theatrelfs

Dimanche 20 juin 2010 à 5:56

 Derniere sceance de stage avec Regis:

 

Des le matin 9 heures, nous avons fait l’echauffement habituel qui consiste a: dans un premier temps s’allonger sur le dos et a trouver notre “cheminee d’air”. Ceci consiste a inspirer par le nez, avec nos cottes qui s’ellargissent, et a expirer par la bouche “en se grandissant”. Cet exercice nous permet de trouver notre “Ki”, notre “axe” autrement dit, qui se trouve entre le nombril et le sexe. Dans la continuite de l’echauffement, nous devons remonter nos genoux au plus pret de nos fesses,  nous les levons ensuite un par un a une hauteur de confort, le bras dans la symetrie de la jambe se leve aussi, et nous eveillons nos articulations en les faisant tournees dans un sens, puis dans l’autre. Toujours dans la continuite, nous nous remettons dans notre position de depart: allonge sur le dos, et lorsque nous expirons, nous etirons nos bras vers le haut, et nos jambes vers le bas ( nos pieds ne doivent pas etre en pointes, sinon nous allons recreser la courbe lambert ) pour sentir un”agrandissement”. Puis nous faisons la “choregraphie foetus” la premiere fois en 4 temps, puis 3 temps, 2 temps et 1 temps. Puis nous devons nous mettre en position foetus vers la gauche, et sur une expiration, il faut donner un coup de rein pour se retrouver a genoux, dans un position recroqueville avec le menton rentre. Sur une expiration nous allongeons nos bras vers le haut en crochetant les pouces. Par la suite, il faut petit a petit se relever, tout en gardant notre respiration, et venir poser notre tete sur la premiere vertebre. Il faut fixer un point, et faire un echauffement vocal, qui consiste a utiliser differentes sortes d’intonnations pour echauffer toutes les cordes vocales, a faire des exercices pour detendre la machoire pour mieux articuler, mais aussi a echauffer notre diaphragme pour “projeter” au plus loin notre voix.  L’echauffement etant termine, nous avons fait notre dernier fillage devant Regis en nous concentrant sur nos fils directeurs propres a chacun, mais tout en restant attentif sur nos appuits avant de parler pour mieux projeter notre voix.
RF

Dimanche 13 juin 2010 à 4:42

Existe t’il alors un schéma de la comédie ?

 

            1.2 Structure et genre de la comédie

 

            L’un des défauts de la comédie c’est qu’elle est souvent datée. Ce qui faire rire ou captive à un moment donné est très souvent ce qui ce démode le plus. Pourquoi, contrairement à la tragédie, la comédie se démode t’elle ? C’est sans doute parce que le spectateur sais ce qu’il va arriver au personnage, et qu’au final, les impostures sont levée, les amants finissent mariés et les familles se reconstituent. Pourtant, le sort des personnages tragiques sont eux aussi connus de tous.

 

            La différence réside alors dans la spécificité de la comédie et de la tragédie. La comédie peint les mœurs de la société. Les personnages sont alors inspirés de personnages réels, de gens communs comme par exemple les bourgeois, les avares, les médecins, les notaires. La comédie a pour but de descendre l’homme de son piédestal en utilisant le rire. La tragédie, elle, au contraire, a pour but d’élever l’homme. Les personnages ne sont pas communs et possèdent une noblesse de l’esprit que l’on retrouve rarement dans la vie courante. Par exemple Hyppolite dans Phèdre est l’un de ces personnages dont la valeur morale est irréprochable.

 

            Lorsque l’on va assister à une comédie on veut donc une critique de notre société, celle que l’on connaît. Le spectateur du XXIème siècle ne peut alors pas comprendre la critique que l’on retrouve dans la comédie du XVIIIème siècle et les jeux de mots de cette époque ne sont pas toujours compris par les contemporains.

 

            Alexandre Dumas explique biens dans Souvenirs dramatiques les différences qui existent entre la comédie et la tragédie : « La comédie est la peinture des mœurs, et le drame celle des passions ; la comédie, c’est la société, le drame c’est l’humanité. La société change ; chaque siècle lui donne une nouvelle face, chaque règne un nouveau cachet, chaque révolution une nouvelle allure. L’humanité est invariable ses passions sont identiques ; elles se manifestent de la même manière dans le théâtre hindou, dans le théâtre grec, dans le théâtre romain, dans le théâtre anglais, dans le théâtre allemand et dans le théâtre français.

 

            L’acteur appelé à jouer de la comédie doit donc avoir vu. L’acteur appelé à jouer du drame a besoin que d’avoir éprouvé »

 

            Si l’acteur doit « avoir vu » pour jouer la comédie, le spectateur, lui, doit « avoir vu » pour la comprendre. Voilà pourquoi, la comédie se démode si facilement.

 

Peut on alors dire qu’il existe un schéma de la comédie ?

 

Quand nous venons de l’expliqué si dessus, la comédie est encrée dans une époque. Ainsi les schémas de la comédie varient eux aussi avec le temps. Par exemple, la comédie à ariette était une comédie qui faisait alterner textes et chansons légères entre le XVIIe et le XVIIIe siècle, alors que les comédies absurdes n’apparaissent qu’après la Seconde Guerre Mondiale. 

 

Ainsi les schéma de la comédie changent eux aussi avec les époques. Pourtant il existe ce qu’on appelle «le schéma classique de la comédie». La structure en est simple : A en voulant tromper B ce fait berner à son tour. Au final l’équilibre est rétablit et A punit. Mais dire que la comédie ce résume à un schéma si basique est exagéré. Un grand nombre de pièces ne suivent pas ce schéma comme par exemple le misanthrope de Molière. Alceste ne trompe personne il s’interdit tout simplement tout rapport social  de base. Si Alceste trompe quelqu’un c’est lui même.  

 

Conclusion 

 

S’il existe bien des procédés d’écriture qui permettent le rire, le langage et la structure de la comédie dépendent surtout de l’époque à laquelle ils appartiennent. La comédie est alors plus basé sur des procédés comiques que sur un schéma spécifique. Mais la comédie n’est pas toujours comique. Ce qui nous permet alors de différentier la comédie du drame et de la tragédie c’est le dénomment final : Tout rentre dans l’ordre, pour le plus grand bonheur des personnages.

Samedi 12 juin 2010 à 13:31

 SOMMAIRE

Jeudi 10 juin 2010 à 12:37

 

Jeudi 10 juin 2010 à 11:14

Existe t’il alors un schéma de la comédie ?
 
            1.2 Structure et genre de la comédie
 
            L’un des défauts de la comédie c’est qu’elle est souvent datée. Ce qui faire rire ou captive à un moment donné est très souvent ce qui ce démode le plus. Pourquoi, contrairement à la tragédie, la comédie se démode t’elle ? C’est sans doute parce que le spectateur sais ce qu’il va arriver au personnage, et qu’au final, les impostures sont levée, les amants finissent mariés et les familles se reconstituent. Pourtant, le sort des personnages tragiques sont eux aussi connus de tous.
 
            La différence réside alors dans la spécificité de la comédie et de la tragédie. La comédie peint les mœurs de la société. Les personnages sont alors inspirés de personnages réels, de gens communs comme par exemple les bourgeois, les avares, les médecins, les notaires. La comédie a pour but de descendre l’homme de son piédestal en utilisant le rire. La tragédie, elle, au contraire, a pour but d’élever l’homme. Les personnages ne sont pas communs et possèdent une noblesse de l’esprit que l’on retrouve rarement dans la vie courante. Par exemple Hyppolite dans Phèdre est l’un de ces personnages dont la valeur morale est irréprochable.
 
            Lorsque l’on va assister à une comédie on veut donc une critique de notre société, celle que l’on connaît. Le spectateur du XXIème siècle ne peut alors pas comprendre la critique que l’on retrouve dans la comédie du XVIIIème siècle et les jeux de mots de cette époque ne sont pas toujours compris par les contemporains.
 
            Alexandre Dumas explique biens dans Souvenirs dramatiques les différences qui existent entre la comédie et la tragédie : « La comédie est la peinture des mœurs, et le drame celle des passions ; la comédie, c’est la société, le drame c’est l’humanité. La société change ; chaque siècle lui donne une nouvelle face, chaque règne un nouveau cachet, chaque révolution une nouvelle allure. L’humanité est invariable ses passions sont identiques ; elles se manifestent de la même manière dans le théâtre hindou, dans le théâtre grec, dans le théâtre romain, dans le théâtre anglais, dans le théâtre allemand et dans le théâtre français.
 
            L’acteur appelé à jouer de la comédie doit donc avoir vu. L’acteur appelé à jouer du drame a besoin que d’avoir éprouvé »
 
            Si l’acteur doit « avoir vu » pour jouer la comédie, le spectateur, lui, doit « avoir vu » pour la comprendre. Voilà pourquoi, la comédie se démode si facilement.

Margaux C.

Jeudi 10 juin 2010 à 7:10

I le texte et le langage de la comédie

 

1.1

Lundi 7 juin 2010 à 11:57

http://theatrelfs.cowblog.fr/images/
            Eonnagata est un spectacle de et avec la danseuse contemporaine Sylvie Guillem. Accompagnee par le choregraphe Russell Maliphant et le comedien Robert Lepage, elle interprete l'histoire du Chevalier d'Eon, Charles de Beaumont. Cette reference historique a l'espion du roi Louis XV n'est que la toile de fond de cette mise en scene qui traite de la question de l'androgynite. En effet, le Chevalier d'Eon  s'habillait et se comportait comme une femme pour satisfaire son metier d'espion, mais aussi parfois, sous la contrainte ( a la cour d'Angleterre ).


            Le spectacle mele scene historiques a tableaux sur le theme de l'opposition entre l'homme et la femme. Un theme qui est tres souvent repris par les couleurs des costumes ( blanc pour la femme, noir pour l'homme ) et le jeu des lumieres., ou a la fin, celui du mirroir.Le decor tres simple et moblies ( des panneaux noirs, des tables ) est egalement utilise pour signifier cette opposition. La mise en scene egalement un melange entre theatre et danse, danse et arts martiaux.  Certaines techniques de jeu ( l'homme qui peut jouer une  femme, par exemple ) sont emprunte au theatre japonais Kabuki. Cela explique egalement le titre du spectavle : Eon + Onnagata ( technique de jeu ou l'acteur homme joue une femme ). A ce titre, on trouve de nombreuses references au Japon: kimono, jeu des ombres...

http://theatrelfs.cowblog.fr/images/
           Le spectacle souvre sur une scene de combat, ou le danseur et seul sur la scene, avec un impressionnant jeu de lumiere. En revanche, je n'ai pas completement compris l'allusion au drapeau de la France, qui n'est pas d'epoque. Au milieu de la piece, on trouve, etonnament, un dialogueentre Beaumarchais et Charles de Beaumont. Avec des rires enregistres, qui etaient, je pense, censes faire le decalage avec le reste de la piece. Je n;en ai vraiment pas compris l'utilite, et j'ai trouve que ca cassait toute l'ambiance magique du reste du spectacle.Certaines scenes etaient egalement a, mon gout, un peu trop explicite, la mise en scene ne laissait pas le spectateur se faire sa propre interpretation.
Pour revenir aux bons moments, parce qu'il y en avait, j'ai trouve l'ensemble des scenes des kimonos vraiment magnifiques, surtout celle utilisant les ombres. De meme pour celle de la mort, avec le jeu du mirroir. Les costumes du createur Alexander McQuenne donnaient une atmosphere encore plus intemporelle a la piece, et le jeu des lumieres etaient particulierement reussi.

         Mon avis sur ce spectacle est donc partage.  Une  mise en scene  interessante, avec des moments surjoues s'opposent a des scenes vraiment belles.

Chloe D
 

Lundi 7 juin 2010 à 11:07

L’héritage du théâtre grec
 
L’évolution de l’espace scénique
Le théâtre au fil du temps a évolué et s’est adapté en fonction des époques et de leurs règles. L’espace scénique a notamment beaucoup évolué depuis la naissance du théâtre en Grèce antique. A l’époque, le théâtre était plus un hommage aux dieux ou un message politique à faire passer qu’autre chose. De nos jours, le théâtre est entre autre un divertissement. La visée du théâtre ayant changée, l’espace scénique a également évolué.
A l’origine, les acteurs n’avaient pas de lieux spéciaux pour jouer. Les lieux étaient temporaires. Les spectateurs formaient un cercle autour des acteurs. Puis, le théâtre est devenu un genre plus populaire. De petites estrades se construisaient et des gradins de pierre en forme de demi-cercle sont apparus. Est arrivée ensuite l’orchestra et le proskenion. Le lieu théâtral est devenu permanent. En plusieurs siècles, les moyens techniques ont évolués mais les principes sont restés les même. Par exemple pour porter la voix, les acteurs grecs se servaient du masque pour l’amplifier. De nos jours, La voix est amplifiée par le théâtre dans lequel se jouait la pièce ou par des micros. De même, le système de gradin a été gardé depuis l’antiquité. En effet, en Grèce, les gradins étaient en pente. Grace a cette architecture savante, les spectateurs du faut entendaient tous ce que disaient les personnages. C’est la structure que l’on retrouve aujourd’hui
 
L’héritage des genres théâtraux
L’espace scénique n’est pas la seule chose à être restée depuis la Grèce antique. A partir de la mise en place de théâtres permanents, des genres théâtraux se sont développés comme la tragédie. Elle a désormais une division en cinq actes. Cette structure est  restée jusqu'à aujourd’hui et a notamment marque la période classique. D’ailleurs les thèmes des pièces de théâtre grec sont également restés. Certains sont allés jusqu'à recréer une autre version de pièce grecque souvent inspirée de la mythologie. Par exemple Iphigénie, à l’origine d’Euripide, a été reprise par Racine au XVII siècle. Le comique prend également sa source dans le théâtre grec antique comme le prouve la pièce comique Les Achamiens d’Aristophane. Ce fut une des premières pièces comique où Aristophane défend la paix lors de la guerre du Péloponnèse. La comédie est d’ailleurs plus ancienne que la tragédie. 
 
Auxane L.

Jeudi 3 juin 2010 à 12:02

PB: en quoi le théâtre Nô est-il ancré dans la tradition japonaise ?
I - Histoire du théâtre japonais
a) son apparition

A la base, le théâtre, qui était appelée « danses des signes », était interprétée dans la rue, un peu à la volée et le but était de divertir les passants et les voyeurs. Mais au fil du temps ce théâtre des rues sympathique devins dramatique et est plus porter pour la classe noble. Par la suite que le théâtre Nô fut inventé et créer par « Maître Zeami ». Mais il demeures toujours des pièces comiques mais qui n’est pas tournés pour le même public.

Comme avant ceux qui représentait les personnes noirs était des blancs mais enduit de couleurs noir pour la vraisemblance ; le théâtre japonais qui n’acceptait pas les femmes sur scène, envoyait à la place des petits jeunots.

Mythes (A FINIR)

On retrouve le théâtre souvent sous quatre formes différentes, ainsi :

Le théâtre Nô. Il date du XIVème Siècle et c’est du drame lyrique.
Le théâtre Kyôgen. Il date également du XIVème Siècle et c’est du théâtre Nô, mais sous la forme comique.
Le théâtre Bunraku. Il date du XVIIème Siècle et c’est du théâtre de marionettes.
Le théâtre Kabuki. Il date également du XVIIème Siècle et c’est le l’opéra comique

 

b) son évolution

Effectivement le théâtre japonais touche à la religion, étant donnée que les spectacles sont des offrandes aux Dieux.
Selon une légende japonaise, les japonais craignaient le sombre, les nuages et lorsque tout se couvrait, cela voulait dire un mauvais présage arrivé. Ils décidèrent de trouver des solutions. Ainsi, les théâtres seraient joués pour faire sortir « Amaterasu », la déesse du soleil, de la grotte dans laquelle celle-ci se cache. Lorsque les japonais se sont mis à faire du théâtre, donc toutes sortes de chants et de danses ; la déesse fit un pas en dehors de sa cachette et découvrit à sa grande surprise plusieurs autres Dieux, qui étaient en train de faire la fête. Tous dansaient et chantaient, ainsi elle les rejoignit pour s’amuser. De ce fait le japon fut illuminé car Amaterasu, en sortant de sa grotte leur avait apporté lumière et ainsi sérénité.
Depuis ce jour les japonais qui désirs le soleil, jouent du théâtre, de manière à ce que la déesse du soleil sorte de sa grotte pour s’en aller se distraire et leur apporter au passage la lumière. On dit que grâce au théâtre que le monde n’est plus plongé dans le noir des « ténèbres », dont il sont effrayés.
Le théâtre Japonais apparaît au 15e Siècle grâce au épopée qui fut leur source d’inspiration, mais il était déjà présent à partir du 10e Siècle.
Le théâtre est une sorte de bénédiction pour le peuple japonais, effectivement grâce au théâtre qui serrais à la base servis pour les Dieux, ferait sortir la Déesse du soleil « Amaterasu ». Le théâtre est donc, même si il n’a pas une place de premier rang, d’ordre important au sein de la société japonaise, qui suivent les croyances des anciens.

 

c) grands auteurs et grandes pièces(A FINIR)

 

TRANSITION AVEC LES THEMES DU THEATRE JAPONAIS PUIS DU NÔ PLUS PARTICULIEREMENT :

Le No est un genre au théâtre japonais.
Le théâtre Nô a été inventé et fondé par un père et son fil, Kanami (1333-1384)  et Zeami (1363-1443),, au alentour du demi-Siècle du XIVème. C’est Shôgun Ashikaga Yoshimitsu, qui leur demanda de créer ce genre.
C’est de l’art théâtrale qui est tourné vers le dramatique. Les danses et déplacements très lent et une musique plutôt aiguë, voir stridente ; fait avec des instruments du japon. Les chants sont simples, mais plutôt grave, articulé et lent. Le tout est de donnée une allure dramatique à la pièce de théâtre.
Ce genre de théâtre vise les classes noble, c’est l’aristocratie qui est visée. Effectivement le Nô est composé de plusieurs centaines de pièces ( environ 250 ).
D’un point de vue religieux, c’est un genre qui est inspiré du bouddhisme.
Les pièces sont jouées modestement et en pleine air. Un premier acteur vient sur scène pour installer le décors et situé l’action dans le temps et raconter un peu se qui est en train de se passer, cette homme s’appelle un waki. C’est lui qui entonne le premier chant. L’acteur principales soit un shite, arrive une fois le décors posé et l’intrigue expliqué. Il porte un masque, change de vêtements souvent marche et parle très lentement. Après le chœur doit répéter pour les spectateurs d’une manière plus intelligible ce que viens de dire le shite. Toutes les danses et déplacements sont extrêmement lents. Le Nô est composé de cinq actes, il dure donc assez longtemps ; c’est pour cela que trois pauses font fait durant la pièce. Pour indiqué que l’on change d’actes, l’acteur principale tape du pied sur le sol.
Si le Nô n’est pas joué dans la rue, il est alors joué sur une estrade protégé. Tout cela toujours modestement. Le décors reste également simple. Les musiciens sont quatre et sont situés au fond de la scène, le chœur lui est placé à droite.

Jeudi 3 juin 2010 à 11:10

II. La comedie et les rapports qu’elle entretient avec son public.

 

Notre point de depart consistera en l’analyse du theatre comique de Moliere et les enjeux qu’il represente:

 

- En quoi consiste le comique de Moliere ?

=> Le theatre de Moliere consiste en une remarquable synthèse entre deux courants jusque là divergents: le premier est issu de Plaute, celui de l’ancienne farce qui se carracterise par le seul desir de faire rire en presentant une image caricaturale du monde. Le second est issu du theatre humaniste, la correction des moeurs grace a une peinture fidele a l’homme.

Cette synthese lui procure une large palette d’effets comiques ou l’on peut distinguer le comique de gestes et de mots issu de la farce, et le comique de moeurs permettant une satire sociale.

 

- Analysons maintenant en details le comique de Moliere:

=> On peut distinguer trois grandes formes de comique:

1. La satire du ridicule => qui sous entend la conception morale de la comedie.

2. Le comique de fantaisie => qui se fonde sur le principe du monde renverse du carnaval.

3. Le comique de l’absurde => qui se base sur la mise en abime d’une vision du monde ou le rire est la seule reponse du public devant la folie du monde.

 

- Quelles sont les particularites de Moliere ?

=> Moliere utilise a merveille le “ridicule”. En effet a cette epoque, nous sommes dans le courant de l honnetete qui invite chacun a s’observer afin de deceler les divers ridicules auxquels il convient d’echapper. Pour Moliere le rire produit par ce ridicule est la clef de voute de son theatre. Selon lui la comedie doit faire rire, faute de quoi, elle serait sans objet. Dans cette perspective, l'éclat de rire du public est le signe que la peinture des ridicules humains est vraie.

Moliere est aussi le premier a avoir brise l’illusion theatrale du “quatrieme mur” de maniere a accentuer le rire du public. Par ce moyen il amplifit les rapports entre comediens et spectateurs pour un impact plus directe. C’est ce que l’on appelle le rire de conivence ou l’on joue avec cette illusion, ainsi, le personnage semble avoir conscience de la prescence du public ( ex: L’avare qui cherche son voleur et s’adresse directement au public dans la salle ).

 

- Quels sont les differentes fonctions du rire pour Moliere ?

=> Le rire revêt différentes fonctions et significations dramatiques dans le théâtre de Molière: il correspond le plus souvent à une sanction morale du public à l’égard d’un ridicule qu’il s’agit de fustiger, non sans cruauté parfois; sont ainsi visés quelques uns des errements de l’homme considérés comme des accidents, tels que l'hypocrisie, l'avarice, ou le snobisme.

Mais au dela du rire et de ces differentes fonctions, sa volonte est d’etendre les ambitions du theatre comique ou il voudrait que la comedie ne se contente plus seulement de faire rire, mais aussi de rivaliser avec le genre serieux. Il veut emouvoir les spectateurs ce qui etait neuf dans l’histoire dramatique. Le rire alors qui en resulte est parfois pour le moins ambigu, entre le comique et le pathetique, comme le remarque Musset: “Quelle mâle gaieté, si triste et si profonde que, lorsqu'on vient d'en rire, on devrait en pleurer”.

 

Le fait de faire rire est aussi un moyen pour les auteurs de faire passer un message a travers leur piece. Ceci n’est pas forcement facile, avec l exemple de Dieudonne, un comedien contemporain qui a evoque le probleme israelo-palestinien dans son show et fut interdit de representation par la suite. Cependant le rire rend plus leger n’importe quel sujet dramatique, c’est en cela que beaucoup de comedies sont engagees. Nous pouvons prendre l’exemple L’ecole des femmes de Moliere ou L’avare qui sont deux pieces qui ont pour but de dennoncer et faire changer les moeurs. Ce genre de sujets restent recurrents et toujours d’actualite car ce sont des vices carracteristiques de l’homme, c’est en cela que c’est un genre universelle indemode et indemodable.

(Romain F.)

 

 

Jeudi 3 juin 2010 à 11:10

Le théâtre dans l'antiquité

Les différent genre et registres des pièces grecques:

Le théâtre, à travers différents genres et registres, a une fonction importante dans la vie des citadins. En effet, elle les pousse à s'interroger sur l'Homme, son rapport aux Dieux, leur place dans la cité, et la cité elle-même. Les Dieux sont très présents dans la tragédie notamment au travers de l'idée de destin, l'Homme et la cité font partie des thèmes principaux des pièces, quelles qu'elles soient.

  1. Le Drame satyrique

On peut comparer le drame satyrique a la tragicomédie venue plus tard actuelle. Les drames satyriques étaient, a l’origine, de courtes prestations au début de spectacles, puis il prit, en parti grâce a la demande des spectateurs, une réelle forme de «drame satyrique», qui succéda à la trilogie tragique.

Le Cyclope d’Euripide, ou l’on voit Ulysse ridiculisé, confronté a un monstre et a un bouffon, est un exemple de drame satyrique. Le personnage vedette des drames satyriques est Prothée. Dans le cœur, il y a 15 satyres: hommes et boucs, qui marchent sur leurs mains et dansent. Les sujets de drames satyriques sont souvent en accord avec les tragédies qui les précédent.

2.La tragédie

La tragédie est un genre dramatique en vers qui met en scène des personnages historiques ou mythologiques s’exprimant dans un langage soutenu.

Il n’y a aucune scène d’amour dans les tragédies grecques. Le destin «fatum» écrase le héros tragique. La fatalité porte le même nom que l’erreur: «l’até».Cependant, on remarque que l’élan euphorique des autres genres de pièces de théâtre subsiste toujours. Eschyle est le premier a instaurer un second acteur, ce qui installe un dialogue entre deux personnages. De plus, il place le décor et les costumes. Les récits font référence a la mythologie et l’histoire antique, avec lesquelles les poètes prennent leurs liberté, c'est a dire qu'ils adaptent leurs récits en fonction de leur public et surtout à la cité de laquelle ils viennent: Athènes, Corinthe, Sparte, Argos et Thèbes entre autres. Ce qui permet un héritage en tragédies riche et varié autour d'une même légende. Par exemple, Eschyle et Sophocle ont écrit deux tragédies différentes autour du même thème: Electre.

La structure des tragédies se rapproche de la structure actuelle, cinq actes. En effet, elle commencent toutes par un prologue qui précède l'arrivée du chœur, qui a une fonction explicative, informative et surtout narrative. A cela, suivent des journées, ou «actes» dans lesquels sont développées et jouées par un, deux ou trois acteurs, certaines scènes importantes «moment-clef» de la pièce, il y en a cinq.

3. La comédie

    La comédie naquit dans la rue, et pouvait être jouée par tout le monde. Elle mettais souvent fin aux journées de représentations de théâtre et arrivaient après les tragédies, afin de détendre l'atmosphère. Les personnages ne sont pratiquement que des hommes.

Les comédiens ont de grosses lèvres et des masques ayant un aspect animal. , ainsi que de gros derrières et d’imposants nez. Ils sont vêtues de grande tunique ronde,tenues par des cerceaux. La comédie grecque suit la même structure que la tragédie: on a 24 choristes, plus un coryphée, qui rentre après le prologue. Aristophane, au V ème siècle avant Jésus-Christ, mêle grossièreté et poésie, critique la société de son temps et célèbre paix et sagesse. Il est l’auteur de Les guêpes, dans laquelle il dénonce les dérives de la démocratie L'Assemblée des Femmes ; et Lysistrata.

Ménandre, IVème siècle avant Jésus-Christ: la comédien devient obscène, sans attaques personnelles, ni allusions a la politique. Il supprime le chœur et crée des personnages comme des vieillards, courtisanes, esclaves, marins…La comédie antique cherche tout d’abord a provoquer le rire et use de plusieurs artifices jeux de mots, déguisements outranciers. Ces pièces sont bâties autour d’une situation familiale associant amour, argent et quiproquos, et de types sociaux caricaturés et faciles à identifier: le père avare, labelle-mère acariâtre, etc.


Axelle LOPEZ de ARIAS


Jeudi 3 juin 2010 à 10:56

Le jeu des acteurs romain était entièrement codé, tant par les contraintes d’espaces de jeu qu’à la nécessité de représenter des stéréotypes de la société romaine. En effet , la cavea , où avait lieu le jeu , était un espace immense plateau.  Par conséquent, les acteurs devaient porter des costumes qui, même vu de loin , parleraient au spectateur. Le théâtre romain était très populaire, tout types de personnes, des plus pauvres aux savants y assistaient. Le fait que les acteurs représentent des stéréotypes de la société romain permet à chaque citoyen d’identifier le personnage. Les gestes avaient aussi chacun une signification particulière.
 

Lundi 31 mai 2010 à 10:25

LE JOUR DE L'ITALIENNE

Création collective de la compagnie Eulalie sous la direction de Sophie Lecarpentier

Le Jour De L' Italienne est une pièce très particulière car elle met en scène les nombreuses et fatiguantes répétitions que tout acteur de théâtre connait bien. Malgré la difficulté de cette tâche, le spectacle surprend puisque grâce au jeu impressionant de ses acteurs et aux effets de son et de lumière, la troupe parvient à nous faire réellement croire que les répétitions durent excessivement longtemps.

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La pièce en-elle même est intéressante car elle nous montre ce que le spectateur ne voit souvent pas lorsqu'il regarde un spectacle, c'est a dire les répétitions (les coulisses aussi mais la on ne parle pas de ça ^^). Le spectateur n'ayant jamais fait de théâtre découvre la difficulté de la mise en scène et les théâtreux retrouveront des éléments sûrement déjà vécus. Le comique ressort surtout dans cet aspect là, car les bonnes (ou mauvaises) expériences des répétitions ressortiront dans la pièce.

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On appelle ce genre de mise en scène un ''backstage'', arrière-scène en français mais bien sûr c'est moins classe. Cette technique a été une véritable découverte pour moi, et en tant qu'acteur j'ai apprécié qu'on se souci du travail des répétitions. On pourrait penser qu'il n'y a aucune histoire, mais pourtant les acteurs nous tiennent en haleine de bout en bout et de petites histoires se mettent en place de tous les côtés. On apprend a connaitre les personnages et peu a peu on s'identifie a l'un d'eux... et on (re)découvre le monde des répétitions. Mon seul conseil, c'est d'aller voir la pièce et de juger par vous-même, il y a très peu de chances d 'être déçu.

Emilien B

Samedi 29 mai 2010 à 13:41

          


            
11 and 12 est issue de l’ouvrage Tierno Bokar, écrit par l’écrivain africain Amadou Hampaté Bâ et adapté par Marie-Hélène Estienne. Cette pièce, mise en scène par Peter Brook et jouée au Drama Centre Theater à Singapour puis dans le reste du monde, relate des conflits entre différents peuples de l’Afrique de l’Est, pendant l’occupation française. La famille, le comportement de l’homme en société, les relations politiques, la religion sont les thèmes omniprésents de la pièce et suscitent de nombreux débats, d’affrontements.


http://static.guim.co.uk/sys-images/Arts/Arts_/Pictures/2010/2/11/1265882052390/Peter-Brooks-11-and-12-at-002.jpg

          La prière doit-elle être récitée 11 ou 12 fois ? Ce questionnement, pourtant d’apparence anodine,  provoque alors de grandes tensions entre les ethnies en présences et les Français, qui se mêlent à leur culture. Deux hommes se détachent de ces personnages, Tierno Bokar et Cherif Hamallah, et délibèrent sur le sujet, tout en mettant en avant la nécessité de tolérer. Selon eux, la tolérance est la plus difficile et la plus importante des qualités de l’être humain. Mais suite aux incompréhensions des peuples, des marques de violences s’en suivent. Au milieu d’elles, des adolescents, dont Amadou Hampaté Bâ qui narre l’histoire. Ces jeunes gens grandissent et finalement deviennent adultes après que certains aient reçu une éducation européenne. Ils se rendent mieux comptent de la situation qui les entoure, mais ne savent pas réellement comment la gérer.

 

http://www.toimg.net/managed/images/bounded/10130180/w482/h317/image.jpg

 

http://static.guim.co.uk/sys-images/Arts/Arts_/Pictures/2010/2/15/1266234722351/Abdou-Ouologuem-and-Jared-001.jpg

          Peter Brook réussi à faire réfléchir le spectateur et à diffuser des idées complexes d’une façon la plus simple possible : toile et tapis rouges signifiants à la fois l’ocre de la terre d’Afrique et la violence, du bois çà et là… Finalement, c’est bien le jeu des comédiens à travers ce décor simple qui donne toute la dimension de la pièce. A aucun moment le spectateur sent l’ennui le gagner, puisque dès le début la performance il est submergé par l’intrigue.

                C’est ce qui constitue la force de la pièce et sa mise en scène : elle a un impact sur le public sans être prétentieuse pour autant.

Notes en tant que spectatrice…

 

  • De l’intérêt d’être au premier rang :

 

On pourrait penser que les places les plus proches de la scènes ne sont pas les meilleures : manque de visibilité sur l’ensemble de la scène, des décors, ou encore recevoir les postillons…

Cependant, ces places offrent plusieurs avantages ! En effet, plus le spectateur est proche de la scène, plus il ressent le caractère des personnages, les expressions du visage sont plus évidentes. Il est submergé par la pièce et en prend plein les yeux. Enfin, il est possible de capter le regard des comédiens, et dès qu’on le tient, là on se sent vraiment dans la pièce et on rentre dans leur jeu.

 

  • De l’intérêt  de ne pas trouver tout de suite un taxi :

 

Une fois la pièce terminée, ne vous précipitez pas vers le stand de taxi ! Prenez le temps… Et peut-être aurez vous la chance de croiser les acteurs !!

En effet, nous avons eu la chance, Clémentine K. et Fabiola A. de discuter avec quelques acteurs (dont deux parlant français) : Antonio Gil Martinez, Maximilien Seweryn, Jared McNeill, et Makram J. Khoury. Après une semaine passée à Singapour, ils partent à la fin de la semaine pour Sydney avant de se diriger vers le reste de l’Asie.

 

Mais la prochaine fois, nous penserons à apporter appareil photo et stylo…
 

Clara.a

 

Jeudi 27 mai 2010 à 11:15

 

LES AUTEURS TRAGIQUES GRECS :


 

  1. Eschyle :


Il fut le témoin des guerres, des menaces et des triomphes de sa patrie, dont il parle dans ses œuvres. Ses pièces théâtrales sont très spécifiques car, contrairement à Euripide ou Sophocle, Eschyle annonce l’intrigue dès le début de ses pièces, et préfère décrire le déroulement, plutôt que le dévoilement. Dans ses œuvres, les dieux représentent les forces violentes qui déchirent le monde et les hommes. Ainsi, elles sont basées sur une idée de crainte.


 

  1. Sophocle :


 

Il marque la période de l’apogée d’Athènes, et connut l’Empire Athénien, la bataille de Salamine les constructions de l’Acropole, mais aussi la guerre du Péloponnèse. Il avait un grand amour pour sa patrie ( comme l’illustrent les chants de gloire à Athènes dans Œdipe à Colone ) et y resta jusqu’à sa mort. Il était issu d’une famille aisée, reçut une bonne éducation, et fut nommé deux fois stratège. Sophocle avait beaucoup d’amis, et été très apprécié. L’épanouissance politique qu’il connut rend ses pièces plus proches de nous que celles d’Eschyle. Il place l’Homme au centre de tout, car il le croit important et grand. Les devoirs des héros sont contrastés, et le personnage principal est toujours solitaire. Les dieux sont différents des humains, et échappent aux imperfections du temps.


 

  1. Euripide :


Il est considéré comme le dernier des plus grands auteurs tragiques de l’époque. Euripide abordait des idées nouvelles, et des problèmes nouveaux. Il fut marqué par la guerre du Péloponnèse. Il était l’opposé de Sophocle sur différents aspects. Sa famille était mal aimée, et ses mariages furent tous malheureux. Il ne participa jamais à la vie politique d’Athènes. Il a développé dans ses pièces l’action, les effets, la musique, les retournements ; a multiplié les personnages et mis moins en valeur le héros principal. Il a décrit ses pièces comme très proches des réalités athéniennes du moment, et la tragédie des Perses témoigne ’une victoire nationale, alors récente. Il aimait rendre les personnages humains plus ordinaires.



Rébecca ROFFO

Jeudi 20 mai 2010 à 19:14

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Claire Adiceom
Emilien B.
Margaux Cabrol
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Clémentine Delhote
Chloé Duvivier
Romain Fondacaro
Julie From
Sophie Généreau
Joséphine Gillet
Julie Jamar
Fatiha Khalis Djerf
Clémentine Koenig
Mélanie Lacroix
Auxane Le Bris
Axelle Lopez de Arias
Anne Malec
Olivier Massis
Joséphine Masson
Régis Maynard
Julia Pflimlin
Rebecca Roffo
Claire Seigneur
Gaspard Thiéblemont
Camille Vassalo

Dimanche 16 mai 2010 à 10:14

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Eh bien, voilà !

On y arrive... dans quatre jours, ce sont les représentations. On en fera trois. Trois, seulement ! Trois, seulement au vu du travail accompli depuis 9 mois. Une belle gestation partagée entre nous, entre les murs de l'amphithéâtre.
Mercredi, générale.
Jeudi à Samedi, représentations.

Maintenant, le  plus dur est fait. On sait où on va ! Désormais, il n'y a plus qu'à laisser faire les choses.
Montez sur le plateau. Respirez-en l'espace, l'atmosphère. Soufflez. Ressentez ce qu'il vous donne. Prenez le temps de laisser monter ce que vous y avez vécu. Ouvrez cette musette, si chère à Régis, pour encore et encore accumuler une expérience riche des autres.

Ne démontrez rien.
N'imitez pas.
Laissez vous gagner par les mots, proposez-leur une voix, un corps qui feront sens.

La beauté du théâtre vient de ce que c'est un lieu de solidarité. Tous autant que vous êtes, entourés de Sophie, de Régis (même s'il n'est pas dans la salle, il vous suit d'un esprit amical), de Julie, et de Fatiha, vous êtes les éléments indispensables d'un magnifique édifice d'humanité vivante. C'est cette implication les uns aux autres qui fait de notre réalisation une tranche de vécu que nous n'oublierons pas. A nous, d'en faire un souvenir inoubliable !

Vous serez beaux sur le plateau. Vous rayonnerez sur ce plateau. Prenez du plaisir. Donnez-en à ceux qui vous regardent.
Et le tour sera joué...

On se retrouve mercredi 19 mai, à partir de 16h30 pour la mise en place définitive.
Olivier Massis.



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Mardi 11 mai 2010 à 8:21

 

Partout dans le monde, le théâtre fait partie des patrimoines nationaux. Il s'inscrit dans l'histoire des sociétés, les mœurs, les traditions. L'île de Bali, en Indonésie, n'est pas une exception : son théâtre se caractérise par une immense richesse en regroupant musique, danse, marionnettes et masques; le théâtre à Bali s'ancre fermement dans la culture de l'île.
Problématique ?

Extraits de spectacles :


 http://www.youtube.com/watch?v=D4C3TJobyhk&feature=related

 http://www.baliauthentique.com/Bali_de_a_a_z_le_topeng_theatre_masque_et_danse.htm

http://www.passion-theatre.org/cgi-bin/pti_lol/spectacle/affiche/fiche.pl?id_planning=8925


 À Bali, la danse est une offrande aux dieux où le danseur devient medium entre le monde humain et le monde divin. Contrairement à d'autres formes scéniques balinaises qui s'inspirent des épopées indiennes du Mahâbhârata et du Râmâyana, le topeng raconte les histoires du Babad, chronique des royaumes indigènes.
Les Topeng sont des spectacles de danses de masques qui commémorent les exploits des guerriers du passé et dont le plus impressionnant est le Djauk (ou jauk). Le Djauk est le solo d’un danseur jouant le rôle d'un démon dont le masque terrifiant est une véritable œuvre d'art. Ses mouvements, rythmés par les gongs, s'immobilisent dès que s'arrête la musique. Ils sont marqués d'un caractère inquiétant et surnaturel par de longs ongles transparents prêts à saisir une proie. L'inspiration de la danse est puisée dans le Ramayana.
Le Rāmāyana qui signifie en sanskrit « le parcours de Râma » est la plus courte des épopées de langue sanskrite composées entre le IIIe siècle av. J.-C. et le IIIe siècle de notre ère. Constitué de sept livres et de 24 000 vers, le Râmâyana est, avec le Mahâbhârata, l'un des écrits fondamentaux de l'hindouisme et de la civilisation indienne. Le Rāmāyana raconte la naissance et l'éducation du prince Rāma qui est le septième avatar du dieu Vishnou, la conquête de Sîtâ et son union avec elle. L'œuvre raconte également l'exil de Rāma, l'enlèvement de Sîtâ, sa délivrance et le retour de Rāma sur le trône.

EDIT :
 
Citations d'Antonin Artaud, Le Théâtre et son Double (« Sur le théâtre balinais »)
 

« En somme, les Balinais réalisent, avec la plus extrême rigueur, l'idée du théâtre pur (où tout, co,ception comme réalisation, ne vaut, n'a d'existence, que par son degrés d'objectivisation sur la scène ».
« Nouveau langage physique à base de signes et non plus de mots »
« Théâtre purement populaire, et non sacré ».
Sur la musique : « Extrêmement appuyée, anonnante et fragile, où l'on semble broyer les métaux les plus précieux, où se déchainent comme à l'état naturel des sources d'eau... »
« Les bruits sont comme l'achèvement naturel des gestes ».

Topeng veut dire Masque en Bahasa indonesia. C'est un théâtre à la fois masqué, chanté, et dansé. Né aux alentours du XVIIème siècle. Les histoires se passent au temps des rois de Bali.
Rituel traditionnellement, aujourd'hui aussi festif. Transmet des enseignement éthiques ou idéologiques, la « morale de l'histoire » est toujours importante. Presqu'improvisé : les acteurs choisissent l'histoire juste avant d'entrer sur scène.

Les MASQUES pleins sont muets :
-le Roi : masque blanc=pureté, unité
-le ministre violent
-le vieux dignitaire
Les demis masques sont parlants : ce sont les valets (traducteurs, narrateurs, metteurs en scène) et le peuple.

Les ACTEURS sont des hommes car il y a peu de références aux femmes dans la littérature dramatique balinaise, et les rôles sont donc en majorité masculins. Cependant il ya une troupe de femmes très connue à Bali, fondée par C. Wistari, artiste italienne.
MUSIQUE : l'orchestre est sur le côté, bien visible.Les plus long Topéng commencent au coucher du soleil et finissent au lever.
 

Le topeng Padjegan : un danseur, seul, il a tous les rôles et change de rôle devant le public (dure 2 heures).
Langage très visuel, facile à comprendre (apprécié des touristes !) -->pour le peuple, tous les gens de culture balinaise.

Clémentine K


 


 

Lundi 3 mai 2010 à 8:11

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Chicago est une comédie musicale très connue pendant cette décennie. Il y a eu un film en 2002 (avec Renée Zellweger, Catherine Zeta-Jones & Richard Gere) et puis plusieurs représentations en "Broadway" comme de cette année par Lunchbox Theatrical Productions.

L'origine de cette musical remonte en 1924 où une journaliste, Maurine Dallas Watkins qui suivait l'histoire judiciaire de Beuleh Annan (que nous connaissons comme Roxie Hart), décide d'écrire de cette histoire en comédie musical.

Roxie Hart est une petite femme blonde dans ses vingtaines qui rêve d'être une star comme Velma Kelly. Toute les deux tue leur amants qui leur trompaient et se retrouvent donc en prison avec la peine de mort. Roxie supplie à son mari de payer le meilleur avocat de la ville, Billy Flynn, qui n'a jamais perdu un procès ou l'accusé était une femme. Velma qui était la star se voit entrain de perdre sa célébrité à cause de Roxie qui a l'aide de Billy, devient la nouvelle star de la presse, journaux et radio. Grâce a son esprit rusé, sa beauté et sait bien faire la comédienne, elle reste la fille la plus célèbre jusqu'au jour de son procès. Sans surprise elle est jugée non coupable, mais soudainement perd l'attention de la presse lorsqu'une nouvelle dame inconnue a commi un meurtre. Roxie est perplexe de ce qui se passe et pourquoi elle perd le centre d'attention, elle est même inconsciente du fait qu'elle a sauté la pendaison.
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Comme j’ai vu le film, il y a quelques années, j'ai mieux compris l'histoire. Entre le film et la musical l'histoire et les scènes étaient très proches. Ce que j'aime du film c'est qu'ils faisaient bien les moments musicaux et avait une mise en scène original (mais bien sûr un film a plus d'avantage pour les effets). Mais par contre je trouvais que le Chicago en Broadway avait une musique beaucoup plus vivante et avait des meilleurs comédiens-danseurs. Exemple: Roxie Hart sur scène était beaucoup plus marrante et "fille fille" que dans le film.

En oubliant le film maintenant, la comédie musical avait de très bons chanteurs de tous les types de voix et une coégraphie belle, dynamique et sensuelle. La mise en scène a quelques similarités que notre représentation en mai (mouvement et jeu en arrière scène) et le décor était intelligent (une échelle sur le côté cour et côté-jardin et l'orchestre se trouvait dans une grande boîte noire avec des escaliers et une sortie qui a servi comme jeu aux acteurs). Les coiffures étaient des années 20-30 (cheveux coiffés en arrière pour homme et coupe "bob" ou avec du volume pour femmes), les costumes étaient "all black" et érotique. Et bien sûr on voit des paillets et lumières un peu partout pour donnés l'effet de "Razzle Dazzle"...

Chicago est sans doute la meilleure comédie musicale que j’ai vue sur scène. Elle est conseillée pour tout le monde à n’importe quel âge.  

Julie J. 

Dimanche 2 mai 2010 à 9:54

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Animal Farm est une pièce de théâtre jouée par la compagnie Singapourienne Wild Rice.

Animal Farm est basé sur le roman de George Orwell qui est une métaphore du pouvoir communiste sous Staline en Russie. C'est l'histoire des animaux d'une ferme qui se révolte contre un fermier injuste pour ensuite prendre pouvoir de la ferme et instauré un régime socialiste soit Animalism. Après avoir complètement pris la ferme et interdit tout homme, la ferme est dirigée par les cochons qui sont les plus intelligents et éloquents.Lorsque l'histoire se déroule, on voit que les cochons se donnent des privilèges pendant que les autres animaux ont des droits limités et des devoirs imposants, ce qui contredit l'idéologie au début de l'histoire. À la fin, les cochons se comporte comme les hommes et la ferme devient une république.

Bien sûr, les animaux étaient joués par des comédiens, mais je trouvais que cela était très bien fait. Comme dans une ferme on trouve plusieurs animaux et qu’il n'y avait que neuf acteurs sur scène, ils changeaient souvent d'animaux très vite et on le voyait grâce au fils conducteur. Un personnage faisait le cheval puis une poule ou un mouton, cochon, âne, chien,... Et bien sûr, comme ils jouaient les animaux, ils ont bien maîtrisé l'espace. 

Bien qu’Animal Farm est plus tôt d'un genre dramatique, la compagnie Wild Rice ne pouvait s'empêchait de mettre quelques effets de comique comme insérer des chansons telles que I gotta feeling de Black Eye Pies or Who let the dogs out? de Baha men; Mettre des parodies telles que le ballet de La Mort du Cygne etc. Mais au lieu de critiquer le pouvoir totalitaire de l'URSS, on trouvait des indices qui critiquaient le régime singapourien grâce aux costumes (vu au tout début de la pièce), a l'actualité ou culture singapourienne.

Pour finir j'ai bien apprécié la pièce. Comme je connaissais le livre que j'ai lu en 4e pour l'Anglais, je n’ai pas eu de problème pour comprendre et ai donc pue concentrer sur la mise en scène, le jeu et le message derrière l'histoire. 

Julie J.

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