Quelques notes sur l'ouvrage d'Anne Ubersfeld, beaucoup d'autres arguments a utiliser, il faudrait réécrire le bouquin pour garder l'intéressant :)
Ca reste très théorique mais il ya quelque exemples qu'on peut peut etre voir sur youtube ou theatrecontemporain pendant le temps au CDI.
- Le personnage clef du théâtre est le spectateur.
- Le spectateur est coproducteur : c’est à lui que s’adresse la pièce dès l’écriture du dramaturge jusqu’au travail du comédien. C’est au spectateur que sont adressés tous les signes que dégage le comédien. On parle d’un contrat entre le spectateur et le comédien.
- Le spectateur est le personnage a qui s’adresse le comédien à chaque instants. Il n’y a pas de réponses mais d’infimes signaux : frémissements, rires, sourires.
- Le spectateur est parfois amener a bouger : Mnouchkine. C’est la participation du spectateur à la représentation comme le montre Peter Brooks dans ses espaces qui défient le théâtre à l’Italienne.
- Le spectateur s’identifie avec le personnage. Il y a un dialogue indirect entre les spectateurs. Je (spectateur) a travers le discours du comédien parle a Il (spectateur).
- La dénégation du spectateur : le spectateur sait que ce qui se passe est illusoire néanmoins il sait aussi que c’est vrai car cela se passe devant lui. C’est l’illusion théâtrale.
-> D’ou la mimesis de la réalité. Mais alors si on brise la mimesis, le spectateur ne deviendrait qu’observateur et non juge et participant de la représentation ?
- Selon Brecht la représentation théâtrale pourrait presque servir à étudier les hommes. La réaction d’un individu devant une scène. La scène est la reproduction miniature de l’activité humaine.
- Le spectateur donne du sens. Il ne doit pas être devant une lecture de signe mais joindre les signes qu’on lui propose et donner du sens. Par ailleurs il doit en avoir la mémoire pour pouvoir comprendre l’évolution des signes. Mais aussi la mémoire pour voir ce qu’il change et en conclure les conséquences sur tel ou tel action ou tel ou tel protagoniste.
Le plaisir
- Le plaisir du spectateur à voir la mimesis, de voir des choses qui arrivent sans qu’elles arrivent réellement.
- Le plaisir du spectateur à manier les signes de la représentation à sa manière pour en tirer un sens propre a sa perception
- Le plaisir du spectateur à se retrouver dans un lieu différent « je est un autre » il se représente dans le comédien qui est à l’autre bout du monde. Un plaisir de voyage et de découverte.
- Plaisir de l’impossible : dialoguer avec les morts, dire des choses que l’on ne dit pas, voir l’abstrait et l’absurde.