theatrelfs

Dimanche 17 octobre 2010 à 6:23

 

 

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            Giselle
et un ballet contemporain de l’opéra de Lyon, chorégraphié par Mats Ek. Chorégraphe et danseur contemporain originaire de Suède, il est réputé pour faire jaillir la psychologie tourmentée des personnages à travers les gestes des danseurs qui les incarnent, et bousculer les conventions du ballet. Ces particularités sont parfaitement reflétées par Giselle, qu’il crée en 1982.

           En effet, ce spectacle est un Giselle classique revisité. A l’origine, ce ballet romantique met en scène une jeune paysanne, Giselle, qui meurt de tristesse en découvrant que le duc  Albrecht dont elle est éperdument amoureuse est fiancé. La Reine des Willis, esprits de jeunes filles mortes vierge, décide qu'Albrecht doit suivre Giselle dans la tombe. Elle le condamne donc à danser jusqu'à la mort, par épuisement. Mais l'esprit de Giselle, en dansant avec lui, arrive à le sauver.

La Giselle de Mat Ek est différente, elle repose sur des idées plus contemporaines. Dans sa réinterprétation, le premier acte se déroule sur une île volcanique. Le seul élément de décor est un arrière-plan représentant un paysage tropical qui pourraient sortir directement d’un dessin animé: des collines verdoyantes à la rondeur exagérée suggérant la sensualité du corps féminin. Moquée par les autres villageois, Giselle est souvent seule dans son coin. Cette opposition est marquée par la différence entre leurs costumes : giselle porte du rose tandis que les paysans sont en gris ou kaki. En outre, elle est la seule avoir les pieds nus, ce qui souligne sont coté « enfant sauvage ».

Son fiancé Hilarion l’aime sans vraiment la comprendre et l’attache avec une corde pour l’empêcher de s’échapper. Malgré cette précaution, Giselle se libère et rencontre Albrecht, un jeune noble de la ville. Il est alors l’objet d’une fascination infinie de la part de la jeune femme. J’ai trouvé que la chorégraphie rendait l’amour de Giselle très crédible : le désir de découvrir l’autre était évident, tout comme la timidité signifiée par l’éloignement et le rapprochement alterné des deux protagonistes. De plus, le personnage de Giselle se comportait comme une enfant, ce qui la rendait d’autant plus touchante (déplacements à quatre pattes, grands mouvements de bras, sautillements, …) .

Découvrant l’amour naissant de sa fiancée, Hilarion s’oppose violement à Albrecht. S’ensuit une confrontation entre les paysans et les nobles, où Giselle est une fois de plus mise à part. Les villageois entrent en scène en poussant d’énormes œufs, symbole de prospérité et d’abondance. Alors qu’ils ne dansent que pour gagner de l’argent, d’une manière lourde et maladroite, les nobles entament une dance gracieuse qui s’y oppose. Albrecht semble alors renier Giselle pour retourner auprès de sa propre fiancée.

Le chagrin d’être trahie par Albrecht ne la tue pas, mais la rend folle. On comprend que Giselle perd la raison lorsqu’elle seule est éclairée, comme si elle était tout à coup seule au monde, et que les danseurs autour d’elle dodelinent de la tête de plus en plus vite. Les danseurs incarnant Hilarion et Albrecht, l’un en blanc, l’autre en noir, tournent ensuite en accélérant autour d’elle, peut-être pour signifier le tournis ressentit par Giselle.

Elle est donc envoyée dans un asile psychiatrique. Le rideau du deuxième acte se lève sur un arrière-plan surréaliste représentant une salle dont la porte est fermée, avec des morceaux de corps humain flottant dans l’espace : une paupière, un nez cubique, une oreille simplifiée, un sein, des morceaux de doigts… Les fous, vêtus de simples robes d’hôpital blanches, entrent en scène en rampant sous des draps blancs. La ressemblance à des larves leur hôte leur humanité, ce qui insiste sur le fait qu’ils sont considérés comme de moins que rien. Giselle se différencie par le bandage qu’elle porte au front comme si elle avait reçu un gros coup. Cet élément costume rappelle la blessure psychologique qu’elle a subie.

Hilarion se rend à l’asile pour tenter, en vain, de rendre la raison à sa fiancée. Certainement pris de remord, Albrecht rend à son tour visite a Giselle. La nuit qu’il passe à l’asile l’ouvre a une autre vie : l’harmonie avec la nature et la vanité des choses matérielles. Il retourne sur l’île volcanique du premier acte entièrement nu, comme pour retourner à la pureté primitive après avoir vidé son esprit. On peut aussi penser que le séjour passé à l’asile auprès de Giselle l’a lui aussi rendu fou.

J’ai trouvé la chorégraphie de Mats EK touchante et juste : l’amour émanait du personnage de Giselle et les fous du deuxième acte entraînaient presque le spectateur dans leur folie. Pour ceux qui n’ont pas eu la possibilité de voir ce spectacle, je conseille la vidéo suivante. Il s’agit de la rencontre entre Giselle et Albrecht, au début du premier acte. Contrairement à la représentation en direct, cette vidéo permet de voir l’expression des visages des danseurs.

http://www.opera-lyon.com/programme-en-ligne/indexsans.php?page=40

J’attends vos avis avec impatience !


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Julia Pflimlin

 

Samedi 16 octobre 2010 à 16:39

Le spectacle Confusion de Alan Ayckbourn et mis en scene par le Stage Club de Singapour se compose en 4 actes independants.
Les actes se deroulent en Angleterre dans les annees 70. Ils denoncent chacun a leur tour un defaut de l'humain et de la societe tout en gardant une visee comique.

Le premier acte represente une femme au foyer qui plus ou moins sombre dans la folie car elle traite ses voisins comme ses propres enfants leur offrant du jus d'orange et des petits gateaux tout en empechant le couple de se disputer. Le decors est simple: deux bancs une table et des jouets eparpilles. Dans cet acte sont denonce la solitude d'une mere : son mari n'est plus revenu depuis longtemps (on connait alors son histoire dans l'acte d'apres), de plus elle n'est pas sortie depuis plusieurs jours comme le disent ses voisins. Elle n'a donc plus aucune relation sociale avec des adultes d'ou pourquoi elle traite ses voisins comme ses enfants. Kerry Maxwell (la mere) montre bien le contraste entre sa vie seule et ses voisins qui travaillent par son attitude qui ne change pas tout au long de l'acte mais notamment son vetement : elle est en robe de chambre alors que sa voisine est habillee en longue robe.

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Le second acte joue la vie du mari de Kerry Maxwell (la mere) qui est en voyage d'affaire. On rencontre ici le personnage lui aussi seul mais voulant absolument une femme pour la soiree. C'est a travers des illusions erotiques et vulgaire qu'il essaye d'attirer deux filles dans sa chambre. On se situe alors dans un bar de reception d'hotel avec une serveuse aggacee et des verres qui ne cessent d'etre remplis. Le jeu du mari reste comique a travers sa vulgarite mais aussi le refus des demoiselles a chaque proposition. On remarque sur leur visages les traits de l'aggacement et de l'enervement. Il ira jusqu'a leur forcer sa clef de chambre dans leur poche mais celle-ci sera finalement prise par la serveuse: c'est en effet une chute interessante. Cet alors, la tromperie des hommes et la solitude de l'homme d'affaire qui sont denoncee.

Le troisieme acte met en scene deux couples dinant dans un restaurant. En l'occurance les deux couples se conaissant car le 1er mari (Mr Pearce) est le directeur du 2e mari (Martin). Le decors reste simple: deux tables de restaurant et une estrade pour le maitre d'hotel. Ce dinner ce finira mal car Martin va vite realiser que sa femme l'a trompe avec son directeur. On alors ici la naivete des hommes par Mr Pearce qui est au petit soin de sa femme et Martin qui va realiser qu'a la fin qu'il s'est fait tromper. On trouve ici un comique de situation. Ce que j'ai bien aime dans cet acte c'est comment le metteur en scene a fait pour faire parler les deux couples. En effet, lorsque la serveuse aller vers le 1er couple, c'est alors celui ci que l'on entendait parler et l'autre reste muet tout en jouant et inversement. J'ai trouver ca tres interessant et tres bien joue malgres la difficulte.

Le quatrieme acte reprend la femme de Mr Pearce, Mrs Pearce dans une course caritative. Dans cet acte se trouvent 5 acteurs qui malgres leurs lien a vouloir que la course se passent bien, ont chacun leurs problemes et ne sont ecoutes par personne. Cela montre que meme dans une comunote vibrante comme celle-ci, il y a toujours de la solitude. Que ce soit la serveuse qui est enceinte mais pas de son mari, Mrs Pearce a qui ils arrive toutes sorte de malheurs, le mari de la serveuse qui plonge dans l'ivresse ou encore l'organisateur qui essaye de faire une bonne action. Le decors montrait bien je trouve cette idee de brouillon des esprit, rien ne tenait en place et rien ne fonctionnait comme le micro ou le distributeur d'eau chaude.

En conclusion, cette piece permet l'identification de sa personne a un personnage car nous conaissons tous un homme trompe ou encore une femme vivant seule avec ses enfants. Malgres un jeu simple mele de comique de repetition et de situation mais aussi d'action, cette piece est tres comique et m'a fait beaucoup rire. Les situations etaient simples a comprendre et le fait qu'il n'y ai pas trop de personnage rendait cette comprehension encore plus simple. De plus, il etait tres interessant de chercher les liens entre les actes qui etaient parfois abstraits.

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Anne.

Samedi 9 octobre 2010 à 10:00

BlackBird est une pièce écrite par le dramaturge écossais David Harrower, et qui fut représentée au DBS Arts Center (home of SRT) de Singapour du 12 Septembre au 9 Octobre 2010. La metteuse en scène fut Tracie Pang.

Cette pièce poignante inspirée de l’histoire vraie de Toby Studebaker, parle de deux ex amants, Una et Ray, qui se revoient après 15 ans d'oubli. Una est tombée par chance sur une photo d'un magazine qui lui a informée ou Ray se trouvait. On apprend que leur relation était contre la loi car Una n’avait que 12 ans lorsque elle et Ray (qui avait 40 ans a l’époque), on eut des rapports sexuels. Alors commence le fil des questions : Pourquoi Una est elle venue le voir ? Veut-elle se venger, avoir des réponses a ses questions, ou pour se réconcilier avec son passé ?

La distribution : Daniel Jenkins pour Ray et Emma Yong pour Una.

J’ai beaucoup aimé cette pièce, elle est magnifiquement écrite, de telle façon que l’on ne juge pas un des deux amants du style « c’était de sa faute ! » comme le fait la loi mais qu’on analyse les deux cotes de l’histoire pour conclure que l’attraction des deux personnes était mutuelle. Cela transforme une histoire qui, à la base, était choquante, en histoire d’amour impossible qui nous déchire en même temps qu’elle déchire les deux personnes concernées. J’ai été plus énervée à l’incompréhension des membres de la famille d’Una et des juges que de la relation entre Una et Ray, qui est sensée nous dégoûtée !

Cette pièce nous montre aussi à quel point une affaire pareille peut bouleverser des vies.

J’ai trouve le jeu des acteurs très satisfaisant, ils illustrent très bien les émotions que ressentent leurs personnages, de la compassion, de la confusion, du regret… le décor est aussi très beau et les acteurs savent s’en servir très bien. En résumé, si Blackbird a l’occasion d’être représentée dans vos théâtres, ne ratez pas cette occasion !

Camille Bou

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Samedi 9 octobre 2010 à 9:49

UPRISING

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Dans le cadre du Festival Da:ns de Singapour qui se déroule du 8 au 17 octobre, Uprising est un spectacle de danse contemporaine, mis en scène et chorégraphié par le britannique d'origine israélienne, Hofesh Shechter. Une représentation de 26 minutes où sept danseurs masculins débordent d'énergie et d'une certaine grâce. S'inspirant de manifestations et de la guerre, le chorégraphe propose une danse dynamique à l'allure violente, qui laisse le spectateur sans voix.

En entrant dans la salle des spectacles de l'Esplanade, le vendredi 8 octobre 2010, on s'attendait déjà à un spectacle de percussions, chorégraphié par Hofesh Shechter. Peu d'informations dans les brochures ; on attend, assis à nos places. Soudain, la lumière s'éteint subitement, laissant le public dans le noir, encore perturbé par cette plongée inattendue dans l'obscurité. Puis, le lumière réapparaît brusquement, sur la scène cette fois, mais en direction du public, abandonnant le fond du plateau dans le noir. Une musique fracassante et répétitive survient en même temps que la lumière sur scène. Cela trouble, mais fascine le public, charmé de tant d'originalité. Et c'est alors que les sept danseurs émergent de l'obscurité du fond de la scène. Marche déterminée, il viennent en avant-scène et se tiennent immobiles, dans une position particulière. Quelle entrée !

Et la fascination ne quitte pas le spectateur. Le premier épisode présente deux danseurs. Un duo brutal, violent, caractéristique d'une lutte qui génère un côté animal et sauvage. La musique se répète toujours. De nouveaux instruments l'accompagnent, mais le rythme reste le même. Différents groupes émergent de l'obscurité profonde de la scène. Solos, duos, trios, quatuors simultanés se forment sur scène, avec des mouvements amples et souples, des déplacements travaillés, qui forment une belle harmonie. Plusieurs tableaux, et des épisodes de groupe où les sept danseurs s'assortissent. Magnifique ensemble !

Puis, le spectateur se retrouve face à différentes images, et les interprète, à sa manière. Car il n'y a pas d'interprétation pré-calculée. En effet, Hofesh Shechter "travaille à partir d'un ressentiment". Les images qui résultent de son imagination et des répétitions avec sa compagnie sont là pour une simple question d'esthétique. "C'est au spectateur d'interpréter". Que ce soit pour la musique, pour les lumières, pour les costumes, pour la danse en elle-même. L'important est que le spectateur se sente transporter par le danse qu'on lui présente, et c'est exactement ce que j'ai ressenti. Une vague d'originalité que j'ai interprété par le côté bestial mais fraternel de l'être humain. Et même la musique, assourdissante mais envoûvante, nous transmettait des images à interpréter, telles que l'urbanisation ou la pluie qui tombe sur scène. Enfin, un excellent travail au nivau de l'éclairage, qui s'accorde avec la fumée présente scène, qui créait un effet de flou sur les danseurs. Merveilleux travail !

Des mouvements amples et gracieux, une dynamique incomparable et une musique au caractère primitif composée par le chorégraphe lui-même, des jeux de lumière encore jamais vus, Hofesh Shechter signe là, sans doute, l'un des plus beaux spectacles du Festival.


IN YOUR ROOMS

A la suite du premier spectacle Uprising, Hofesh Shechter nous offre une seconde représentation, intitulée In your rooms. Totalement indépendante de la première, le chorégraphe nous présente 11 danseurs : 6 hommes et 5 femmes.

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Au moment de l'entracte de 20 minutes, on parle encore du merveilleux spectacle auquel nous venons d'assister. On échange nos opinions, on essaye de décrypter les images, et on met en relation ce que nous avons observé avec ce qu'on pourrait faire dans le cadre de notre option (une entrée rapide, qui en met plein les yeux, de la lumière au ras du sol..). Puis, nous pensons à ce qui nous attend en deuxième partie. On espère que la suite sera encore mieux. Dans les brochures distribuées, on nous parle de provocation politique et personnelle, d'une société aliénante, mais pourtant familière. Concept un peu complexe. On attend.

De retour dans la salle, on nous plonge, une fois de plus, dans le noir. Puis, surgit de nulle part, une voix masculine nous parle du cosmos, qu'il compare à la société humaine. Mélange de discours et de musique, composée elle-même de percussions, et d'instruments à corde qu'on aperçoit dans le fond de la scène. Plus que les yeux, l'ouïe est attiré. Puis, les 11 danseurs apparaissent. Musique et danse, élaborées par le chorégraphe, sont alors combinées, pour 40 minutes de pure plaisir.

Comme pour Uprising, plusieurs groupes se forment sur une même scène, laissant le regard du spectateur voyager entre les différents mouvements, et les différents déplacements. La musique répétitive et intense, installe un rythme où s'engage aussi bien le danseur que le spectateur, qui, au fil des pulsions musicales, se laisse transporter par la magie du spectacle. Des images, certes, s'insèrent dans la chorégraphie, qui font penser à des manifestations, lorsque les danseurs lèvent leurs poings, à des luttes entres des personnes, ou bien à une séparation de la société, caractérisée par la présence d'un danseur qui divise la scène en deux, par une ligne de sable blanc. Mais, comme je l'ai dit précédemment, Hofesh Shechter n'inscrit ces images que dans un but esthétique, pour laisser une grande imagination au spectateur.

Par ailleurs, les effets de lumière sont tout particulièrement intéressants. En effet, pendant une grande partie  de la représentation, les parterres de lumières étaient de forme géométrique : formes carrées ou rectangulaires. Cette idée de zone de lumière délimitée où s'installaient différents groupes de danseurs, rappelle le titre du spectacle "In your rooms". On peut alors en tirer diverses interprétations, mais je dirais que ces zones de lumière, qui n'apparaissent que pour de courts instants, dimilitent des pièces dans lesquelles il se passe quelque chose, à un moment donné, dans la société.

Enfin, pour revenir à l'aspect provocateur du système politique, évoqué dans les brochures, on aurait pu relever en exemple l'Allah à la fin de la représentation, qui, en fait, n'avait pas de but particulier, comme l'a dit Hofesh Shechter lors de la discussion avec le public, qui a suivi le spectacle. C'est juste une question d'esthétique, encore une fois. En revanche, ce qui est à relever, c'est le message écrit, diffusé au public sur une petite pancarte que tenait un danseur, où il y avait marqué "Don't follow leaders... Follow me !" (Ne suivez pas les leaders, suivez-moi !). En effet, on pourrait croire qu'il y a un but de provocation contre les partis politiques et les leaders, mais je suppose que ça rejoignait tout de même l'idée d'esthétique (ce spectacle n'avait pas pour but de faire de la propagande !)

En compensation avec Uprising, In your rooms est un superbe spectacle, plein de dynamisme et d'innovation artistique, qui submerge le spectateur d'originalité et de créativité. Hofesh Shechter s'inscrit alors comme étant une grand chorégraphe, qui promet de livrer des spectacles encore plus sensationnels dans les années à venir.

Fabiola.

Mardi 28 septembre 2010 à 13:52

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 “One woman. Ten Courts of Hell. Judgement awaits.”
(“Une femme. Les Dix cours de l’Enfer. Le Jugement attend.”)
 

Someday, Samsara est une piece de theatre ecrite par Bryan Tan, et mise en scene par Christina Sergeant. Elle fut represente au Play Den @ THE ARTS HOUSE du 8 au 12 Septembre 2010.

 Avant de vous parler de l’intrigue, un peu d'informations culturelles qui vous aidera a comprendre:
  • D’une maniere moins juste mais plus simple, le Samsara est le cycle des vies, de renaissance en renaissance. Ce terme existe dans l’hindouisme, le bouddhisme, le jainisme, le sikhisme et des religions proches (mais nous allons nous focaliser sur le Samsara dans le bouddhisme chinois car c’est la religion mentionnée dans la piece).
  • Dans le bouddhisme chinois, une personne entre dans le Samsara (ou roue de réincarnation) une fois qu'elle est punie pour ses pechés au Dix cours de l'Enfer. Elle se réincarnera en animal ou en humain dépendant de sa vie passé, et aura une vie plus ou moins agréable ou souffrante. Cependant,  si la personne n'a point pêché tout au long de sa vie (et donc n'a aucuns châtiments), elle accède au Pont en Or qui l'amène au Paradis (ou Nirvana) et échappe au Samsara. Le sort est de même pour une personne dont les bonnes actions excèdent ses pêchés (sauf qu'elles prennent le Pont en Argent).
  • Voici un tableau avec des informations sur les Dix cours de l'Enfer (les différentes étapes et les différents chatiments):
Numéro de la cour Crimes et châtiments
1 Les personnes sont jugées pour leurs pêchés, si la personne n'a point pêché tout au long de sa vie (et donc n'a aucuns châtiments), elle accède au Pont en Or qui l'amène au Paradis (ou Nirvana) et échappe au Samsara. Le sort est de même pour une personne dont les bonnes actions excèdent ses pêchés (sauf qu'elles prennent le Pont en Argent). Les personnes ayant pêchés doivent se repentir devant le miroir de la rétribution avant de parcourir les autres cours de l'Enfer.
2

v Prostitués à Noyées dans une piscine de sang

v Corruption/ vol et personnes qui joue au jeu d’argent (gambling) à glacé dans le la glace.

v Pour avoir fait du mal physiquement/ voleurs à Jeté dans de lave d’un volcan

 

3

v Ingratitude/ manque de respect envers les personnes âgées/pour s’être évadé de prison à cœur arraché et coupé

v Addict ou trafiqueurs de drogues/Pilleurs de tombes/Pour avoir forcer quelqu'un a commettre un crime à La personne est attachée a une barre en fer très chaude et est grillée
4

v Personne refusant de payer le loyer ou les taxes/une fraude à Martelé par une marteau de pierre

v Désobéissance aux aînés/manque de piéter filial à Ecrasé par un rock én
5 Personne ayant tenté de tuer quelqu'un pour son immobilier ou son argent/personne prêtant de l’argent avec des taux d’intérêts exorbitants à jeté sur une colline de couteaux
6

Infidélité/pour avoir dit des jurons/Abduction à Jeté sur un arbre a couteaux

v Pour avoir mal utilisé les livres/possession de matériel pornographique/Pour avoir enfreint des lois écrites/Pour avoir gâché de la nourriture à Le corps est scié en 
7

v Pour les personnes inventant des rumeurs/Pour avoir crée des conflits entre des membres de la famille à La langue est arrachée de la bouche

v Les violeurs/pour avoir conduit quelqu’un à leur mort à Jeté dans un bain d’huile en ébullition
8

v Pour le manque d’obéissance filiale/Pour avoir cause de l’ennui a nos parents ou autres membres de la famille/ Pour avoir triché pendant des contrôles à Les intestins et les organes sont retiré violemment

v Pour avoir fait du mal aux autres à son profità le corps est démembré
9

v Pour les vols, les viols, les assassinats ou n’importe quel autres comportements illégaux à la tête et les bras sont coupés

v Pour avoir négligé les plus jeunes et les plus vieux à Ecrasé sous des rochers
10 Le jugement final est rendu et chaque personne est amener au pavillon de l’oubli. La vieille femme Meng Po donne du the aux personnes qui leur fait oublier leur vie passée. Puis elles entrent dans le Samsara ou la roué de la réincarnation. Elles se réincarneront en animal ou en humain dépendant de leur vie passé, et auront une vie plus ou moins agréable ou souffrante.
 



























































Maintenant que vous savez tous cela, voici l'intrigue de Someday, Samsara:
La piece commence avec les deux guardiens de l'enfer, un a la tete de taureau et un a la tete de cheval, qui nous accueille en enfer. Puis arrive une Vielle dame Anglaise avec une valise que nous insinuons decedees. Elle va se faire juger pour ses peches par les juges des Dix courts de l'Enfer, qui n'ont pas l'air de l'effrayer. Avec notre progression dans la piece, nous constatons qu'en verite, son cauchemar, c'est son passe.

Cette pièce ne m'a pas plu pour multiples raisons. Premièrement, l’intrigue est assez complique, et lors des retours en arrières, je devenais souvent confuse et perdue car la femme Anglaise changeait de rôle : tantôt elle était sa mère, tantôt son mari. Elle gardait le même ton de voix et le même jeu que son rôle principal, ce qui ne rendait pas la distinction facile et donc rendait les flashbacks incompréhensibles. Deuxièmement, l’acoustique de la pièce était décevant, car lorsqu’il y avait de la musique, je n’entendais plus parler la vieille femme (la musique était plus forte que ses paroles). Troisièmement, on perdait le fil du temps et c’était seulement quand la femme disait le numéro de la cour de l’Enfer que l’on s’y retrouvait. Enfin, je trouve que le rôle du gardien à la tête de cheval, qui revenait fréquemment pour parler avec la femme Anglaise, était inutile à la compréhension de la pièce. Cependant, j’ai trouvé que les parties ou la femme se faisait punir était bien représentées

En résumé, je n’ai pas apprécié Someday, Samsara car j’ai trouve la pièce dans son intégralité difficile a comprendre. Si vous n’aviez pas eu la chance de la voir, ne vous inquietez pas.

Camille Bou

Samedi 29 mai 2010 à 13:41

          


            
11 and 12 est issue de l’ouvrage Tierno Bokar, écrit par l’écrivain africain Amadou Hampaté Bâ et adapté par Marie-Hélène Estienne. Cette pièce, mise en scène par Peter Brook et jouée au Drama Centre Theater à Singapour puis dans le reste du monde, relate des conflits entre différents peuples de l’Afrique de l’Est, pendant l’occupation française. La famille, le comportement de l’homme en société, les relations politiques, la religion sont les thèmes omniprésents de la pièce et suscitent de nombreux débats, d’affrontements.


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          La prière doit-elle être récitée 11 ou 12 fois ? Ce questionnement, pourtant d’apparence anodine,  provoque alors de grandes tensions entre les ethnies en présences et les Français, qui se mêlent à leur culture. Deux hommes se détachent de ces personnages, Tierno Bokar et Cherif Hamallah, et délibèrent sur le sujet, tout en mettant en avant la nécessité de tolérer. Selon eux, la tolérance est la plus difficile et la plus importante des qualités de l’être humain. Mais suite aux incompréhensions des peuples, des marques de violences s’en suivent. Au milieu d’elles, des adolescents, dont Amadou Hampaté Bâ qui narre l’histoire. Ces jeunes gens grandissent et finalement deviennent adultes après que certains aient reçu une éducation européenne. Ils se rendent mieux comptent de la situation qui les entoure, mais ne savent pas réellement comment la gérer.

 

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          Peter Brook réussi à faire réfléchir le spectateur et à diffuser des idées complexes d’une façon la plus simple possible : toile et tapis rouges signifiants à la fois l’ocre de la terre d’Afrique et la violence, du bois çà et là… Finalement, c’est bien le jeu des comédiens à travers ce décor simple qui donne toute la dimension de la pièce. A aucun moment le spectateur sent l’ennui le gagner, puisque dès le début la performance il est submergé par l’intrigue.

                C’est ce qui constitue la force de la pièce et sa mise en scène : elle a un impact sur le public sans être prétentieuse pour autant.

Notes en tant que spectatrice…

 

  • De l’intérêt d’être au premier rang :

 

On pourrait penser que les places les plus proches de la scènes ne sont pas les meilleures : manque de visibilité sur l’ensemble de la scène, des décors, ou encore recevoir les postillons…

Cependant, ces places offrent plusieurs avantages ! En effet, plus le spectateur est proche de la scène, plus il ressent le caractère des personnages, les expressions du visage sont plus évidentes. Il est submergé par la pièce et en prend plein les yeux. Enfin, il est possible de capter le regard des comédiens, et dès qu’on le tient, là on se sent vraiment dans la pièce et on rentre dans leur jeu.

 

  • De l’intérêt  de ne pas trouver tout de suite un taxi :

 

Une fois la pièce terminée, ne vous précipitez pas vers le stand de taxi ! Prenez le temps… Et peut-être aurez vous la chance de croiser les acteurs !!

En effet, nous avons eu la chance, Clémentine K. et Fabiola A. de discuter avec quelques acteurs (dont deux parlant français) : Antonio Gil Martinez, Maximilien Seweryn, Jared McNeill, et Makram J. Khoury. Après une semaine passée à Singapour, ils partent à la fin de la semaine pour Sydney avant de se diriger vers le reste de l’Asie.

 

Mais la prochaine fois, nous penserons à apporter appareil photo et stylo…
 

Clara.a

 

Lundi 3 mai 2010 à 8:11

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Chicago est une comédie musicale très connue pendant cette décennie. Il y a eu un film en 2002 (avec Renée Zellweger, Catherine Zeta-Jones & Richard Gere) et puis plusieurs représentations en "Broadway" comme de cette année par Lunchbox Theatrical Productions.

L'origine de cette musical remonte en 1924 où une journaliste, Maurine Dallas Watkins qui suivait l'histoire judiciaire de Beuleh Annan (que nous connaissons comme Roxie Hart), décide d'écrire de cette histoire en comédie musical.

Roxie Hart est une petite femme blonde dans ses vingtaines qui rêve d'être une star comme Velma Kelly. Toute les deux tue leur amants qui leur trompaient et se retrouvent donc en prison avec la peine de mort. Roxie supplie à son mari de payer le meilleur avocat de la ville, Billy Flynn, qui n'a jamais perdu un procès ou l'accusé était une femme. Velma qui était la star se voit entrain de perdre sa célébrité à cause de Roxie qui a l'aide de Billy, devient la nouvelle star de la presse, journaux et radio. Grâce a son esprit rusé, sa beauté et sait bien faire la comédienne, elle reste la fille la plus célèbre jusqu'au jour de son procès. Sans surprise elle est jugée non coupable, mais soudainement perd l'attention de la presse lorsqu'une nouvelle dame inconnue a commi un meurtre. Roxie est perplexe de ce qui se passe et pourquoi elle perd le centre d'attention, elle est même inconsciente du fait qu'elle a sauté la pendaison.
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Comme j’ai vu le film, il y a quelques années, j'ai mieux compris l'histoire. Entre le film et la musical l'histoire et les scènes étaient très proches. Ce que j'aime du film c'est qu'ils faisaient bien les moments musicaux et avait une mise en scène original (mais bien sûr un film a plus d'avantage pour les effets). Mais par contre je trouvais que le Chicago en Broadway avait une musique beaucoup plus vivante et avait des meilleurs comédiens-danseurs. Exemple: Roxie Hart sur scène était beaucoup plus marrante et "fille fille" que dans le film.

En oubliant le film maintenant, la comédie musical avait de très bons chanteurs de tous les types de voix et une coégraphie belle, dynamique et sensuelle. La mise en scène a quelques similarités que notre représentation en mai (mouvement et jeu en arrière scène) et le décor était intelligent (une échelle sur le côté cour et côté-jardin et l'orchestre se trouvait dans une grande boîte noire avec des escaliers et une sortie qui a servi comme jeu aux acteurs). Les coiffures étaient des années 20-30 (cheveux coiffés en arrière pour homme et coupe "bob" ou avec du volume pour femmes), les costumes étaient "all black" et érotique. Et bien sûr on voit des paillets et lumières un peu partout pour donnés l'effet de "Razzle Dazzle"...

Chicago est sans doute la meilleure comédie musicale que j’ai vue sur scène. Elle est conseillée pour tout le monde à n’importe quel âge.  

Julie J. 

Dimanche 2 mai 2010 à 9:54

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Animal Farm est une pièce de théâtre jouée par la compagnie Singapourienne Wild Rice.

Animal Farm est basé sur le roman de George Orwell qui est une métaphore du pouvoir communiste sous Staline en Russie. C'est l'histoire des animaux d'une ferme qui se révolte contre un fermier injuste pour ensuite prendre pouvoir de la ferme et instauré un régime socialiste soit Animalism. Après avoir complètement pris la ferme et interdit tout homme, la ferme est dirigée par les cochons qui sont les plus intelligents et éloquents.Lorsque l'histoire se déroule, on voit que les cochons se donnent des privilèges pendant que les autres animaux ont des droits limités et des devoirs imposants, ce qui contredit l'idéologie au début de l'histoire. À la fin, les cochons se comporte comme les hommes et la ferme devient une république.

Bien sûr, les animaux étaient joués par des comédiens, mais je trouvais que cela était très bien fait. Comme dans une ferme on trouve plusieurs animaux et qu’il n'y avait que neuf acteurs sur scène, ils changeaient souvent d'animaux très vite et on le voyait grâce au fils conducteur. Un personnage faisait le cheval puis une poule ou un mouton, cochon, âne, chien,... Et bien sûr, comme ils jouaient les animaux, ils ont bien maîtrisé l'espace. 

Bien qu’Animal Farm est plus tôt d'un genre dramatique, la compagnie Wild Rice ne pouvait s'empêchait de mettre quelques effets de comique comme insérer des chansons telles que I gotta feeling de Black Eye Pies or Who let the dogs out? de Baha men; Mettre des parodies telles que le ballet de La Mort du Cygne etc. Mais au lieu de critiquer le pouvoir totalitaire de l'URSS, on trouvait des indices qui critiquaient le régime singapourien grâce aux costumes (vu au tout début de la pièce), a l'actualité ou culture singapourienne.

Pour finir j'ai bien apprécié la pièce. Comme je connaissais le livre que j'ai lu en 4e pour l'Anglais, je n’ai pas eu de problème pour comprendre et ai donc pue concentrer sur la mise en scène, le jeu et le message derrière l'histoire. 

Julie J.

Dimanche 4 avril 2010 à 11:51

http://theatrelfs.cowblog.fr/images/tempestpdp.jpgThe Tempest de William Shakespear est joue a l'esplanade du 2 au 10 Avril. C'est une tres belle piece que je recommande vivement ! 

Cette piece est l'histoire d'un pere, Prospero et d'une fille Miranda coinces sur une ile depuis 13 ans. Prospero a des pouvoirs surnaturels qu'il a appri a travers les livres que lui ont laisses les autres naufrages alors morts. Il a sauve un esprit emprisonne dans un arbre, Ariel. Celui-ci l'aidera tout a long de la piece. La piece debute par le naufrage d'un bateau. Comme toute piece de Shakespear, l'intrigue est complexe. De plus, la barriere de la langue de Shakespear complique la comprehension de la piece. A aller voir en ayant une vision claire du developement de la piece !! 
Le decor est tres simple. Il y a un rond de sable au milieu de la scene. Cela represente d'apres ce que j'ai compris la limite des naufrages. En effet Prospero, sa fille et l'esprit jouent sur tout l'espace de la scene. Tous les acteurs sont presents sur scene, assis au fond. Ils interviennent sous l'ordre d' Ariel qui agite une sorte d'instrument.
Malgres que la piece date du XVIe siecle, la mise en scene de Sam Mendes est je trouve assez moderne. En effet on remarque lors du marriage de la fille Miranda et d'un des naufrage, Ferdinand que le mur de scene se transforme en cinema geant ou apparait une video de la vie de Miranda.
Le jeu des acteurs est tres fort. Ariel par exemple l'esprit de Prospero garde toujours un air moqueur et dominant face aux naufrages qui ne le voient pas. De plus, lors de la rencontre entre Miranda et Ferdinand on remarque vraiment la passion dans leurs regards.
Malgres la difficulte d'introduire des esprit dans la piece, je trouve que cela a tres bien ete entrepris par Sam Mendes. En effet, lorsque Ariel intervient. la lumiere devient bleue et le reste des personnage est immobile. De plus, meme lors de dialogue entre d'autres personnages, lorsque Ariel est present il est toujours sous un projecteur bleu.
Je trouve par contre que le marriage de Miranda et Ferdinand est exagerer. Tous les personnages alors des esprits lors de cette scene sont presents et participent a la celebration et a la danse. De plus, la projection de la vie de Miranda est inutile. En effet je n'ai pas vraiment compris a quoi elle servait dans ce moment la. Si c'etait un jeu avec les pouvoirs de Prospero ou quelque chose de completement different.
Cette tragi-comedie de Shakespear a ete tres bien jouee. J'ai beaucoup apprecie malgres la difficulte de comprendre les monologues et dialogue en ancien anglais.

Anne Malec

Dimanche 4 avril 2010 à 11:15

http://theatrelfs.cowblog.fr/images/newimage.jpgTo Kill a Mockingbird est un roman de 1960 ecrit par l'americain Harper Lee et repris au theatre par Christopher Sergel. C'est l'histoire de deux enfants, Scout et Jem qui ont un pere avocat. Ce-dernier defend au long de la piece un noir, dit innocent de viol envers une blance, ce qui met en danger la vie de ses enfants, insultes, frapes par leur amis.

La piece commence par une chanson qui reaparaitra au long de la piece. Elle est tres rythmee et met en place le theme de la piece qui est le racisme. Tous les acteurs sont alors sur scene ayant comme accessoire un tabouret en metal. On retrouvera cette chanson lors du jugement de l'homme noir et a la fin de la piece. Des cette chanson, on remarque le dynamisme des acteurs.
Le decors est simple, trois porte pour mur de scene, devant, une balancoire. On remarque aussi un empillage de tabourets representant un arbre. Cette utilisation des tabourets est tres diverse au long de la piece : arbre, chaise, prison, table, tombe... Je trouve cela tres original et tres bien pense car lorsque le decor change, les tabourets claquant sur le sol, un rythme est present et laisse le spectateur en halene. Lors du jugement, on voit en mur de scene, que une porte est ouverte donnant sur l'homme emprisonne. Le juge est assis sur un empilement de tabourets. De meme pour les observateurs, temoins et avocats.
Une musique est aussi toujours plus ou moins presente, ce qui accentue l'ambiance dramatique et pleine de suspence. C'est une sorte de bourdonement qui reste le meme au long de la piece.

Je trouve que les acteurs ont tres bien joue. Il y avait un dynamisme et un tres grand plaisir de joue qui etait ressentit par les spectateurs. C'etait tres agreable surtout lorsqu'on le compare a La Boheme de Puccini ou on avait l'impression que les acteurs s'ennuyaient sur scene. Le doyen de la troupe, celui qui joue le pere des enfants, Atticus avait un tres bon jeu. En effet lors du jugement, son visage etait tres expressif. Mais celui des enfants et des autres acteurs aussi ce qui permet une comprehension plus simple de l'histoire et de l'avis des personnages sur le jugement.

To Kill a Mockingbird est une piece tres moderne et tres expressive. En effet apres l'avoir vu on est bien conscient du probleme du racisme et jusqu'a quel niveau cela peut aller. Le noir accuse etait innocent et pourtant celui ci se fait tuer. Meme si, la femme blanche ayant apparament etait viole assume qu'il ne c'est rien passe et que tout etait de sa faute.
On ne peut pas donner de sous genre a cette piece qui parait pourtant etre une tragedie : cela se fini mal et le fils et l'accuse se font tues malgres de nombreuses parties tres humoristiques.
J'ai beaucoup aime cette piece. Malgres un theme tres reccurant dans les pieces modernes du XXe, le texte de C. Sergel et la mise en scene de Goh Boon Teck menent a une piece tres dynamique et tres agreable a voir. Je conseille vivement To Kill a Mockingbird !

Anne Malec

Mercredi 3 mars 2010 à 10:26

La scène avertit déjà le spectateur, à son entrée dans la salle, de l’absence de surprise et d’étonnement : pas de rideau, juste un élément du décor cachant partiellement le reste, et exhibant en grandes

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 lettres La Bohème, comme si l’on n’était pas au courant que l’on venait à l’Esplanade de Singapour en ce mois de Février écouter cet opéra italien en quatre tableaux de Puccini, dirigé par Andrew Sinclair.

Au lever de cet élément du décor, accompagné de l’orchestre,  le reste de l’espace se dévoile et deux personnages apparaissent dans un milieu reflétant une vie d’artiste, l’insouciance. Il est agréable de voir ce décor, mais il est sans surprise et n’a rien d’extraordinaire. Il en est de même pour les costumes.

L’opéra commence.

Mais déjà on remarque que les chanteurs et chanteuses, pourtant issus de l’Opéra Lyrique de Singapour, ont des voix qui ne portent pas : on se demande si ceux du dernier balcon assiste au spectacle en version mute… La déception ne fait que croître car les airs sont très mélodieux et plaisants à entendre. Et pour ce qui est du jeu… L’histoire parle d’amour, de passion entre un homme peu fortuné (Rodolfo) et une femme (Mimi), détruite peu à peu par la maladie. Cependant, les seules preuves d’amour dans le jeu de ces acteurs sont les mains : ils se tiennent les mains et ils sont amoureux. Pas de grandes étreintes, ni de caresses, ni de baisers. C’est ennuyeux, le spectateur ne se sent pas immergé dans l’intrigue. 


En sortant de la salle, on se sent indifférent. On ressent surtout une grande déception vis-à-vis de cette mise en scène et de ces voix. Dommage.


Clara.a
 
 

Dimanche 7 février 2010 à 6:58



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A vous d'écrire le compte-rendu du spectacle que vous avez dû voir.
Si quelqu'un l'a déjà fait, laissez un commentaire.

Olivier Massis.

Mercredi 6 janvier 2010 à 14:27

http://theatrelfs.cowblog.fr/images/AVAREL203624.jpgL’Avare (1668) est une des pièces de Molière les plus connues. (Re)mettre en scène L’Avare, seconde pièce la plus jouée à la Comédie Française après Tartuffe, représente un défi considérable. Défi rélevé par Catherine Hiegel, la doyenne de la troupe, il y a quelques mois. Pour cela, Catherine Hiegel s’est appuyée sur des comédiens hors pair, un décor original et une mise en scène bien pensée.
La distribution, donc, était irréprochable. Tous les comédiens se sont admirablement acquittés de leur rôle, bien qu’en ce qui concerne les rôles secondaires, il n’y ait eut aucune surprise quant à l’interprétation des personnages. Ils étaient tels qu’on se les aurait imaginés en lisant la pièce : Cléante en jeune homme naïf plein d’idéaux en rebellion contre son père, La Flèche en valet sournois et moqueur, etc.
Par contre, j’ai été très agréablement surprise (enfin, moyennement surprise, tout le monde en parlait) par le jeu de Denis Podalydès. Je n’avais jamais vu L’Avare sur scène, donc je n’avais jamais vu d’Harpagon non plus. Il n’en est pas moins que l’Harpagon que j’ai eu sous les yeux était excellentissime. Comme elle le dit elle-même, Catherine Hiegel a décidé d’apporter un regard neuf sur le personnage. Dans sa nouvelle mise en scène, le vieillard n’a rien d’un vieillard, excepté l’âge. C’est un Harpagon encore jeune dans sa tête, vif et malicieux, paranoïaque à l’excès et égoïste à souhait, follement épris de sa cassette (autant de qualités recquises pour faire un parfait avare). Il est absolument ridicule en train de renifler les deux revers des mains de son valet pour vérifier que celui-ci n’a pas volé son argent ou dans sa tentative de séduire Mariane en lui toussant allégrement dessus, et presque touchant dans sa joie puérile d’avoir retrouvé sa cassette. C’est un Harpagon jeune dans son corps également, courant, bondissant partout, criant, bref, un vieillard en pleine forme. D’après le metteur en scène, « Harpagon court, rit, danse. Il fête son argent ! ». Denis Podalydès était comme je l’ai dit génialissime, et même si je ne vais pas m’étendre en éloges, sa prestation m’a beaucoup marquée. C’est lui qui a porté sur ses petites épaules de vieillard cruel et dynamique toute la pièce.
Le décor était lui assez innovant puisque la pièce s’est entièrement déroulée sur le palier du grand escalier de pierre de la maison d’Harpagon. Les personnages entraient et disparaissaient par d’autres escaliers, plus petits, qui menaient à divers endroits de la maison.  Côté cour, des fenêtres donnaient sur le « jardin » et permettaient ainsi à Harpagon de surveiller l’endroit où il avait enterré sa cassette. Il n’y avait donc pas besoin de meubles, et j’ai trouvé que c’était une très bonne idée de dégager la scène de cette façon.
La mise en scène était très dynamique, surtout en ce qui concerne le personnage principal qui n’a cessé de courir partout. La surprise de la pièce (enfin là encore, ce n’était pas vraiment une surprise) a été quand Denis Podalydès est venu dans la salle, sautant avec agilité de siège en siège, à la recherche du voleur de sa cassette adorée. Bien qu’Harpagon ne s’adressait pas directement au public, il a eut un petit moment d’interaction entre celui-ci et le comédien. Puis Harpagon est retourné sur scène et la pièce a continué.
La pièce s’est terminée sur une petite chorégraphie et une pluie de fausses pièces d’or en confettis, ambiance spectacle pour enfants, qui fait qu’on sort avec le sourire.
En conclusion, j’ai beaucoup aimé le jeu de Denis Podalydès et le dynamisme de la pièce. J’ai moins aimé que certains comédiens ne parlent pas assez fort, dans ces moments-là on a juste envie de passer à la scène suivante. Même si ça n’est pas vraiment propre à la mise en scène de Catherine Hiegel, j’ai trouvé ça vraiment dommage, surtout pour un spectacle de la Comédie Française.   
Je suis néanmoins sortie de la salle très impressionnée par l’ensemble de la pièce.
(C’est malheureusement le dernier spectacle que Catherine Hiegel monte à la Comédie Française, la doyenne de la troupe ayant été « poussée » à prendre une retraite prematurée.)
Claire S.

Lundi 21 décembre 2009 à 13:44

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Beauty and the Beast est une production de « W!ld Rice » qui reprend le conte classique de La Belle et La Bête tout en lui ajoutant une tournure moderne. Cette comédie musicale a été représentée  au Drama Centre Theatre du 23 novembre au 19 décembre. L’actrice principale, Emma Yong, a déjà prouvé son talent dans de nombreux spectacles, comme « No regrets, a tribute to Edit Piaf » en mars 2007. La musique est intégralement écrite par Elaine Chan.

Avant le commencement de la pièce, une rose stylisée est projetée sur le rideau. Symbole de ce célèbre conte, la rose reste présente tout au long de la pièce. Elle apparaît de temps à autres sur un écran lors de la perte des ses pétales, représentation du temps qui s’écoule inéxorablement.

Le début de la représentation implique tout de suite le public dans le spectacle. En effet, le premier personnage fait son entrée à travers les sièges du public et installe un dialogue avec lui.

Le décor principal est constitué de murs grisâtres en relief de part et d’autre de la scène, qui peuvent rappeler les parois rocheuses d’une grotte et leur conférer une atmosphère mystérieuse. Les acteurs ouvrent la paroi coté jardin pour représenter la maison de la belle : un mur décoré de deux  petites fenêtres, stéréotype de la maison de poupée. Le manoir de la bête est représenté  par un arrière-plan d’escaliers suggérant son immensité. Un vitrail en forme de rose (ce symbole est omniprésent!) et une table sont ajoutés pour la salle à manger.

Le maquillage des acteurs est inspiré de l’opéra chinois : fond de teint blanc, richesse de couleurs, remodelage du visage… (Voire les photos de la sortie de l’option théâtre au théâtre chinois de rue). Les costumes sont aussi exubérants que le maquillage par leur taille et leur couleur. Il est pourtant difficile d’oublier l’image des costumes du dessin animé de Walt Disney qui présente beaucoup de similitudes avec ceux du spectacle. Serait-ce une source d’inspiration ?

Les robes à volière des deux sœurs créent un aspect comique lorsqu’elles sautent ou font des mouvement d’avant en arrière. De même, le père joue avec son ventre proéminant en le faisant rebondir de façon répétitive.

Les deux sœurs sont une parodie de la société de consommation qu’est Singapour. Elles demandent sans arrêt des cadeaux à leur père, lui donnent des listes démesurées qui trainent sur le sol. Toutes deux répètent d’ailleurs à plusieurs reprises « Very expensive ! » en faisant exactement le même geste, ce qui engendre un fort comique de répétition.

Les bruitages et les jeux de lumière illustrent les émotions des personnages. Par exemple, un instant de stupeur est marqué par un éclair de lumière et un arrêt sur image avec une exagération des expressions du visage ou un bruit de vaisselle qui se casse pour une crise de rage. Aussi, de nombreuses actions sont mises en valeur par un bruitage correspondant, comme un bruit de ressort pour un bond. Ces bruitages rappellent ceux de dessins animés, ce qui donne au conte un touche de modernité.

En parlant de modernité, on retrouve dans certaines chansons du spectacle des clins d’œil à d’autres chansons contemporaines comme « Dancing Queen » de ABBA, « Mercy » de Duffy, ou encore « Bad » de Michael Jackson. La scène de combat finale est elle aussi modernisée par la musique de « Mission Impossible ».

En plus du maquillage, l’opéra chinois influence aussi une des scènes : une douzaine de très jeunes acteurs dansent avec des longs rubans et font tourner des assiettes sur des bâtons, accompagnés par une musique très chinoise. Cette scène est, elle aussi, un clin d’œil au public majoritairement asiatique…Dans cette scène, le déplacement du groupe des quelques acteurs principaux, fluide et coordonné, est particulièrement bien réussit.

Ce spectacle m’a beaucoup fait rire, en particulier les allusions à la vie quotidienne Singapourienne. Les costumes sont magnifiques, quoique peut-être trop caricaturaux des contes de fées. Pour finir, on peut dire que c’est une représentation fraiche et actuelle d’un conte classique.


 Julia Pflimlin

 

Jeudi 26 novembre 2009 à 14:24

Sofaman 
 

      Sofaman est une pièce écrite par le Singapourien Haresh Sharma. Elle a été mise en scène par deux metteurs en scène : le Singapourien : Alvin Tan et la Russe Tatiana Frovola. Cette collaboration entre Singapouriens et Russes s’entend jusque dans la pièce et ses personnages. De plus trois des six acteurs étaient russes.  
 

      Sofaman est une succession de tableaux qui évoquent les thèmes forts de la vie comme l’amour ou l’handicap. La pièce est également une critique de la société de consommation.

Les thèmes présents dans la pièce sont l’amour, l’amitié, le lieu d’habitation, la surdité, la maternité, la religion et la réflexion à la fin d’une vie.  
 

      L’amour est partagé entre une Singapourienne et un expatrié russe. Toute leur histoire nous est présentée : depuis leur rencontre jusqu'à leur séparation. Lors de leur rencontre, ils sont très proches et leur amour et bonheur sont mis en avant. Quelques années après leur mariage, la Singapourienne veut découvrir le pays d’origine de son mari. Ce dernier refuse et menace de la quitter si elle part de Singapour. Elle ignore ses menaces et part s’installer en Russie où elle comble sa solitude par un engagement religieux.

      Une amitié se crée entre une Singapourienne sourde et une Russe qui subit une fausse couche. La surdité de la Singapourienne n’est pas totale mais peu de mots sont compréhensibles. Ensemble, elles partagent leurs malheurs qui sont aussi grand pour l’une que pour l’autre. Lorsque la sourde tombe enceinte, elle décide de donner son bébé à son amie.

      Le handicap physique est présenté par un homme âgé, assit sur un fauteuil roulant. Incapable de faire quoi-que-ce-soit, il compte sur son fils pour l’aider à se soigner et se nourrir. Mourant, il raconte des passages de sa vie qui l’on rendu heureux. A la fin de la pièce, il meurt et son fils se libère de ce devoir qu’il avait envers son père. 
 

      Dans Sofaman, on retrouve des critiques importantes de la société de consommation. Tout d’abord, la dépendance électronique est fortement critiquée. Nous le remarquons lorsque l’homme mourant joue à la PSP lorsque son fils le nourrit ou lorsque le Russe fait une déclaration d’amour a sa femme au téléphone. Ensuite, le shopping est une des critiques de Sofaman. Au début de la pièce tous les malheurs de la vie sont comblés par le shopping. Plus les personnages avancent dans la pièce, plus ils se détachent de ce besoin de faire du shopping. Leurs malheurs sont alors comblés par la religion, un enfant ou un rêve de liberté. Pour finir, la pièce est une critique du fast-food. Tous les personnages commandent par Internet ou téléphone leurs déjeuners qui arrivent dans des sacs plastiques. La critique de ce système de fast-food est très claire lorsque l’on voit ce que sort du sac plastique. 
 

      Le décor et les costumes étaient tres simples. Sur scène, on voyait quatre comptoirs derrière lesquels on y trouvait un personnage. L’homme mourant et son fils se trouvaient sur une estrade placée au fond de la scène. L’homme et son fils étaient habillés en blanc et les quatre autres personnages étaient en noir. Les accessoires étaient peu nombreux. Ils étaient pour la plupart des objets électroniques. 
 

      Dans Sofaman, un jeu de camera est présent. Dans toute la salle du théâtre se trouvaient de nombreuses cameras placées à des angles différents. De temps en temps, une camera filmait l’acteur qui parlait et cette image était projetée sur l’écran au fond de la scène. Ce dernier était place juste devant l’homme et son fils. '

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Auxane Le Bris

Dimanche 11 octobre 2009 à 12:08

    http://theatrelfs.cowblog.fr/images/3942790067a476314a8a.jpg  

      Jeudi 8 octobre a eu lieu la représentation du "Hossan Leong Show". Hossan Leong est un acteur singapourien très connu ici; il a joué dans énormément de pièces de théâtre, comédies musicales, et quelques téléfilms. Le “Hossan Leong Show” a lieu tous les ans depuis 2003.

       Le “Hossan Leong Show” est une parodie des programmes télévisés d’aujourd’hui. Le spectacle commence en musique : les 4 acteurs interprètent une chanson chorégraphiée dont le message est, en résumé : “Vous en avez marre de la télé ? Branchez vous sur le Hossan Leong Show pour vous changer les idées !”. Au cours du spectacle, Hossan, assisté de Chua Enlai, Celine Rosa Tan, et Karen Tan, trois acteurs professionnels singapouriens, imiteront donc plusieurs émissions américaines (Jay Leno, Ellen DeGeneres, Martha Stewart, David Letterman, etc.) en y rajoutant bien sûr leur touche personnelle. Au programme :

-Les “10 signes qui montrent que Singapour résiste à la crise financière”
-Les 10 prénoms les plus moches donnés aux enfants
-L’émission de cuisine peranakan
-Un duel de chansons entre Mariah « Scarey » (Chua Enlai) et Whitney « U-turn » (Hossan Leong)
-L’interview d’une spécialiste de Mas Selamat
-Le “relooking” complet d’une personne du public.
(Il y avait encore d’autres choses mais j’en ai malheuresement oublié beaucoup, le spectacle était vraiment très rempli, il aurait fallu prendre des notes !).

      Le spectacle est également ponctué par des monologues autobiographiques de Hossan Leong. Il dit quelques phrases des phrases en chinois, agrémente toutes ses phrases de « Lah ! », utilise des expressions « singlish », interpelle le public, au grand bonheur de celui-ci.
      Le thème principal du spectacle était sans aucun doute la crise économique. Avant d’entrer dans la salle, des “goody bags” sont offerts avec des tubes de dentifrice blanchissant, des bons de réduction pour Urban Outfitters, des publicités, des sachets de thé… De plus, tout au long du show, les sponsors sont mentionnés trés souvent et Hossan Leong descend de scène pour offrir des bouteilles de vin, des habits, une bouteille de bain de bouche, et même une machine à glace. Personnellement, cela ne m’a pas dérangée mais plutôt amusée, dans le sens où c’était vraiment exagéré. Cependant certaines personnes ont étés déçues par cet aspect commercial qui n’était pas présent les années précédents.
      La critique de Singapour (la censure, le gouvernement) est également omniprésente. Elle reste légère pendant tout le spectacle; mais le show finit par une satire du “Singaporean pledge” assez forte, qu’Hossan Leong récite, la main sur le coeur, avant de saluer.

       Le public était très receptif. L’énergie des acteurs était palpable; il n’y avait pas un seul instant où le spectacle “retombait”.

       Le décor est celui d’une émission de télévisée normale. Sur le côté gauche, en biais, une station de DJ : en effet, le spectacle est accompagné par beaucoup de musique. Suivant le thème de l’ « émission » présentée, le personnels apporte des décors sur roulettes (par exemple, une cuisine toute équipée pour l’émission de cuisine). Les lumières ont aussi un rôle important, surtout pendant les chansons.

      Pour finire, les critiques du show sont très positives, comme pour toutes les pièces de Hossan Leong. Personnelement, je trouve Hossan Leong génial depuis longtemps déja, et je n'ai pas été déçue par le spectacle ! J'aurais tout de même une critique : lorsque les acteurs improvisaient, cela ce remarquait vraiment par rapport aux parties répétées. Cependant, les parties vraiment improvisées ont étés très rares, donc cela n'était pas dérangeant.
(Pour ce qui est du son, des lumières, etc., j'ai cherché partout sur Internet qui était en charge mais je n'ai rein trouvé, désolée)

Pour voir une vidéo de la chanson chantée au début du spectacle:  http://www.youtube.com/watch?v=Ai5V7pYGnHA

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