Tous ces spectacles feront l'objet d'un compte-rendu sur le blog (bien évidemment) et de nombreux commentaires (avec des scripts divers et variés).

Olivier Massis.

Mardi 25 janvier 2011 à 9:07

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ou


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Même chose, j'attends vos avis.
J'ai essayé de tenir compte de ce que vous aviez pu dire, au sujet du contraste, de la taille de la croix, de la visibilité de la photographie.
Tout cela m'a amené à changer le code couleur que j'avais initialement choisi. Avec ce dégradé du noir au bleu-violine, ou du noir au vert kaki, comment réagissez-vous ?

A très bientôt,

Olivier Massis.

Jeudi 20 janvier 2011 à 12:29

C’est à l’Esplanade du 21 au 25 Janvier 2011, que fut représenté Carmen, célèbre opéra de Georges Bizet, mis en scène par David Edwards avec la participation du Singapore Lyric Opera Orchestra, et Sophie Fournier dans le rôle de la fougueuse Carmen.

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Séville, début XIXème. Parmi les cigarières de la manufacture, Carmen est celle la plus convoitée par les brigadiers. Sensuelle, fougueuse, franche, joueuse, rebelle, elle s’amuse à les voir tous à ses pieds, lui demandant « quand nous aimeras-tu ? ». Elle joue avec eux, c’est sa seule distraction… Elle rencontre un jour Don José qui se voit dans l’obligation de l’arrêter, suite à une bagarre avec une autre cigarière. Grâce à ses talents, elle n’a pas de mal à le séduire et l’embobiner pour s’échapper. Elle est libre, mais Don José reste désespérément amoureux d’elle, il renonce même à épouser celle que sa mère lui avait promise…

L’histoire est alors basée sur l’amour, qu’il soit sincère ou non, la jalousie… jusqu’où l’amour peut-il rendre fou ? Le destin funèbre de Carmen est ainsi le résultat de cet éternel jeu de séduction qui en a fait souffrir plus d’un.

 

La musique de Bizet est toujours aussi envoutante, qu’elle soit 

dynamique ou tragique, on ne se lasse pas de l’entendre.

Cependant, il est vrai que les chanteurs manquaient quelque peu de prestance, à la fois dans leur voix et dans leur jeu.

Ainsi, la chanteuse jouant Carmen était… bien. Elle chantait juste, jouait son rôle. Pourtant il n’y avait pas d’âme, c’était plat, elle ne poussait pas son jeu au maximum. Mais Carmen est la personnification de l’amour qui se joue de nous, de la fougue, de la sensualité !  Ici, elle se démarquait des cigarières que par sa première voix ; pour la prestance,  même les femmes du chœur semblaient être plus espiègles et séductrices !

Quant à Don José… que dire, si ce n’est que l’on se demande vraiment s’il a réellement bien compris son rôle : amoureux de Carmen ?… ah bon ? Heureusement qu’il y a du dialogue, sinon on aurait pas vraiment fait le point. Certes il y a du contact, mais la relation reste à ce stade. Que se passe-t-il ? Réveillons-le !

 

Le reste de la mise en scène peut également susciter de nombreuses interrogations… L’écran en plein centre du décor, à quoi sert-il ? Les images qui y sont projetées ont effectivement un rapport avec l’action (quoi que…) mais sont inutiles. Les males alignées au IIIème acte, à quoi étaient-elles destinées ? Le feu au début du Ier et IIIème acte, que signifiait-il ? Et cette sorte de cercueil où se couche Carmen (parce qu’elle sait peut-être qu’elle va mourir ?) pourquoi ?

En résumé, beaucoup d’artifices pour peu de sens…

En revanche, le chœur d’enfants était la touche sympathique du spectacle : les « petits soldats » chantaient distinctement et justement, tout en gardant leur petit côté innocent et fripon.

 

Enfin, même si l’on ne se souviendra pas des voix, on ne peut s’empêcher de fredonner, les jours qui suivent, les airs si agréables et si envoutants de Bizet. 


Clara.

Mercredi 19 janvier 2011 à 7:04

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Qu'en pensez-vous ?
N'hésitez pas à laisser des commentaires.

A très très bientôt

Olivier Massis

Mardi 18 janvier 2011 à 11:56

ENTRE NOUS
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"It feels like saying goodbye, but just as much as a new beginning"
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"Entre Nous" est une pièce produite par "Hel's Kitchen", une petite compagnie de théâtre provenant de la Belgique. Elle fut représentée à l'Esplanade Theatre Studio de Singapour du 7 au 8 Janvier 2011. Ces deux jours furent la première fois que cette pièce pris place en Asie !

L'intrigue d'Entre Nous se repose sur la biographie du fondateur de Hel's Kitchen, Helmut Van den Meersschaut, qui est aussi le seul acteur de cette pièce. Elle commence d'une façon très hors du commun en invitant les spectateurs sur scène pour un petit apéritif. Pendant ce temps, Helmut Van den Meersschaut interagit avec les spectateurs en leur posant des questions, leur lisant des citations...
Puis il nous demande gentiment de gagner nos places. 
C'est alors que commence une introspection profonde de sa vie, il nous raconte le fil de sa vie jusqu'a maintenant, par des films, une frise chronologique faite de fleurs... On connaît ainsi son enfance en Belgique, ou il fut chaleureusement accueillit par son village car il était le 3000ème habitant, comment il a fonde Hel's Kitchen, etc... .Enfin il se pose et nous pose des questions sur ce qu'il est, sur ce qu'il devrait devenir, s'il n'est pas trop tôt ou trop tard de changer d'ambitions. Il se lâche sur scène, dance, chante, crie. Il né une sorte d'intimité entre les spectateur et le seul acteur qui se dévoile complètement a son audience. Le tout est accompagné d'une bande-son de Rock and Roll très entraînante.

 

J'ai apprécié cette pièce car je n'en ai jamais vu une semblable auparavant. Elle était très intéressante et originale, comme l'apéritif au début ce qui nous force a briser la glace avec les autres spectateurs et la frise chronologique faite de fleurs. J'étais impressionnée a quel point Helmut Van den Meersschaut se livrait a nous sans aucune hésitation, sans une pointe de gêne ou de timidité, en faisant preuve d'une grande honnêteté. Ce qui m'a également plu était qu'il interagissait avec nous, on aurait dit que nous étions des acteurs involontaires. La musique était très bien aussi. Pour résumer, une pièce qui nous laisse réfléchir sur nous même comme l'a fait Helmut Van den Meersschaut, qui nous fait reprendre en compte notre vie et son sens. Une pièce très réussie !

Camille Bou.

Samedi 15 janvier 2011 à 13:02

MODEL CITIZENS

Du 11 au 15 Janvier 2010 a été présentée, au National Museum Gallery Theatre, la pièce Model Citizen, écrite par Haresh Sharma et mise en scène par Alvin Tan, avec Goh Guat Kian, Siti Khalijah et Karen Tan. Une représentation poignante et émouvante qui ne nous laisse pas indifférent.

Model Citizen est une pièce qui traite de sujets encore très peu exploités par le théâtre singapourien : le rêve d'une maid indonésienne de devenir une citoyenne singapourienne, la critique de l'extrémisme de certains chinois vis-à-vis de leurs origines, l'égocentrisme des femmes chinoises qui rayonnent grâce à la réputation de leur époux ou encore le bonheur et la famille, qui sont deux thèmes aussi très présents dans la pièce.

Sur scène, trois femmes : l'épouse d'un membre du Parlement, quinquagénaire et persuadée que Singapour deviendra bientôt la capitale de la Chine, une femme d'une quarantaine d'années, habitant dans un HDB, désespérée par le suicide sans raison de son jeune fils, et enfin la maid de cette dernière, malaisienne d'une vingtaine d'année "amoureuse" d'un citoyen Singapourien. Ces trois femmes, par un accident (le fiancé de la maid a poignardé un membre du Parlement, qui est en fait le mari d'une des trois protagonistes) évoqué dès la première scène, vont lier leur destin. 

D'autre part, sur la scène, un décor sombre, mais très bien utilisé : trois grandes armoires - renfermant sans doute les secrets de chaque personnage - et une chaise. Des jeux d'éclairages et de musique, qui accompagnent le spectateur à se plonger encore plus profondément dans l'histoire et à souligner clairement les sentiments et les émotions de chaque personnage. De plus, des images fortes, comme l'avortement de la maid ou encore la découverte, par l'employeuse de la maid - au même instant - du corps sans vie de son jeune fils.

Finalement, une pièce très subtile qui suscite joie et pleurs et qui nous fait comprendre les ambitions diverses de personnes issues de rangs différents. Enfin, des actrices talentueuses !



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F. Adicéom







Samedi 8 janvier 2011 à 14:36

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     Tout commence avec une comédie musicale anglaise en 1973. L’histoire est simple : Brad et Janet, fraîchement fiancés, se retrouvent comme par hasard en pleine nuit sur une route au milieu de nulle part avec un pneu crevé. Ils décident donc de demander de l’aide à l’habitant le plus proche... sans savoir que celui-ci est un scientifique fou/transexuel/extraterrestre. La pièce de Richard O’Brien, qui relate donc leurs aventures au cours de cette nuit mémorable,  remporte un énorme succès et gagne même le « Meilleur Spectacle de l’Année 1974 ». Le succès est d’ailleurs tel que la pièce est adaptée au cinéma deux ans plus tard. Seulement, une pièce aussi déjantée adaptée au cinéma, c’est difficilement rentable : le film, a sa sorti, est un flop total. Mais petit à petit, un noyau de fans s’établit, des fans qui connaissent les répliques de chaque personnage par cœur, qui viennent déguisés au séances,  avec des pistolets à eau et des confettis, qui entonnent en chœur aux moments des chansons… bref, au fil du temps, The Rocky Horror Picture Show gagne au succès au « second degré » et devient un film culte. Mais ce qu’il faut savoir, c’est que le succès si spécial dont a bénéficié le film s’est en fait transmis à la pièce de théâtre : lorsque les gens vont la voir, ils viennent revêtus de plumes et de paillettes, hurlent à chaque fois qu’un nouveau personnage apparaît sur scène, et réclament un « bis » à la fin. Tout cela pour dire que, que la pièce soit géniale ou très mauvaise, l’enthousiasme du public sera toujours le même… mais fort heureusement, l’adaptation de Christopher Luscombe  mérite ses cinq minutes d’applaudissements !

     Tout d’abord, j’ai trouvé l’utilisation des lumières très ingénieuse : souvent, la lumière venait directement éclairer le public, ce qui donne un air mystérieux à ce qui se passe sur scène car on est à moitié aveuglé ! Les décors étaient très bien faits, on retrouvait immédiatement l’ambiance du manoir hanté, du laboratoire glauque... J’ai particulièrement aimé la scène qui se passe dans le salon, où l’on découvre la vulnérabilité de deux des personnages : on les sens tous petits, entassés entre une énorme cheminée et un non-moins énorme canapé.

     Le jeu des acteurs mérite également des compliments : ils avaient tous une présence incroyable, surtout le Docteur Frank’n’Further : lorsqu’il arrive sur scène, il est de dos pendant environ trente secondes, et pourtant on sens tout de suite sa force, sa présence, c’est impressionnant ! De plus, la plupart des personnages n’ont qu’un rôle assez mineur mais restent sur scène pendant la majorité de la pièce ; pourtant, ils restent tous dans leurs personnages, leur démarche, attentifs et présents jusqu’au bout (et là, on pense tous au hallebardier de Brook). Enfin, puisque c’était une comédie musicale, je dois dire que j’ai été impressionnée par les voix des acteurs ! Je ne suis d’ordinaire pas une amatrice de comédie musicale,  mais cette fois-ci les musiques étaient vraiment entraînantes, les chorégraphies, parfois assez élaborées, réglées à la perfection, et les acteurs ne faisaient pas une seule fausse note.

Finalement, mon seul reproche serait pas la musique était beaucoup trop forte… et que j’avais du mal à voir à cause du chapeau de clown de mon voisin de devant.

En fin de compte, je recommande vivement The Rocky Horror Show. C’est une pièce très drôle, à ne vraiment pas prendre au sérieux, mais où le travail des acteurs et du metteur en scène est évident. Si vous allez le voir, attendez-vous à ce que les chansons vous restent dans la tête pendant une semaine.

(La troupe repart en Angleterre dans une semaine seulement, prenez vos places maintenant !)

--Clémentine

 

Dimanche 12 décembre 2010 à 16:29

LA PUCE A L'OREILLE de Georges Feydeau.

ou A FLEA IN HER EAR

La puce à l'oreille est un vaudeville (genre théâtral comique) qui se base sur de nombreux quiproquos et qui amène l'adultère comme sujet principal.

C'est une pièce particulièrement comique dans de nombreux aspects :

Tout d'abord, le language est très important. De nombreux jeux sur les mots sont insérés dans les dialogues, ainsi que des jeux sur les sonorités. En effet on retrouve des défauts de prononciation avec Camille, qui est incapable de prononcer les voyelles et fait rire le public par son incapacité à se faire comprendre par les autres personnages. On peut également citer les accents avec l'espagnol Carlos Homenidès de Histangua, Poche le portier ou Rugby et son accent allemand qui le rend si particulier malgré son rôle mineur dans la pièce.

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A flea in her ear se base également sur de nombreux quiproquos, le principal étant la confusion qui règne quand on tente de discerner Poche de Victor-Emmanuel, deux personnages qui se ressemblent comme deux gouttes d'eau. Plusieurs fois leurs entourage vont les confondre et des personnages nobles vont embrasser Poche ou botter le postérieur de Victor-Emmanuel. L'élément déclencheur est aussi causé par un quiproquo, c'est à dire les brettelles qui appartiennent non a Victor-Emmanuel mais à Camille.

On retrouve également le comique de situation lorsque Poche et Victor-Emmanuel sont confondus ou quand Histangua s'énerve contre les autres personnages alors que la plupart n'y sont pour rien.
Un important comique de personnages est présent tout le long de la représentation. Camille se distingue avec son défaut de prononciation, Poche avec son côté naïf, son problème d'alcoolisme qui le rend décontracté par rapport à la situation ou masochiste quand il se prend des coups. On retrouve aussi Tournel avec son côté prétentieux et charmeur (alors que le public sait qu'il n'a aucune raison de l'être), sa fausse modestie quand il refuse presque le rendez-vous galant qu'on lui propose. Histangua est notable avec son pathétisme lorsqu'il parle à sa femme et son énervement excessif et ridicule face aux autres personnages.



Cette pièce m'a beaucoup plu et j'ai été très impressionné par la manière dont les costumes rendent de l'état d'esprit et du caractère des personnages. Les femmes nobles seront habillées de robes (Lucienne Histangua en rouge pour le côté espagnol et Raymonde Chandebise en blanc pour le charme enfantin). En contraste chez la femme de chambre Antoinnette qui porte des vêtments sobres la distinguant des autres. Tournel s'habille classe pour la séduction mais pas trop sombre pour éviter de ressembler à Victor-Emmanuel qui semble ne vivre que pour son travail. Poche se distingue également de Victor-Emmanuel avec son apparence sale.


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J'ai été également très impressionné par le travail d'acteur concernant Poche et Victor-Emmanuel. L'acteur doit en permanence changer d'attitude, de language et savoir qui il est à chaque entrée en scène. Ce travail a attiré mon attention car j'ai trouvé que l'acteur nous faisait bien ressentir ce contraste.

L'utilisation de l'espace et le timing dans l'hôtel a aussi attiré mon attention: les personnages défilent un à un ou par groupe de deux pendant presque dix minutes, changeant constamment de pièces. Cependant à aucun moment on ne repère une anomalie dans le timing, comme un personnage qui en voit un autre alors qu'il n'aurai pas dû. Cette scène m'a beaucoup amusé et intéressé.

Finalement j'ai trouvé la pièce très intéressante par son côté comique et le travail de mise en scène, mais aussi car la pièce française prend place en Angleterre et j'ai trouvé amusant de la voir dans l'environnement qui colle.

 PS: désolé si il y a qq confusions, cet article est à l'origine une analyse à rendre en Francais donc techniquement le lecteur a vu la pièce :S

Emilien de Londres ;)

 

 

 

 

 

Samedi 27 novembre 2010 à 2:03


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Chaque année la compagnie de théâtre Wild Rice fait une pièce de théâtre sur un compte connu par tous. Cette fois le fameux compte de Charles Perrault, Cendrillon, est choisi. Cinderel-lah !  est donc l’histoire de Cendrillon qui se déroule dans Singapour actuel. C’était le troisième spectacle de Wild Rice que j’ai vu et bien apprécier. 

Cindy est une jeune fille belle qui vit dans un HDB avec sa méchante belle mère et ses deux demi-sœur affreuses : Trésor et Précieuse. Celles-ci lui traitent comme maid singapourienne. Un jour ou un riche couple qui sont propriétaire d’un restaurant de crabes organise un bal pour que leur seul fils, Prince, trouve une femme a marié. La rumeur s’étant a toutes les filles de Singapour.La méchante belle mère apprend ceci et souhaite que sa soit lune de ses eux filles qui l'épouse. Cindy souhaite aussi venir au bal, mais la mère est contre. Le soir du bal, elle promis à Cindy la permission d’aller seulement si elle parvient à nettoyer toute la maison, ce qui est impossible. Mais grâce a sa Fairy God Makcik et l’aide de son ami, elle arrive au bal et est bien sure attire l’attention de Prince. Mais lorsque qu’elle dépasse son couvre-feu, elle s’enfuit de la fête sans laisser son identité à Prince. Ce dernier est déterminé a retrouvé son âme sœur. À la fin, Cindy parvient de pousser contre les complots de sa belle mère et prouve qu’elle est la fille que Prince cherchait et désirait tellement.  

La mise en scène et le jeu des acteurs ne m’avaient pas surpris et je connaissais bien l’histoire de Cendrillon que je n’aime point mais Wild Rice parvient toujours a tourné l’histoire avec des blagues, des farces et inséré de la culture générale ou locaux pour me faire rire.


Julie JAMAR

Mercredi 24 novembre 2010 à 16:08

Matéï Visniec


Matéï Visniec est l'auteur de Le mot progrès dans la bouche de ma mère sonnait terriblement faux, l'une des pièces qui nous a intéressé avant le choix final du découpage du texte.


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Petit rappel pour ceux qui peut-être ne l'ont pas encore lu: la pièce aborde le thème de la guerre, notre fil directeur cette année, sous l'angle de ses conséquences une fois même terminée. La pièce traite du retour dans leur village de parents dont le fils est mort, tué durant une guerre civile, dans un pays de l'Europe de l'est. Son corps est introuvable, disparu, et le fantôme du fils revient aider ses parents à lui donner une tombe. Toute la pièce est axée sur cette quête de la dépouille car la souffrance des parents comme celle du fantôme du fils ne peut s'effacer que par une sépulture où chacun pourra faire son deuil. Au-delà ce cette recherche lugubre, la pièce de Visniec est beaucoup moins sombre qu'elle n'en a l'air: vivre sur une terre d'où les fantômes victimes des guerres prétendantes sortent et se mêlent aux vivants est une expérience souvent comique qui crée des situations décalées et absurde, écrite dans un style très particulier propre a Visniec, la pièce fait réfléchir sur la bêtise humaine qu'est la guerre tout en gardant une touche d'humour.


Né en 1956 dans la Roumanie communiste, Matéï Visniec découvre dès son adolescence un espace de liberté dans la littérature et l'écriture. Jeune encore, il lit Kafka, Dostoïevski, Camus, Beckett, Ionesco... Emprunté d'un grand intérêt pour des mouvements tels que le dadaïsme, le théâtre de l'absurde, le théâtre réaliste anglo-saxon, il rejette le réalisme soviétique qui l'entoure et étudie la philosophie à Bucarest.

Visniec est très actif dans les années 80 en Roumanie, partie prenante d'une génération qui bouleverse le visage littéraire du pays, il croit en une puissance du théâtre et en sa capacité à combattre efficacement le totalitarisme en dénonçant la manipulation de la société par ce qu'il appelle ''les grandes idées''.

Jusqu'à 1987 Visniec publie de nombreux poèmes qui lui valent une reconnaissance mitigée, ces pièces de théâtre sont quant à elles interdites à la représentation. Sa ''carrière internationale'' débute en 87, lorsqu'il est devient auteur interdit dans son propre pays et s'exile en France où il obtient l'asile politique. Dès lors il devient journaliste pour la BBC puis plus tard pour Radio France Internationale où il est chroniqueur dans le domaine des pays de l'est.

 En 91 sa pièce Les chevaux à la fenêtre connait un grand succès en France et marque la découverte de Visniec par les compagnies théâtrales française qui vont alors mettre en scène nombre de ses œuvres. Reconnues au Festival d'Avignon, ses pièces sont parmi les plus jouées avec une quarantaine de représentations depuis 92. Matéï Visniec se fait connaître en France.

Ce n'est qu'en 90, abandon du communisme pour une démocratie à l'occidentale en Roumanie, que son pays d'origine lui rendra hommage, devenu l'auteur vivant le plus joué là-bas, Visniec garde un profond attachement pour ses racines qui lui apportent son inspiration.

 Quelques pièces qu'il a écrit en français:


        Trois nuits avec Madox

        Les partitions frauduleuses

        L'homme poubelle

        Les chevaux à la fenêtre

        L'histoire du communisme racontée aux malades mentaux

        Petit boulot pour un vieux clown

        Le roi, le rat, et le fou du roi

 
                                                                                                                                 Camille Vassallo
 
 
 

 






Samedi 20 novembre 2010 à 17:13


The water coolers est une troupe de 5 comédiens New yorkais accompagnes d'un pianiste présent sur scène. Ils racontent a travers des chansons leurs quotidiens au travail. En passant par les voyages d'affaires en économie aux numéros verts moqueur pour lesquels il faut attendre "three weekends". Il ne de passe pas une minute sans un brin de comique. D'ailleurs des le début, la pièce s'ouvre sur un acteur dans le public qui refuse d'eteindre son téléphone. C'est alors toute une moquerie sur les annonces comme quoi les téléphones doivent être éteins durant le spectacle.
Le spectacle se deroule en un nombre impressionant de scenettes, je dirais plus de 20 qui durents le temps d'une chanson et de quelques dialogues.

Le décors est très simple: trois chaises, une table et un téléphone. De plus, un piano a queue imposant est aussi présent. Un objet très original était un écran en fond de scène sur lequel apparaissait des paroles ou des statistiques. De mon avis personnel, j'ai trouve ca inutile mais cela ne m'a pas gener plus qu'autre chose vu qu'il avait pas un interet imposant.
Le thème présent étant les dures journée de travail, chacun peut se reconnaitre dans une scène. Le comique est alors très facile a comprendre et les rires fusent de tous les coins de la salle.

Leurs chansons sont accompagnée de danses simples mais néanmoins très actives qui vivifient la pièce.
Ce que j'ai beaucoup apprécier sont les moment d'interactions avec le public. En effet toute une scène est basée sur un "teams building", ou deux spectateurs sont montes sur scène. Malgré cette pratique qui couvre toujours un risque car le spectateur peut "gâcher" la scène, les deux nominés étaient très enjoués et on fait beaucoup rire.

Les acteurs avaient des voix portantes mais ils avaient des micros et je trouve que ca casse la voix et donne une fausse impression. Neanmoins, les chansons etaient sympathiques et souvent bien humouristiques.

En conclusion sur cette piece, allez la voir si vous le pouvais encore ! Elle permet de passer une bonne soiree le sourire au levre ! Je l'ai beaucoup aimee, probablement car c'etait tres comique mais aussi qu'elle est tres prenante. On se lie au acteurs et lorsque c'est fini, on en redemande.

Anne Malec

Samedi 20 novembre 2010 à 5:10

JOURNEY TO NOWHERE

Quel drôle de spectacle !

Rendez-vous au Lasalle College of Arts, le vendredi 19 Novembre 2010 à 20 heures. Prospectus intriguant qui nous révèle deux personnages de la pièce : un homme singe et un homme cochon. A quoi s'attendre ? A une revisite du Livre de la Jungle sur un ton comique ? A une critique de la société par l'absurdité des animaux ? " God knows ! "

Une pièce mise en scène par Oliver Chong et interprétée par les élèves du Lasalle College (Level 3 Acting Programme), ainsi que ceux du Technical Theatre Programme et du Theatre + Preformance Programme. Sur scène, sept acteurs, pour 19 personnages.

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Cette pièce, Journey to Nowhere, basée sur le roman épique du même nom, de Wu Cheng'en, et écrit au 16ème siècle, relate les aventures et exploits du Roi Magique Monkey qui, après avoir semé le chaos au paradis, est punis et emprisonné par
Dieu. Pour se racheter, Monkey doit guider le moine Bouddihste Tripitaka à travers une étrange quête : rejoindre son Père, Dieu, à l'ouest du paradis. Aidés d'un autre compagnon trouvé en chemin, Pigsy, les trois protagonistes nous font partager leur odyssée à travers un monde peuplé de "monstres" et de lapins ivres de vengeance. Ces lapins d'ailleurs, créatures d'apparence inoffensives, cherchent à venger la mort de leur fils, contraire aux volontés de Dieu (ce bébé lapin ayant un coeur noir, ce qui est mal), par la mort du fils de Dieu, Tripitaka.

Une histoire complexe reposant sur les thèmes de la vengeance, de la violence et de la soumission, encadrée d'un décor intéressant, mais quelque peu inutile, explicitée par des acteurs passionnés et doués, cette pièce aura suscité tous les regards et confrontée divers retours. Un côté loufoque omniprésent peut atteindre différemment le public, qui peut trouver cela très intéressant, original et contemporain, ou alors maladroit, redondant et ennuyeux, voire insupportable. Pour ce qui est de mon avis, ce côté loufoque ne m'a pas perturbé ni même dérangé. J'ai trouvé que ça donnait un sens à la pièce et une originalité propre. En effet, je vous pose la question. Sans ce côté burlesque, la pièce se serait-elle pas plus ennuyeuse ? C'est le comique qui donne une personnalité à l'histoire, et qui permet aussi, par des images plutôt explicites, de transmettre un message : Dieu veut-il réellement la paix sur Terre ? Je ne porte aucun jugement religieux, mais cela était la problématique de la soirée ! Dans la pièce, Dieu veut rétablir la paix en envoyant son Fils sur Terre, mais fait naître chez les lapins, "les monstres" une haine incontrôlable.

Finalement, ce spectacle ne m'a pas déplu, au contraire. Au delà de l'aspect esthétique, malgré l'absurdité des costumes parfois ou l'histoire en elle-même, il faut comprendre le message, qui donne tout l'intérêt à cette pièce.
 
" Everyone should have a chance to be King. Now, it's my turn "

Fabiola A.

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