“REDEMPTION IS ABOUT SOMEONE WANTING TO CHANGE.”
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e Ruban est une production de danse, réalisée par la compagnie française Lexintown, dont le but est de divertir des cérémonies et des galas d’organisations culturelles et charitables, avec des spectacles de danse classique. Elle s’est déroulée le matin du samedi 12 novembre 2011, à l’Alliance Française de Singapour. La production était divisée en deux parties : dans un premier temps, nous avons eu le droit à assister à un solo et à un duo ; puis nous avons ensuite regarder la production filmographique du spectacle Le Ruban lui-même.
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e solo était tiré d’un ballet classique, appelé Don Quixote, chorégraphié originalement par Marius Petipa, dont l’extrait choisi se trouve à l’acte III. C’était de la danse pure classique, contrairement au duo... Effectivement, le duo, dansé par Jonathan Guillarme et Elsa Raymond (tous deux ayant fait leur formation à Lyon) demeurait, lui, un duo plutôt contemporain. Même si Elsa Raymond était sur pointes, les mouvements, eux, faisaient bien partie de la danse contemporaine. Leur contrôle restait parfait pendant toute la représentation, avec de nombreux portés, sauts, mouvements lents, mais souvent en contact avec l’autre. C’était comme s’ils ne formaient qu’une seule personne parfois. Je trouve que leurs sentiments se dégageaient bien lorsqu’ils dansaient. Ce qui était intéressant aussi, c’était de pouvoir les rencontrer après la représentation et de leur poser des questions ! (en tout cas, moi j’en ai profité !)
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a seconde partie du spectacle était filmographique : il s’agissait en effet du ‘making of’ de la production Le Ruban, chorégraphié par Grégory Gaillard. Avant de devenir chorégraphe, Gaillard était tout d’abord un danseur (et l’est toujours d’ailleurs ! il sera même dans le corps de ballet de Giselle en janvier !) qui a dansé avec les plus grands chorégraphes jamais connus (tels que Balanchine, Noureev ou encore Béjart), et avec une des meilleures compagnies de danse mondialement réputée : l’Opera de Paris. Gaillard a travaillé en collaboration avec la directrice filmographie Bérangère Prévost pour réaliser ce film. Le Ruban dure environ 1h00 et inclus uniquement quatre danseurs – Julia Bailet (interprétant Lisa), Jean Sébastien Colau (Anton), Xavier Juyon (officier de police) et Mikael Champs (officier de police). L’histoire est basée sur les principes de l’amour et sur le pardon. En effet, le synopsis du spectacle Le Ruban est l’histoire d’Anton, fou amoureux de sa femme Lisa mais qui va tomber dans une addiction pour la drogue... Cela va le mener en prison, et va créer des problèmes dans le couple, puisqu’à présent, Lisa ne fait plus confiance à Anton, et ne comprend pas comment il a pu lui faire ca. Lorsqu’il est incarcéré, il va tout d’abord refuser de manger et de boire, et tomber petit à petit dans une dépression. Mais lorsqu’il essaie de changer sa force interne, Anton va se faire aider de deux officiers de police, afin de regagner sa force et son courage ; ce qui va le pousser à écrire une lettre à sa femme, lui disant qu’il regrettait ses actes et qu’il voudrait se faire pardonner. C’est ce que Lisa décide de faire : pardonner son mari afin de lui rendre sa force et donc sa raison de vivre. Avec cette lettre, Anton va aussi joindre un ruban (d’où le nom du spectacle), que Lisa va porter jusqu’à son retour. Ils sont de nouveaux ensembles à la fin de la représentation. Le film est divisé en huit scènes ; toutes plus impressionnantes les unes que les autres. Les danseurs paraissent en permanence extrêmement légers, et ils donnent aussi souvent l’impression que les mouvements qu’ils réalisent sont simples (mais ce n’est pas le cas malheureusement...). J’ai beaucoup aimé ce film, mais c’est vrai que j’aurais quand même préféré le voir en direct je pense. Je trouve également que les éclairages et la musique se mariaient bien avec la danse classique ; et que les sentiments des danseurs se faisaient très bien ressentir. Pour moi, c’était une excellente matinée et j’en garde de bons souvenirs ! Merci Monsieur d’ailleurs de nous y avoir emmenés !
Pour plus d’informations, vous pouvez contacter la compagnie par e-mail : martine.coiquaud@lexintown.com ou par téléphone, au 9081 0712.
FORGIVENESS IS A TESTIMONY OF TRUE LOVE.
Julie JOUSSE
J'ai beaucoup aimé ce film, et moi qui aime beaucoup la danse, je pense que ca a du être un spectacle magique pour le public. J'ai trouvé que les danses étaient d'une finesse incroyable, et comme tu dis, les danseurs paraissaient voler sur la scène tellement ils se faisaient légers. Et sans parler, sans mimer, ont arrive à deviner leurs sentiments, rien qu'avec leurs pas et leurs expressions. J'ai aussi beaucoup aimé la musique qui collait parfaitement avec les mouvements, et j'ai trouvé que les changements de rythmes et des styles de musique étaient très intéressants, lors de la danse des deux policiers, la musique se détache complètement de celles auparavant, et leur danse aussi d'ailleurs, ils passent à un style plus contemporain.
Merci Monsieur Massis !