MODEL CITIZENS
Du 11 au 15 Janvier 2010 a été présentée, au National Museum Gallery Theatre, la pièce Model Citizen, écrite par Haresh Sharma et mise en scène par Alvin Tan, avec Goh Guat Kian, Siti Khalijah et Karen Tan. Une représentation poignante et émouvante qui ne nous laisse pas indifférent.
Model Citizen est une pièce qui traite de sujets encore très peu exploités par le théâtre singapourien : le rêve d'une maid indonésienne de devenir une citoyenne singapourienne, la critique de l'extrémisme de certains chinois vis-à-vis de leurs origines, l'égocentrisme des femmes chinoises qui rayonnent grâce à la réputation de leur époux ou encore le bonheur et la famille, qui sont deux thèmes aussi très présents dans la pièce.
Sur scène, trois femmes : l'épouse d'un membre du Parlement, quinquagénaire et persuadée que Singapour deviendra bientôt la capitale de la Chine, une femme d'une quarantaine d'années, habitant dans un HDB, désespérée par le suicide sans raison de son jeune fils, et enfin la maid de cette dernière, malaisienne d'une vingtaine d'année "amoureuse" d'un citoyen Singapourien. Ces trois femmes, par un accident (le fiancé de la maid a poignardé un membre du Parlement, qui est en fait le mari d'une des trois protagonistes) évoqué dès la première scène, vont lier leur destin.
D'autre part, sur la scène, un décor sombre, mais très bien utilisé : trois grandes armoires - renfermant sans doute les secrets de chaque personnage - et une chaise. Des jeux d'éclairages et de musique, qui accompagnent le spectateur à se plonger encore plus profondément dans l'histoire et à souligner clairement les sentiments et les émotions de chaque personnage. De plus, des images fortes, comme l'avortement de la maid ou encore la découverte, par l'employeuse de la maid - au même instant - du corps sans vie de son jeune fils.
Finalement, une pièce très subtile qui suscite joie et pleurs et qui nous fait comprendre les ambitions diverses de personnes issues de rangs différents. Enfin, des actrices talentueuses !
Model Citizen est une pièce qui traite de sujets encore très peu exploités par le théâtre singapourien : le rêve d'une maid indonésienne de devenir une citoyenne singapourienne, la critique de l'extrémisme de certains chinois vis-à-vis de leurs origines, l'égocentrisme des femmes chinoises qui rayonnent grâce à la réputation de leur époux ou encore le bonheur et la famille, qui sont deux thèmes aussi très présents dans la pièce.
Sur scène, trois femmes : l'épouse d'un membre du Parlement, quinquagénaire et persuadée que Singapour deviendra bientôt la capitale de la Chine, une femme d'une quarantaine d'années, habitant dans un HDB, désespérée par le suicide sans raison de son jeune fils, et enfin la maid de cette dernière, malaisienne d'une vingtaine d'année "amoureuse" d'un citoyen Singapourien. Ces trois femmes, par un accident (le fiancé de la maid a poignardé un membre du Parlement, qui est en fait le mari d'une des trois protagonistes) évoqué dès la première scène, vont lier leur destin.
D'autre part, sur la scène, un décor sombre, mais très bien utilisé : trois grandes armoires - renfermant sans doute les secrets de chaque personnage - et une chaise. Des jeux d'éclairages et de musique, qui accompagnent le spectateur à se plonger encore plus profondément dans l'histoire et à souligner clairement les sentiments et les émotions de chaque personnage. De plus, des images fortes, comme l'avortement de la maid ou encore la découverte, par l'employeuse de la maid - au même instant - du corps sans vie de son jeune fils.
Finalement, une pièce très subtile qui suscite joie et pleurs et qui nous fait comprendre les ambitions diverses de personnes issues de rangs différents. Enfin, des actrices talentueuses !
F. Adicéom