La pièce commence sur le début du service du soir au restaurant. La scène est séparée en deux : la cuisine et la salle de restaurant. C’est un décor très réaliste qui permet de comprendre plus facilement l’intrigue. Les éclairages se tamisent d’un coté de la scène lorsque l’action se passe dans l’autre. Néanmoins on se retrouve pas dans un immobilisme dans le coté sans action ce qui laisse une ambiance de réalité et ne brise pas l’action passée. Par ailleurs les transitions entre les deux espaces de jeux étaient très bien faites. Lorsque des deux cotés une dispute éclate, c’est simple de suivre les deux qui sont simultanées. Si la parole n’est pas superposée les actions le sont et le jeu d’éclairage permet de comprendre qu’est ce qui passe et où.
Après l’entracte on se retrouve dans la cave du restaurant. Le décor a radicalement changé tout en restant très réaliste. Petite surprise, la table de poker tourne. Une manière certainement de ne pas avoir des acteurs de dos mais qui ne m’a pas plu, j’ai trouvé que ça a gâché l’ambiance rétro de la pièce. La faire tourner pendant les noirs n’aurait pas choqué mais sous les projecteurs reste une idée à revoir. En plus le petit bruit électrique brouiller le silence du jeu de poker.
J’ai trouvé que les acteurs étaient très motivés et présents sur scène. Les sentiments des acteurs se reflétaient dans le public. Lorsque Sweeney par exemple fond en larmes car il a dépensé l’argent qu’il destiné a sa fille dans le jeu, on peut comprendre la situation et sympathiser avec le personnage. Des acteurs montés sur scène pour faire rire et qui s’y plaisent où du moins donne l’impression c’est ce qui fait que j’ai très apprécié cette pièce.
La fin est triste, rare pour une comédie mais il en faut bien ! Une belle histoire qui se termine sur une morale : ne pas commencer à jouer au risque de perdre ceux qu’on aime.
Je n’en dirais pas plus ! Prenez vos places ! Dealer’s Choice est sur scène au Drama Center Theater de la National Library jusqu’au 16 Octobre.
Anne.